01/02/2014
AU PAYS DU BONHEUR 1
AU PAYS DU BONHEUR
1
Et voilà qu’une année supplémentaire…
Un an de plus à perdre candeur naturelle,
Et identité floue en victime non consentante.
Un an de plus à explorer les couloirs obscurs
Et les affres d’une humanité peu conciliante.
Cocktail détonant aux effets incontrôlables.
Mais je te sais débordante de cette ténacité féminine
Qui au quotidien t’incite à congédier l’inutile latent,
A décanter le tout-venant présent de sa part d’essentiel,
Et à poursuivre de ton assiduité les choses importantes
Qui font le sel de la vie, parce qu’en leur intérieur
De quelques-unes d’entre elles sont tapies des merveilles.
Donc vas-y, hurle la rage qui te fouailles les entrailles,
Émancipe-toi jusqu’au plus doré de l’ultime vertige.
Femme unique, parfois rêveuse et romantique,
Tu es aussi spontanée et innervée de passions
Qui t’aident à occuper le vide de vision neuve
Et à exalter en ton tréfonds un appétit insatiable
Sur fond de frémissements aux ressacs d’infini
Pointant un nouvel absolu d’une radicale beauté.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:10 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriturepaysan, bonheur, année, supplément, supplémentaire, an, perdrecandeur, naturel, identité, flou, victime consentante, explorateur, esploration, couloir, obscurité, affres, humanité, ponciliant, conciliation, cocktail, détonner, effets, incontrôlable, déborder, ténacité, féminine, féministe, femen, qotidien, inciter, incitation, congédier, inutile, latence, latent, décanter, tout-venant, présent, présenter, partiel, essence, poursuivre, poursuite, assiduité, chose, importance, le sel de la vie, intérieur, intérioriser, huler
05/12/2013
GÉRER SA HONTE 1
GÉRER SA HONTE
1
Si tu m’aimes, comme tu n’as de cesse de le répéter au vent,
Accepte, le cœur large ouvert, ce modeste geste de contribution.
Accepte-le, cela me redonnera le courage de croiser ton regard,
Accepte-le afin que je revive auprès de toi l’inespéré de toujours,
Qui, au fil décanté des jours, m’aidera à oublier le rien devenu.
Certes, il est de notoriété publique que l’amour ne saurait se résumer
A de basses manœuvres de logistique ordinaire riches d’aucune valeur
Même si tout un chacun sait à combien d’obscènes guerres querelleuses,
D’actions perturbatrices et destructrices elles peuvent s’abaisser parfois.
Et voilà que tout d’un coup je m’éprouve reprendre place auprès de toi.
La maladie outrancière, l’épuisement, l’irréfragable combat morphinique,
Aura fait de moi, je m’en rends bien compte, un être confus et incohérent.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:02 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, gérer, honte, aimer, n'avoir de cesse, répéter, répétition, accepter, coeur, largesse, ouvert, ouverture, modestie, gestuelle, contribution, contribuer, redonner, courage, croiser son regard, revivre, après de toi, inespérée, toujours, au fil, décanter, décantation, journalier, aider, oublier, rien, devenir, de notoriété publique, l'amour, savoir, se résumer, bassesse, manoeuvre, logistique, ordinaire, riche, rancune, valeur, voliser, valeureux, chacun, obscène, guerre, querelleur, action
18/05/2013
ROBERTO JUARROZ "POESIE VERTICALE" ---- " NOUS SOMMES EN FILE… "
ROBERTO JUARROZ
POESIE VERTICALE
" NOUS SOMMES EN FILE… "
Lu par Chistian BLANC
Extraits de Poésie Verticale, Fayard, 1989
Traduit de l'espagnol par Roger MUNIER
« Chaque poème de Roberto Juarroz, écrit Octavio Paz, est une surprenante cristallisation verbale : le langage réduit à une goutte de lumière ». Sous ce seul titre de « Poésie verticale », Juarroz, qui naquit en Argentine en 1925 et y mourut soixante-dix ans plus tard, a rangé la quasi-totalité de son œuvre poétique. Dans une langue intimement décantée, mais ô combien corporelle et sous haute tension, Juarroz explore ce qui ne se laisse pas explorer : l’incertitude d’exister, l’étrangeté de toute réalité et le vide inhérent au métier de vivre.
Philippe GARNIER
Extraits choisis par Philippe GARNIER
Prise de son, montage : Julien DOUMENC et Pierre HENRY
Réalisation : Michel SIDOROFF
Assistante à la réalisation : Laure-Hélène PLANCHET
23:09 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, patrick milique, philippe garnier, roberto juarroz, poésie verticale, louis arène, épeler, catherine sauval, robert munier, espagnol, traduire, octavio pas, cristallisation, langage, argentine, aimer, mourir, décanter, corporel, haute tension, explorer, incertitude, étranger, julien doumenc, pierre henry, michel sidoroff, laure-hélène planchet, thierry hancisse, règler, doigter, bouture, mort, morale, insulter, mettre au pas, frontière, dégueulasse, maladroit, tramwaynrêver, remettre en lacenrendre la monnaie, espacer, tailler un costard, désertique, michel favory, adeline d'hermy, coraly zahonero, manu chao, hispanisant, rythmes cubains, christian blanc
17/05/2013
ROBERTO JUARROZ "POESIE VERTICALE" ---- " IL EST DES MESSAGES DONT LE DESTIN EST LA PERTE..."
ROBERTO JUARROZ
"POESIE VERTICALE"
" IL EST DES MESSAGES DONT LE DESTIN EST LA PERTE..."
Lu par Coraly ZAHONERO
suivi de
« PEUT-ÊTRE RESTERONS-NOUS FIXES SUR UNE PENSEE »
Lu par Clément HERVIEU-LEGER
Extraits de Poésie Verticale, Fayard, 1989
Traduit de l'espagnol par Roger MUNIER
« Chaque poème de Roberto Juarroz, écrit Octavio Paz, est une surprenante cristallisation verbale : le langage réduit à une goutte de lumière ». Sous ce seul titre de « Poésie verticale », Juarroz, qui naquit en Argentine en 1925 et y mourut soixante-dix ans plus tard, a rangé la quasi-totalité de son œuvre poétique. Dans une langue intimement décantée, mais ô combien corporelle et sous haute tension, Juarroz explore ce qui ne se laisse pas explorer : l’incertitude d’exister, l’étrangeté de toute réalité et le vide inhérent au métier de vivre.
Philippe GARNIER
Extraits choisis par Philippe GARNIER
Prise de son, montage : Julien DOUMENC et Pierre HENRY
Réalisation : Michel SIDOROFF
Assistante à la réalisation : Laure-Hélène PLANCHET
23:10 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, patrick milique, philippe garnier, roberto juarroz, poésie verticale, louis arène, épeler, catherine sauval, robert munier, espagnol, traduire, octavio pas, cristallisation, langage, argentine, aimer, mourir, décanter, corporel, haute tension, explorer, incertitude, étranger, julien doumenc, pierre henry, michel sidoroff, laure-hélène planchet, thierry hancisse, règler, doigter, bouture, mort, morale, insulter, mettre au pas, frontière, dégueulasse, maladroit, tramwaynrêver, remettre en lacenrendre la monnaie, espacer, tailler un costard, désertique, michel favory, adeline d'hermy, coraly zahonero, manu chao, hispanisant, rythmes cubains
16/05/2013
ROBERTO JUARROZ, POESIE VERTICALE : "UNE DES RAISONS MAJEURE DU VOYAGE…"
ROBERTO JUARROZ
POESIE VERTICALE
"UNE DES RAISONS MAJEURE DU VOYAGE…"
Lu par Michel FAVORY
Suivi de
"D'UNE CARRIERE QUI N'EXISTE PAS…"
Lu par Adeline D’HERMY
Extraits de Poésie Verticale, Fayard, 1989
Traduit de l'espagnol par Roger MUNIER
« Chaque poème de Roberto Juarroz, écrit Octavio Paz, est une surprenante cristallisation verbale : le langage réduit à une goutte de lumière ». Sous ce seul titre de « Poésie verticale », Juarroz, qui naquit en Argentine en 1925 et y mourut soixante-dix ans plus tard, a rangé la quasi-totalité de son œuvre poétique. Dans une langue intimement décantée, mais ô combien corporelle et sous haute tension, Juarroz explore ce qui ne se laisse pas explorer : l’incertitude d’exister, l’étrangeté de toute réalité et le vide inhérent au métier de vivre.
Philippe GARNIER
Extraits choisis par Philippe GARNIER
Prise de son, montage : Julien DOUMENC et Pierre HENRY
Réalisation : Michel SIDOROFF
Assistante à la réalisation : Laure-Hélène PLANCHET
23:07 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, patrick milique, philippe garnier, roberto juarroz, poésie verticale, louis arène, épeler, catherine sauval, robert munier, espagnol, traduire, octavio pas, cristallisation, langage, argentine, aimer, mourir, décanter, corporel, haute tension, explorer, incertitude, étranger, julien doumenc, pierre henry, michel sidoroff, laure-hélène planchet, thierry hancisse, règler, doigter, bouture, mort, morale, insulter, mettre au pas, frontière, dégueulasse, maladroit, tramwaynrêver, remettre en lacenrendre la monnaie, espacer, tailler un costard, désertique, michel favory, adeline d'hermy
15/05/2013
ROBERTO JUARROZ "POESIE VERTICALE" ---- " UN JOUR VIENDRA..."
ROBERTO JUARROZ
POESIE VERTICALE
" UN JOUR VIENDRA..."
Lu par THIERRY HANCISSE
Extraits de Poésie Verticale, Fayard, 1989
Traduit de l'espagnol par Roger MUNIER
« Chaque poème de Roberto Juarroz, écrit Octavio Paz, est une surprenante cristallisation verbale : le langage réduit à une goutte de lumière ». Sous ce seul titre de « Poésie verticale », Juarroz, qui naquit en Argentine en 1925 et y mourut soixante-dix ans plus tard, a rangé la quasi-totalité de son œuvre poétique. Dans une langue intimement décantée, mais ô combien corporelle et sous haute tension, Juarroz explore ce qui ne se laisse pas explorer : l’incertitude d’exister, l’étrangeté de toute réalité et le vide inhérent au métier de vivre.
Philippe GARNIER
Extraits choisis par Philippe GARNIER
Prise de son, montage : Julien DOUMENC et Pierre HENRY
Réalisation : Michel SIDOROFF
Assistante à la réalisation : Laure-Hélène PLANCHET
23:51 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, philippe garnier, roberto juarroz, poésie verticale, louis arène, épeler, catherine sauval, robert munier, espagnol, traduire, octavio pas, cristallisation, langage, argentine, aimer, mourir, décanter, corporel, haute tension, explorer, incertitude, étranger, julien doumenc, pierre henry, michel sidoroff, laure-hélène planchet, thierry hancisse, règler, doigter, bouture, mort, morale, insulter, mettre au pas, frontière, dégueulasse, maladroit, tramwaynrêver, remettre en lacenrendre la monnaie, espacer, tailler un costard
14/05/2013
ROBERTO JUARROZ, "POESIE VERTICALE"
ROBERTO JUARROZ
"POESIE VERTICALE"
« IL EST DES HABITS QUI DURENT PLUS QUE L'AMOUR...»
Lu par Louis ARENE
Suivi de:
« L’HOMME EPELLE SA FATIGUE...»
Lu par Catherine SAUVAL
Extraits de Poésie Verticale, Fayard, 1989
Traduit de l'espagnol par Roger MUNIER
« Chaque poème de Roberto Juarroz, écrit Octavio Paz, est une surprenante cristallisation verbale : le langage réduit à une goutte de lumière ». Sous ce seul titre de « Poésie verticale », Juarroz, qui naquit en Argentine en 1925 et y mourut soixante-dix ans plus tard, a rangé la quasi-totalité de son œuvre poétique. Dans une langue intimement décantée, mais ô combien corporelle et sous haute tension, Juarroz explore ce qui ne se laisse pas explorer : l’incertitude d’exister, l’étrangeté de toute réalité et le vide inhérent au métier de vivre.
Philippe GARNIER
Extraits choisis par Philippe GARNIER
Prise de son, montage : Julien DOUMENC et Pierre HENRY
Réalisation : Michel SIDOROFF
Assistante à la réalisation : Laure-Hélène PLANCHET
23:32 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, philippe garnier, roberto juarroz, poésie verticale, louis arène, épeler, catherine sauval, robert munier, espagnol, traduire, octavio pas, cristallisation, langage, argentine, aimer, mourir, décanter, corporel, haute tension, explorer, incertitude, étranger, julien doumenc, pierre henry, michel sidoroff, laure-hélène planchet
09/04/2013
LE RESCAPE PRECAIRE 4
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
LE RESCAPE PRECAIRE
4
Dans un accès de folle lucidité, une féroce envie lui propose l'irréparable,
Et il comprend qu'il lui faut maintenant s'affranchir de cet insoutenable.
Il doit faire taire cette souffrance qui l'obsède, en tuant la douleur. Vite !
Alors, poussé par un émouvant salut, il convoque une dernière fois en lui
La beauté lumineuse des instants qui bientôt disparaîtront à jamais.
Et puis …
C'est un vide éprouvant dans lequel il plonge.
Cela pourrait se révéler être un acte révélateur,
Mais quand on se jette dans un précipice,
Il faut prendre bien garde à ne pas demeurer
Attaché à l'élastique tenace d'un amour dispensé
Par l'inaltérable proximité d'une présence lumineuse,
Afin de ne pas se retrouver, au comble de l'hébétude, à humer
L'exaltante fragrance de vie, rescapé précaire de son désastre intime.
(FIN)
P. MILIQUE
09:28 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, précaire, rescapé, capital, épargne, karl marx, chômage, équilibrer, justifier, justiciable, gouverner, gouvernemental, auditer, politicard, olivier besancenot, endommager, pragmatisme, anti-sarkozysme, décisionnaire, réormer les structures, territorial, décision impopulaire, rien à proposer, étudier, gagner du temps, le changement c'est maintenant, hstorique, milliardaire, budget de l'état, relancer, décanter, déclencher, économiste, résorber le chomage;insister