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03/01/2017

DÉCALAGE HORAIRE

au magma présent de l'écriture,

 

DÉCALAGE HORAIRE



C'est sûr que le temps est relatif,
Quelqu'un l'a déjà dit je crois...

Mais d'abord, est-il vraiment?
S'agit-il de temps de plus en moins,
Ou bien du temps de moins en plus?

Pourquoi ne sommes-nous que passagers,
Missionnés sur terre pour justifier l'infini?
Pourquoi, au lieu d'être durablement installés
Dans le train de la vie, somme-nous assignés
D'en descendre à une gare non communiquée?

Dans l'impalpable éthéré de ce qui s'écoule
Liquide, le temps s'échappe entre les doigts
Comme le feraient les grains d'un sable fin
Aux reflets du soleil sur une plage exotique.

Parfois je pense que les décalages d'or errent
Tandis qu'ils ne sont que la projection fidèle
De ce qu'ils sont: une éternité effarouchée.
Dès lors, et afin que cela soit su de chacun...

C'est sûr que le temps est relatif,
Quelqu'un l'a déjà dit je crois...

Mais par ailleurs, est-il vraiment?
S'agit-il de temps de plus en moins,
Ou bien du temps de moins en plus?

P. MILIQUE

19/11/2016

LORSQUE JAILLIT L’ÉTINCELLE 2

au magma présent de l'écriture

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LORSQUE JAILLIT L’ÉTINCELLE
2
 
Il faut bien un jour tailler dans le vif des querelles.
Dire les désaccords et les incohérences flagrantes.
Ne pas s'accrocher plus à des émotions altérées,
Ne pas se cristalliser sur des bonheurs obsolètes,
Ne pas subir l'émoi majuscule d'un rare trop banal.

Parce que le malentendu est réel et l'histoire houleuse,
Tombent un jour les masques de ce que l'on avait cru
Savoir nommer. Dès lors s'installe une morne frustration.

Je n'en peux plus de ces modifications successives,
De cette série de discordances, de ce silence lourd
Qui se développe chaque jour un peu davantage,
De ces détériorations irréductibles et parasites.
(A SUIVRE...)
 
P. MILIQUE

05/10/2016

DUPES DE RIEN 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DUPES DE RIEN

6

 

   Puisque l'univers est une énigme, on peut bien admettre, là, sous nos yeux, le surgissement inopiné du nouveau et du possible, et accepter l'extraordinaire aventure de la transformation.

Une de celle qui complète sans s'acharner à contredire. L'illusion nous installe dans la présence abreuvée d'un autre ici et maintenant avec lequel on se sent, à l'immédiat, en totale résonance dont on apprécie l'harmonie d'ensemble et la singulière beauté.

Cet moment-là est pur d'instantanée connivente.

Parce que l'on s'est proposé accessible à l'éblouissement. Position nouvelle et privilégiée.

Il a suffi de lui laisser la bride sur le cou pour que l'imagination gambade et bouleverse la raison.

Pour qu'elle disperse nos certitudes.

Sous nos yeux maintenant, quelque chose de magique distille l'étonnement dans notre décor familier, imposant le respect. Formes similaires dans leurs différences qui, d'un coup, étonnent la vie.

Une illusion peut-être...

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

06/09/2016

RÉCEPTIVITÉ MAXIMALE 3

HORIzON EMBRASé.jpg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

RÉCEPTIVITÉ MAXIMALE

3

C'est une chance inespérée que d'installer ce climat délicieux
Cette harmonie naturelle, cette nouvelle source d'émotions
Qui éclaire d'un regard autre dans lequel tout peut se lire.
Source qu'il faut espérer inépuisable tant elle offre de ferveur
A un quotidien si médiocre, si grouillant d'aventures minuscules,
Tant elle détermine sa propre identité dans le désordre du monde.

S'appliquer à ne jamais assécher les richesses de cette source-là,
Mais tout au contraire y puiser, sans modération, la force cachée.

Au frémissement d'un échange vit un bel enthousiasme
Qu'il est hors de question de tempérer, véritable joyau
Taillé sur mesure qui luit jusque-là où le regard se perd.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

26/08/2016

NOUVELLES PERSPECTIVES

au magma présent de l'écriture,

 

NOUVELLES PERSPECTIVES



A force de nourrir la détestation de soi-même,
Il est difficile d'éliminer le trouble désagréable
Provoqué par l'amoncellement de menaces
Le plus souvent saisissantes d'âcre laideur.

C'est toutefois en l’occurrence d'un mélange détonnant,
Aux effets secondaires insoupçonnés capables de proposer
La conciliation avec l'ordre imprécis d'un monde convulsé,
Que s'offre la beauté touchante de nouvelles perspectives
Installant, imprévisibles, de la lumière au profond des yeux.

P. MILIQUE

14/04/2016

ULTIME RANDONNÉE 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ULTIME RANDONNÉE
6

Edgardo?


Oui!


Je suis heureux d'être avec toi tout de suite, tu sais!


Moi aussi Greg.


Oui, parce que c'est un bon moment. Une vraie accalmie dans un quotidien qui n'a rien de bien excitant actuellement. Tu sais, je peux bien te le dire à toi: Loucine et moi, ça ne va pas très fort. Une sorte de lassitude, de tension insidieuse s'est installée entre nous. Oh, rien d'extraordinaire ni peut-être même de très alarmant mais, si tu veux, il y a désormais comme... comme de la distance entre nous.


Et quoi Greg! Qu'y a-t-il d'étonnant là-dedans? C'est une chose courante, non? Naturelle presque dans la vie d'un couple. J'allais dire... Allez, j'ose: d'un vieux couple!


Ne plaisante pas avec ça s'il te plaît, ça n'est pas drôle! Le fossé qui s'est peu à peu creusé n'est pas anecdotique. Pas plus qu'il n'est une vue de l'esprit. Il est bien réel et je n'y comprend rien.


C'est peut-être trop superficiel pour qu'il y est quelque chose à comprendre.


A chaque fois que je tente d'engager le dialogue avec elle, elle s'énerve aussitôt et m'invective de propos rageurs. Une attitude agressive, peut-être hostile même, que je ne lui ai jamais connue et qui ne lui ressemble vraiment pas, tu peu me croire!


Là Greg, peut-être bien que tu m'expose non pas la réalité des choses, mais ta perception des choses, non?

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

20/03/2016

NAUFRAGE

au magma présent de l'écriture,

 

NAUFRAGE


L'image de ce qui fut son plus bel amour n'est plus
Rendue invisible par l'inexorable tumulte de la vie,
Inapte à la moindre douceur dans l'accablant désert
Qui vient, infertile, d'assécher son cœur pour toujours.

Les caractères puissants peu à peu se carambolent
Et se blessent au mortel d'un silence qui s'installe...
Les voies empruntées n'étaient pas exacte pureté,
Elles n'étaient pas mensonges coupables non plus.

Il s'engloutit dans un présent qui vire au naufrage,
Avec l'âcre plausibilité qu'il en crève rapidement.

P. MILIQUE

08/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

5

Je vois bien à son attitude qu'il ne dira pas le contraire. Peut-être a-t-il tenté de se réprimer, mais peine perdue. Eliott rit!

-- Et ça y est, c'est reparti! Décidément, tu ne m'épargnera rien toi. Rien ne t'arrêteras donc jamais, incorrigible profond que tu es? Le ridicule, tu en as déjà entendu parler?

J'adore! Sa dernière répartie est d'une telle drôlerie.
Je suis allé me servir un café, puis je suis revenu m'installer face à lui.
L'instant présent est d'une troublante simplicité. Il transporte, dirait-on, la même intonation silencieuse que celle d'un livre au moment où on l'ouvre. Il n'empêche qu'il règne ici une fièvre adoucie d'un calme satiné. Douce mélodie qui nécessite l'impératif de parer de mots justes d'aussi belles sensations.

(A SUIVRE...)

P. MILIQUE

10/11/2015

FAIRE SEMBLANT 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FAIRE SEMBLANT

3

Quelquefois, il en a assez de faire semblant...

Il mène une lutte sans merci aux émotions complexes
Qui le tourmentent jusqu'à le faire vomir d'angoisses,
Et laisse s'installer le doute par pur plaisir des mots,
Dans des confidences sibyllines à l'issue ambiguë
Juste parce qu'il vient d'apercevoir la mesure irréelle,
La malédiction envoûtante d'une histoire sans amour.

Çà sert à quoi ce sentiment d'inatteignable,
Pour fabriquer des nuits tendres, si tendres?...
Ça sert à quoi de faire croire que l'on aime
Alors que, l'histoire le dit, on n'a jamais su?...
Quand la perspective vacille, le pire est certain!
Il ne reste plus que l'illusion de faire semblant.

(FIN)

 

P. MILIQUE

14/02/2015

DISPARAITRE DANS LE PRÉVISIBLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

DISPARAITRE DANS LE PRÉVISIBLE

1

Il en est depuis toujours ainsi: jamais de temps mort. Aucun.
Chaque année, une année s’ajoute aux autres, comme pour tisser
L’immense et inéluctable toile d’araignée du temps commun.

Fragment par fragment, chacune ne se clôt que pour offrir encore
La potentialité d’une nouvelle naissance qui installera une passerelle
Entre l’enfance qui s’éloigne, sereine, et le futur ombré d’inquiétudes.

L’imagination est ainsi faite qu’elle autorise de multiples engouements.
Le temps s’ébroue d’éclats de vie exaltés où palpite l’âme prête à l’osmose,
Énergie solaire qui donne souffle à s’ouvrir au monde jusqu’à se révéler.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

29/01/2015

ULTIME DÉPART 1

au magma présent de l'écriture,

 

ULTIME DÉPART

1

Rien de plus essentiel dans son aujourd'hui
Que la disparition de son Père. Départ ultime.

«Il faut bien mourir un jour»
Admet l'Homme face au destin.
Affligeante platitude. Banalité proférée.
Et puis aussi, lourde obscénité déplacée.
Angoisse sourde. Mort par arrêt de la vie.
Torrent de larmes anesthésiant la perte.
Mensonge répété depuis toujours consistant
A faire croire que l'on sait formuler la mort.

Nous avons beau faire comme si elle n'existait pas
Et laisser s'installer cette illusion en continuant,
Lorsque la mort nous saute ainsi à la figure,
A mener une vie couverte d'épais artifices,
Que ce soit sous la forme d'une maladie grave
Invalidant un proche ou annulant l'être aimé,
Les coups de boutoir de l'existence nous obligent,
Un jour, à laisser de côté notre pâle insouciance,
Nos petites lâchetés et nos esquives continuelles.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

06/01/2015

LA HOULE 1

au magma présent de l'écriture,

 

LA HOULE

1

La traque à la métaphore doit se perpétué à longueur de lignes.

L'onirisme et sa dissémination tentaculaire à ce grand mérite d'autoriser beaucoup de choses.

Et d'en proposer une multitude d'autres.

Elles obligeront à faire l'effort de franchir quelques balises d'un imaginaire bien singulier.

Il convient de ne surtout pas hésiter à le faire, afin de s'offrir le possible d'un éclairage mutuel.

Comment ne pas considérer immédiatement
Aux plages urbaines désolantes d'incongruité
Puisqu'elles sont installées, c'est cliché de le dire,
Là où la mer et le ciel sont loin. Là où l'air manque.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE