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10/08/2016

CAUCHEMAR VAINCU 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CAUCHEMAR VAINCU

2

Voilà où mène, inéluctable, l'inaptitude prolongée au sommeil:
A un accablant état de fatigue, à un épuisement matinal récurrent
Exigeant un gros effort d'énergie pour prendre pied dans le jour.
Lui, il semble s’accommoder de tout cela de manière satisfaisante.
Mais il sait qu'il n'y a pas de suites cohérentes à ses cauchemars
Et que tout ça, nécessairement, va se dissoudre au contact du réel.

Tout le monde, sans guère d'exclusive, redoute d'avoir à vieillir seul!
C'est une constante crainte induisant un authentique état de fragilité!
Pour sa part, il a su ne pas se laisser envahir par le renoncement.
Il a aménagé son chemin différemment. C'est ainsi qu'il s'est autorisé
Le fol éblouissement d'une rencontre. Et c'est avec elle qu'il vieillira.

(FIN)

 

P. MILIQUE

19/12/2015

A FLEUR DE CŒUR

au magma présent de l'écriture,

 

A FLEUR DE CŒUR

L'éphémère saison des iris bleus est désormais passée.
Mais il est une chose qui saura résister jusqu'à toujours,
Au renouveau régulier des saisons, c'est mon amour pour toi.

Cet amour possède, je le sais, une force incommensurable
Dans la luminescence d'un soleil qui bouleverse tout.
J'ai conscience de cela. Conscience que mon ciel a changé.
Depuis notre rencontre, j'ai la sensibilité à fleur de cœur.
Je souris à chacun de ses regards et je me tais pour l'écouter.
Je me tiens entre rires et larmes face à toute cette beauté réunie,
Face aux rayons dardés de ce soleil fou irradiant tout d'amour.
Ce soleil inespéré qu'elle me consacre avec tant de générosité.
Jamais les mots ne me sont parus aussi inaptes à dire l'évidence:
Femme chérie, tu embrases mon amour au feu de ton intensité.

P. MILIQUE

30/06/2015

MUSE EN JACHÈRE

au magma présent de l'écriture,

 

MUSE EN JACHÈRE



La muse, espèce d'absolu dont je rêve parfois,
S'est octroyée quelques jachères bien méritées
Tant elle est fréquemment mise à contribution.
Mais confrontée à ma déception face à la page blanche,
Elle n'a su contenir davantage que ce ne pouvait être.

Parce qu'elle est au plus près de ma force de vie,
De mon envie d'ailleurs pur où déguster la beauté
Des images qui margent la vie de pure dépendance,
Il eut été dommage d'interrompre l'âme au cœur
Initiatrice d'un chemin de poésie plus doux encore.

P. MILIQUE

04/11/2014

CRÉPUSCULE FINAL 2

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CRÉPUSCULE FINAL

2

 

Il songe à l’opiniâtre sensation de malaise désormais quasi permanente qui est la sienne, inspirée par la fusion forcenée d’hallucinations cauchemardesques, aussi par la conscience évidente d’implacables lendemains. Il subit, en une sorte de chaos originel, le coup de fouet vif et cinglants des blessures qui se ravivent, déchirantes.

 

Au crépuscule de sa vie, il sait qu’il demande trop. Mais c’est un besoin. Alors, il exige.

 

Il exige l’absolu. Il le veut sublime. Jusqu’à, s’il le faut, l’apothéose mortelle et libératrice.

 

Mais le verdict de la vie lui reste obstinément hostile et défavorable et, il demeure un éternel errant malgré l’étonnante vitalité de ses cris de révolte et ce, en dépit de l’exorbitant privilège que lui octroie sa grande expérience de l’humanité, et trace avec obstination les frontières évidemment invisibles de son cœur maltraité.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

09/05/2014

PROLONGER L'INFINI

au magma présent de l'écriture,

 

PROLONGER L'INFINI

 

il arrive qu'à être éclectique absolu,

A partager une insatiable curiosité,

A tant aimer étonner et être étonné,

Un immense cadeau s'offre à nous

Qui n'est autre qu'un cadeau de la vie.

 

Dans le débridé fou de l'imaginaire,

S'installent des sentiment amoureux

Sous forme d'attachement exacerbé

Qui, à peine effleuré offre à explorer

L'ultime frontière des cœurs embrasés.

 

Pour avoir libre accès aux nuances infinies

De la nature humaine et à son équilibre,

Il faut s'octroyer les moyens de ses folies,

A prendre du plaisir, à vivre l'intense rêve,

A s'appliquer à le vivifier, à le faire fructifier.

 

Nous voilà prêts, aptes a prolonger l'infini

Par le biais d'une histoire d'amour unique.

Sans exception, chacune d'entre elle l'est!

La nôtre à cette unicité de l'être davantage.

 

P. MILIQUE

28/02/2014

J.P. NATAF EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE

(Captation Personnelle)

 

J.P.  NATAF

EN CONCERT

LE BIKINI

TOULOUSE 

2 FÉVRIER 2011

27/02/2014

J.P. NATAF EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE

(Captation Personnelle)

 

J.P.  NATAF

EN CONCERT

LE BIKINI

TOULOUSE 

2 FÉVRIER 2011

 

28/01/2014

GRAINS D’OR

au magma présent de l'écriture,

 

GRAINS D’OR

 

C’est le jeu du matin qui se pare d’ordinaire.

 

Il faut, c’est irrépressible, que je m'octroie un bonheur.

Se prend alors la lumineuse habitude d’un jour

A nouveau rompu, dans lequel je me réfugie.

 

Il est sage et bon d’écrire pour se distraire

Et faire comme s’il faisait clair.

Ne pouvoir se priver de dire,

Remarquer un fait, noter une coïncidence et consentir à penser.

Petites bêtes inutiles sur le papier, traces éternelles d’expériences

Qui n’expérimentent déjà plus rien.

 

L’individu n’est qu’une somme d’individus condamnés à vivre l’invisible présence.

Sensation rassurante à se retrouver avec facilité de l’autre côté du miroir.

 

C’est un acte commis avec toute mon âme.

Sentiment bien connu dans la résonance prolongée du langage

Quand ce n’est plus l’écriture mais la chose vivante elle-même qui palpite et gémit,

Peut-être la seule chose qui ne soit jamais venu de moi,

Pleuré, en saignant des larmes de mots.

 

Faut-il vraiment léguer aux autres cet intime fatras,

Tout détruire ou tout garder,

Préserver, enfin gravés, les grains d’or du passé ?


P. MILIQUE

02/11/2013

JULIETTE FESTIVAL PAUSE GUITARE ALBI JUILLET 2007

(Captation Personnelle)


 

JULIETTE 

 

FESTIVAL PAUSE GUITARE

 

ALBI

JUILLET 2007