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27/04/2014

CI-GÎT

au magma présent de l'écriture,

 

CI-GÎT

 

Je vous parle d'un temps que les post soixante-huitard....

 

Il fut un temps béni d'adolescence où des jeunes braillards

Gueulaient debout sur des barricades lacrymogéno-enfumées

Une utopie aux atouts irrévérencieux et séducteurs:

"Il est interdit d'interdire!"

 

Comment est-il possible de les retrouver, puisqu'il s'agit d'eux,

Désormais engoncés dans leurs petits costumes de grands bourgeois,

Afficher, avec toute la morve obscène dont ils drapent leur quotidien

Une sorte de "Autorisons l'inadmissible" aux relents nauséabonds.

 

Ils nous avaient pourtant prévenu: "Le changement c'est maintenant."

 

P. MILIQUE

28/02/2014

J.P. NATAF EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE

(Captation Personnelle)

 

J.P.  NATAF

EN CONCERT

LE BIKINI

TOULOUSE 

2 FÉVRIER 2011

27/02/2014

J.P. NATAF EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE

(Captation Personnelle)

 

J.P.  NATAF

EN CONCERT

LE BIKINI

TOULOUSE 

2 FÉVRIER 2011

 

10/01/2014

CI-GÎT

INTERDIT.jpg

 

CI-GÎT

 

Je vous parle d'un temps que les post soixante-huitard n'ont pas connu...

 

Il fut un temps béni d'adolescence où des jeunes braillards

Gueulaient debout sur des barricades lacrymogéno-enfumées

Une utopie aux atouts irrévérencieux et séducteurs:

"Il est interdit d'interdire!"

 

Comment est-il possible de les retrouver, puisqu'il s'agit d'eux,

Désormais engoncés dans leurs petits costumes de grands bourgeois,

Afficher, avec toute la morve obscène dont ils drapent leur quotidien

Une sorte de "Autorisons l'inadmissible" aux relents nauséabonds.

 

Ils nous avaient pourtant prévenu: "Le changement c'est maintenant."

 

P. MILIQUE

29/09/2013

JEAN-MARC LE BIHAN: LE PARLEUR D'AURILLAC

 

JEAN-MARC LE BIHAN

LE PARLEUR D'AURILLAC


Soudain, dans la rue animée, le silence se fit....

Un inconnu, et sont discours touchant de vérité, croisé lors de notre tournée dans les rues d'Aurillac... Mr Jean Marc Le Bihan, s'il vous plait.

11/07/2013

LEO FERRE: "LE CHIEN"

 

LEO FERRE

"LE CHIEN"

 

Recital Au Theatre Des Champs Elysees de Leo Ferre.

28/04/2013

Michel DEGUY : "JE NE PEUX MÊME PAS VOUS DIRE LA VERITE"

Michel DEGUY 

  "JE NE PEUX MÊME PAS VOUS DIRE LA VERITE"

Lu par Christian Blanc

Extrait du recueil A ce qui n'en finit pas, Editions du Seuil, 1995

 

« Météore traçant de furieuses ellipses,

 

Impalpable entrechoc de mondes emboutis,

 

Cailloux jetés, poussiers, silex, micas et gypses,

 

Humoresques rumeurs, sanglots et sacristis

 

Emportés dans la pure avidité de dire

 

L’un comme l’autre et le tout à foison.

 

 

 

Devant nous s’ingéniant à pincer une lyre

 

Enharmonique avec cadences de raison

 

Grave et gaie tour à tour dans la gorge moulue,

 

Ubéreuse des sucs de sa conjugaison

 

Y verse à la façon d’une muse goulue. »

 

 

 

Extrait de « Michel DEGUY » de Jean-Luc NANCY

 

« Ami fidèle, peut-être parce que Michel est fidèle à lui-même, ou peut-être parce qu’il est quelqu’un qui vénère le sentiment de l’amitié et sait être ami. »

 

 

Extrait de « Le poète est poète, est poète, est poète » de Naciej NIERMIEC

 

 

 

Extraits choisis par Hélène BLESKINE

 

 

Prise de son, montage : Julien DOUMENC et Pierre HENRY 

 

 

Réalisation : Michel SIDOROFF

 

 

Assistante à la réalisation : Laure-Hélène PLANCHET

27/04/2013

Michel DEGUY : "L'AMOUR PLUS FORT QUE LA MORT"

 

Michel DEGUY 

  "L'AMOUR PLUS FORT QUE LA MORT, QU'EST-CE QUE CA VEUT DIRE"

LU PAR

MICHEL FAVORY

Extrait du recueil A ce qui n'en finit pas, Editions du Seuil, 1995

 

 

 

« Météore traçant de furieuses ellipses,

 

Impalpable entrechoc de mondes emboutis,

 

Cailloux jetés, poussiers, silex, micas et gypses,

 

Humoresques rumeurs, sanglots et sacristis

 

Emportés dans la pure avidité de dire

 

L’un comme l’autre et le tout à foison.

 

 

 

Devant nous s’ingéniant à pincer une lyre

 

 

Enharmonique avec cadences de raison

 

 

Grave et gaie tour à tour dans la gorge moulue,

 

 

Ubéreuse des sucs de sa conjugaison

 

 

Y verse à la façon d’une muse goulue. »

 

 

 

Extrait de « Michel DEGUY » de Jean-Luc NANCY

 

 

 

« Ami fidèle, peut-être parce que Michel est fidèle à lui-même, ou peut-être parce qu’il est quelqu’un qui vénère le sentiment de l’amitié et sait être ami. »

 

 

Extrait de « Le poète est poète, est poète, est poète » de Naciej NIERMIEC


 

Extraits choisis par Hélène BLESKINE

 

Prise de son, montage : Julien DOUMENC et Pierre HENRY 

 

Réalisation : Michel SIDOROFF

 

Assistante à la réalisation : Laure-Hélène PLANCHET

26/04/2013

Michel DEGUY : "BIEN ASSEZ TÔT VIENDRA LE SOUPIR PROFOND"

 

Michel DEGUY 

  "BIEN ASSEZ TÔT VIENDRA LE SOUPIR PROFOND"

Lu par Christian BLANC

 

 

 

Extrait du recueil A ce qui n'en finit pas, Editions du Seuil, 1995

 

« Météore traçant de furieuses ellipses,

 

Impalpable entrechoc de mondes emboutis,

 

Cailloux jetés, poussiers, silex, micas et gypses,

 

Humoresques rumeurs, sanglots et sacristis

 

Emportés dans la pure avidité de dire

 

L’un comme l’autre et le tout à foison.

 

 

 

Devant nous s’ingéniant à pincer une lyre

 

Enharmonique avec cadences de raison

 

Grave et gaie tour à tour dans la gorge moulue,

 

Ubéreuse des sucs de sa conjugaison

 

Y verse à la façon d’une muse goulue. »

 

Extrait de « Michel DEGUY » de Jean-Luc NANCY

 

 

 

« Ami fidèle, peut-être parce que Michel est fidèle à lui-même, ou peut-être parce qu’il est quelqu’un qui vénère le sentiment de l’amitié et sait être ami. »

 

Extrait de « Le poète est poète, est poète, est poète » de Naciej NIERMIEC

 

Extraits choisis par Hélène BLESKINE

Prise de son, montage : Julien DOUMENC et Pierre HENRY 

Réalisation : Michel SIDOROFF

Assistante à la réalisation : Laure-Hélène PLANCHET

20/04/2013

LUDOVIC JANVIER: "DIRE BLEU"

 

LUDOVIC JANVIER

"DIRE BLEU"

Lu par Sylvia BERGE

Extrait de Doucement avec l’ange, Gallimard, 2001


Ludovic Janvier, d’ascendance haïtienne et française, est né à Paris en 1934. Il y vit depuis le plus clair de son temps. L’envie d’écrire est chez lui très ancienne, remontant à l’adolescence. Le parcours public commence par une réflexion sur le Nouveau Roman (Une parole exigeante, 1964) et surtout deux essais consacrés à l’œuvre de Samuel Beckett (Pour Samuel Beckett, 1966, et Beckett par lui-même, 1969) avec lequel il traduit de l’anglais D’un ouvrage abandonné (1967) et Watt (1968). En somme, une lente préface à la vie d’écrivain.

C’est avec La Baigneuse, roman (1968), qu’il s’engage tout à fait dans l’écriture de la parole. S’ensuivront deux fictions cruciales : Naissance et Monstre, va. Puis son goût pour l’écart et sa passion de l’instantané le conduisent vers le poème (La mer à boire, Doucement avec l’ange, Une poignée de monde) et la nouvelle (Brèves d’amour), deux formes plus fidèles à la vitesse de l’émotion.

À partir de là, conscient d’écrire pour la voix et de situer son travail hors les genres, il continue son va-et-vient entre prose et poésie. Avec pour mot d’ordre cette poignée de vers :

 

Respirer mis à part

le plus clair de ta vie

passe à chercher les mots

qui diront comme ils peuvent

le plus clair de ta vie

respirer mis à part

 

Poèmes choisis par Sophie NAULEAU

Prise de son, montage: Serge RISTICistic, Manon HOUSSIN

Assistant à la réalisation: Guy PEYRAMANCE

Réalisation: Marguerite GATEAU

19/04/2013

LUDOVIC JANVIER: "VU LES FONTAINES DE FRAICHEUR ... BON D'ACCORS ALLEZ JE RESTE"

 

LUDOVIC JANVIER

"VU LES FONTAINES DE FRAICHEUR ... BON D'ACCORS ALLEZ JE RESTE"

 

Poème de LUDOVIC JANVIER

Lu par HERVE PIERRE

 

Extrait de Une poignée de monde, Gallimard, 2006

 

Ludovic Janvier, d’ascendance haïtienne et française, est né à Paris en 1934. Il y vit depuis le plus clair de son temps. L’envie d’écrire est chez lui très ancienne, remontant à l’adolescence. Le parcours public commence par une réflexion sur le Nouveau Roman (Une parole exigeante, 1964) et surtout deux essais consacrés à l’œuvre de Samuel Beckett (Pour Samuel Beckett, 1966, et Beckett par lui-même, 1969) avec lequel il traduit de l’anglais D’un ouvrage abandonné (1967) et Watt (1968). En somme, une lente préface à la vie d’écrivain.

C’est avec La Baigneuse, roman (1968), qu’il s’engage tout à fait dans l’écriture de la parole. S’ensuivront deux fictions cruciales : Naissance et Monstre, va. Puis son goût pour l’écart et sa passion de l’instantané le conduisent vers le poème (La mer à boire, Doucement avec l’ange, Une poignée de monde) et la nouvelle (Brèves d’amour), deux formes plus fidèles à la vitesse de l’émotion.

À partir de là, conscient d’écrire pour la voix et de situer son travail hors les genres, il continue son va-et-vient entre prose et poésie. Avec pour mot d’ordre cette poignée de vers :

 

Respirer mis à part

le plus clair de ta vie

passe à chercher les mots

qui diront comme ils peuvent

le plus clair de ta vie

respirer mis à part

 

Poèmes choisis par Sophie NAULEAU

Prise de son, montage: Serge RISTICistic, Manon HOUSSIN

Assistant à la réalisation: Guy PEYRAMANCE

Réalisation: Marguerite GATEAU

18/04/2013

JACQUES DUPIN : « ECRIRE DE FROID »

 

JACQUES DUPIN 

« ECRIRE DE FROID »

 

Poème de Jacques DUPIN

Lu par Marie-Sophie FERDANE

 

Echancré, POL, 1991

 

Jacques DUPIN est né en 1927 à Privas, en Ardèche. Il vit à Paris depuis 1944. Marqué par sa rencontre avec René Char, en 1947, il est l’un des fondateurs de la revue L’Éphémère, en 1966, aux côtés d’André du Bouchet, Yves Bonnefoy, Gaëtan Picon, Louis-René des Forêts, Michel Leiris et Paul Celan. Liés aux plus grands artistes de son temps, Jacques Dupin devient, en 1956, directeur de la galerie Maeght continuée par la galerie Lelong en 1981. Critique d’art, il a consacré de nombreux essais aux peintres contemporains. Sa poésie, sans compromis ni nostalgie, est une profération sans prophétie ni message, un surgissement d’autant plus brutal qu’il ne se soucie pas de ses ravages. Pour preuve ces « Fragmes » tirés d’Échancré, 1991. Ou encore Contumace (1986), Les mères (1986), Le grésil (1996), Coudrier (2006)…

 

Poèmes choisis par Sophie NAULEAU

Prise de son, montage, mixage : Bruno MOURLAN, Philippe CARMINATI

Assistant à la réalisation : Benjamin HU

Réalisation : Laure EGOROFF