01/02/2014
AU PAYS DU BONHEUR 1
AU PAYS DU BONHEUR
1
Et voilà qu’une année supplémentaire…
Un an de plus à perdre candeur naturelle,
Et identité floue en victime non consentante.
Un an de plus à explorer les couloirs obscurs
Et les affres d’une humanité peu conciliante.
Cocktail détonant aux effets incontrôlables.
Mais je te sais débordante de cette ténacité féminine
Qui au quotidien t’incite à congédier l’inutile latent,
A décanter le tout-venant présent de sa part d’essentiel,
Et à poursuivre de ton assiduité les choses importantes
Qui font le sel de la vie, parce qu’en leur intérieur
De quelques-unes d’entre elles sont tapies des merveilles.
Donc vas-y, hurle la rage qui te fouailles les entrailles,
Émancipe-toi jusqu’au plus doré de l’ultime vertige.
Femme unique, parfois rêveuse et romantique,
Tu es aussi spontanée et innervée de passions
Qui t’aident à occuper le vide de vision neuve
Et à exalter en ton tréfonds un appétit insatiable
Sur fond de frémissements aux ressacs d’infini
Pointant un nouvel absolu d’une radicale beauté.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:10 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriturepaysan, bonheur, année, supplément, supplémentaire, an, perdrecandeur, naturel, identité, flou, victime consentante, explorateur, esploration, couloir, obscurité, affres, humanité, ponciliant, conciliation, cocktail, détonner, effets, incontrôlable, déborder, ténacité, féminine, féministe, femen, qotidien, inciter, incitation, congédier, inutile, latence, latent, décanter, tout-venant, présent, présenter, partiel, essence, poursuivre, poursuite, assiduité, chose, importance, le sel de la vie, intérieur, intérioriser, huler
11/03/2012
L'AVEU DANS SA FËLURE
L'AVEU DANS SA FËLURE
Il est dans le malheur de l'écriture.
Cela vient chez lui, toujours, d'un absolu mal à dire.
Mais au bout de la dérive,
Il est une victime consentante
De la difficulté de la mise en mots.
Il faudrait qu'il sache se contenter d'un langage silencieux,
Seulement verbalisé au contact imperceptible de l'ordinaire.
Au lieu de cela,
Il s'anéantit dans de désespérantes circonvolutions cérébrales.
Sous le fallacieux prétexte qu'il a beaucoup de néant à combler,
Tout semble épouser la trajectoire
D'une fuite éperdue, désespérée.
Une fuite qui l'aide à ne pas perdre pied dans la masse croupissante et fétide de ce qui est.
Donc, inlassable, il livre un duel à la tranquille indifférence des mots.
Il s'arrête un instant -- ou davantage --
Auprès de chacun d'eux,
Les soupesant comme pour une expertise.
Entre eux et lui, c'est comme un intense corps à cœur.
Il est un artisan qui œuvre avec une obstination et une impertinence brûlantes de tenter l'impossible.
Rêves ouverts sur un insondable de feu et de lumière.
Et que reste-t-il au final de la seule réalité qu'il ait vraiment vécu ?
Seulement l'aveu qui cache ses belles larmes de sang gracieux,
D'une fêlure hagarde qui se fige et se sèche.
Amen !
Âme--Haine...
P. MILIQUE
06:32 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'éciture, aveu, fêlure, malheur, écriture, absolu, dérive, victime consentante, difficulté, mise ne mots, savoir se contenter, langage silencieux, verbaliser, imperceptible, ordinaire, s'anéantir, désespérant, circonvolution céré brale, prétexte fallacieux, un néant à combler, épouser la trajectoire, fuite éperdue, ne pas perdre pied, masse croupissante, fétide, tranquille indifférence, s'arrêter un instant, soupeser, expertise, intensité, corps à coeur, artisan, oeuvrer, obstination, impertinence, brûlure, tenter l'impossible, rêve, ouverture, insondable, feu, lumière, réalité, vivre, larme de sang, gracieux, hagard, se figer