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24/12/2016

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX 17

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX

17

 

Le ciel à le sourire au cœur.
Je te vois revivre, vivre enfin.
Te voilà à nouveau cette femme singulière et sensible drapée de folles audaces et de désinvoltures, toute entière rayonnante de bonheur sensoriel et sensuel.
Tu es ce que tu étais, éperdument investie de cette grâce bouleversante et de cette harmonie sans pareille qui t'appartiennent en propre.
Je te perçois pleine de tendresse débordante, et je ploie sous la vérité nue de mes sentiments à toi.
Ils se déploient avec orgueil en autant de bouquets saisissants et indéniables.
Et j'éprouve en mon tréfonds à mesurer l’extraordinaire limpidité, ainsi que l'intensité toute particulière de nos regards échangés en toute complicité.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

10/09/2014

EN MÈCHES DE SOUVENIRS 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN MÈCHES DE SOUVENIRS

2

Je me souviens de ces enivrantes senteurs de l'été,
Les teintes changeantes à l'horizon sans fin de la plaine,
Les frondaisons des arbres ployés au souffle du vent léger
Et les bains dans le fleuve ponctués de nos rires démesurés.


Tout, avec une belle complicité, exaltait un même idéal.
Nous nous prélassions avec langueur dans l'incandescence
Obtenue de manière aussi coruscante que vertigineuse,
Sa beauté fragile irriguait tout de sensualité paradisiaque.
Visage rayonnant, jolie moue lascive et formes désirables.
Puis, perte d'innocence dans un passage à l'acte fantasmé.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

12/08/2014

LES MOTS MANQUANTS

au magma présent de l'écriture

 

LES MOTS MANQUANTS

 

Il arrive parfois aux mots de n’en dire que le manque.

Il en est ainsi de mon actuel, aussi vide qu’asséché.

 

Je voudrais dessiner des phrases aux contours précieux,

Mais je m’éprouve comme frappé d’une soudaine inertie,

En proie au doute, à la sourde certitude de mon incapacité.

Sans cesse je me brise l’âme contre des phrases récalcitrantes,

Insatisfait à l’avance de ce que je ne saurai que si mal dire.

 

Je crois que j’attends trop de moi, et je ploie sous la déception.

Cela m’est douloureux, forcément douloureux, au-delà du trop.

Parce que des mots, même s’il s’avère souvent être les mêmes,

J’en ai plein le cœur. Mais lorsque la sève s’évapore, le mot meurt.

 

J’en suis à espérer que nul ne s’irrite jamais de mon médiocre silence.

 

P. MILIQUE

 

 

17/04/2014

AU CENTRE D'UN RIEN

souffrance psychologique.jpg

 

AU CENTRE D'UN RIEN

 

Certaines lignes ploient sous tant de souffrances...

Ce sont des lignes qui conversent au cœur de la nuit,

Éléments déchaînés de visions acides et cinglantes.

 

Elles livrent la pulpe quotidienne de sa vie telle qu'elle est

Et non telle qu'elle se donne à voir à des yeux étrangers.

Elles disent l'ultime de la mort-maladie, de la mort-décision.

Et il se sent humilié par ce qu'il traduit en échec personnel.

 

Il en est ainsi chaque fois que l'on doit se séparer de quelqu'un,

Chaque fois que l'on perd ou qu'on nous arrache quelque chose.

Mais il est chair de vie et celle-ci inclut la douleur, n'est-il pas?

 

Nul ne sait vivre sans souffrir, et c'est souffrance que de subir

Tant nous avons d'immenses besoins, terriblement écrasants.

On peut imaginer qu'elle est nécessaire à combler l'univers limité

Où s'éprouve la peur de s'égarer au cœur d'un vide, au centre d'un rien.

 

S'engage alors un terrible combat contre soi-même,

Probablement le plus vif et le plus complexe de tous.

Et d'évidence, c'est bien celui-ci qu'il s'agit de gagner.

 

P. MILIQUE

03/02/2013

LE GRAND MÉCHANT DOUX

RAI DE LUMIERE.jpeg

 

LE GRAND MÉCHANT DOUX


 

Une insondable complexité

Scelle l'intérieur de cette vie

Où, naviguant dans une atmosphère

De vide, d'artificiel et d'indifférence,

Tout paraît mort, inanimé, minéral et absurde.

 

Et je ploie en une souffrance infinie

Sous l'atroce poids ce ma culpabilité,

Cherchant refuge dans le délire halluciné,

Tout en niant l'inacceptation désespérée

D'une réalité prégnante et douloureuse,

Peuplée d'êtres maléfiques et démoniaques.

 

La tourmente au tréfonds est terrible,

Le vide de l'absence est énorme

Et la zone de silence insupportable,

Trop assourdissante finalement.

Et je pleure à n'en plus finir

Cet irrémédiable mutisme.
Quelle horreur que cette irritante faiblesse!...

 

Malgré l'ambiguïté probable des apparences,

Malgré mon goût naturel pour la provocation,

Je ne suis rien d'autre qu'un grand méchant doux

Cherchant sans discontinuer dans l'obscurité

L'infime rai de lumière qui lui suffirait

Pour rendre son existence fréquentable.

 

P. MILIQUE

13/02/2012

QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: À ma terre meurtrie

Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici.

 

 

À ma terre meurtrie
 

À ma terre meurtrie de sang et de souffrances
Berceau d’Humanité, berceau de mon enfance
Pour que cesse l’horreur des combats et des armes
Je dédie mes mots, ma révolte, mes larmes….

D’avoir ployé longtemps sous le poids du silence,
D’avoir courbé le dos sous le joug des violences,
D’avoir tremblé longtemps dans l’effroi, la terreur
Nous avons tous grandi à l’ombre de la peur…

Pour avoir réprimé dans la honte notre orgueil,
Ravalé l’amour-propre, de nos droits fait le deuil,
Refoulé la colère quand nos gorges se nouent
Nous avons enterré la dignité en nous….

Dignité retrouvée ! O rêve d’espérance !
C’est bien dans la douleur qu’a lieu ta renaissance !
N’est-il de liberté qu’au prix de barbaries ?
Et n’est-il de justice acquise sans tyrannie ?

Par le rouge des flots qui coule dans nos veines,
Et par la fulgurance des révoltes soudaines,
Par la force du peuple qui relève le front
Qui se relève enfin pour essuyer l’affront :

J’en appelle à l’amour qui fleurit dans nos cœurs
J’en appelle aux rivières de sanglots et de pleurs
J’en appelle à ces voix qui scandent levant la paume
A celles qui psalmodient des versets ou des psaumes
J’en appelle au printemps, à l’odeur du jasmin
Pour que la LIBERTE éclaire ton chemin ….
SYRIE !