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26/08/2016

NOUVELLES PERSPECTIVES

au magma présent de l'écriture,

 

NOUVELLES PERSPECTIVES



A force de nourrir la détestation de soi-même,
Il est difficile d'éliminer le trouble désagréable
Provoqué par l'amoncellement de menaces
Le plus souvent saisissantes d'âcre laideur.

C'est toutefois en l’occurrence d'un mélange détonnant,
Aux effets secondaires insoupçonnés capables de proposer
La conciliation avec l'ordre imprécis d'un monde convulsé,
Que s'offre la beauté touchante de nouvelles perspectives
Installant, imprévisibles, de la lumière au profond des yeux.

P. MILIQUE

10/12/2015

QUE M'IMPORTE

au magma présent de l'écriture,

 

QUE M'IMPORTE

Que m'importe qu'elle ne m'aime pas
Peu m'importe puisque moi je m'aime.
Que m'importe si elle ne voit en moi
Qu'un homme superficiel et désinvolte,
Que m'importe car je sais ce que je suis.

Que m'importe si personne ne veut de moi
Peu m'importe puisque je n'aime que moi.
Que m'importe si elle me snobe désormais,
Peu m'importe, j'aime tant son épaule nue.

Que m'importe si quelqu'un cherche à me tuer
Peu m'importe puisque je me suis déjà rescapé,
Irrationnel rescapé de la mort. Que m'importe!
Et si l'on voulait ma tête je l'offrirais volontiers
Pourvu qu'elle représente un conciliant piédestal.


P. MILIQUE

23/04/2015

LUEURS IRIDESCENTES 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LUEURS IRIDESCENTES

2

Le temps qui passe fait preuve de beaucoup d'application pour manier le paradoxes.

En un désordre apprêté de sa logique secrète, ceux-ci s'emploient à formuler le mobile, le mouvant et le labyrinthique.

Les mots échangés, majestueux et fragiles, engendrent de la dissonance ou, par un jeu de reflets complexes, des silences qui sonnent faux.

Tout cela ne va pas sans déchirement bien sûr.

Ainsi, pour tenter de concilier le plus possible de ces contradictions, il est salvateur de s'en remettre au théâtre des émotions effleurées.

Celles-là même qui en entretiennent la majesté.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

01/02/2014

AU PAYS DU BONHEUR 1

au magma présent de l'écriture,

 

AU PAYS DU BONHEUR

1

 

Et voilà qu’une année supplémentaire…

Un an de plus à perdre candeur naturelle,

Et identité floue en victime non consentante.

Un an de plus à explorer les couloirs obscurs

Et les affres d’une humanité peu conciliante.

Cocktail détonant aux effets incontrôlables.

 

Mais je te sais débordante de cette ténacité féminine

Qui au quotidien t’incite à congédier l’inutile latent,

A décanter le tout-venant présent de sa part d’essentiel,

Et à poursuivre de ton  assiduité les choses importantes

Qui font le sel de la vie, parce qu’en  leur intérieur

De quelques-unes d’entre elles sont tapies des merveilles.

Donc vas-y, hurle la rage qui te fouailles les entrailles,

Émancipe-toi jusqu’au plus doré de l’ultime vertige.

 

Femme unique, parfois rêveuse et romantique,

Tu es aussi spontanée et innervée de passions

Qui t’aident à occuper le vide de vision neuve

Et à exalter en ton tréfonds un appétit insatiable

Sur fond de frémissements aux ressacs d’infini

Pointant un nouvel absolu d’une radicale beauté.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

21/02/2013

LA OÙ SE TIENT L'INFORME

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LA OÙ SE TIENT L'INFORME

 

Chaque moment de vie peut initier le parcours chaotique

D'un exode gigantesque ou d'une furie labyrinthique

Propres à embraser le feu d'une urgence peu conciliante.

 

Dans la lourde note souterraine qui en nourrit le rythme,

L'écriture grondante de colère ne retient plus son souffle,

Et la traversée de l'enfer où trépigne déjà son devenir

La libère du limon serré ou se tient l'informe essentiel.

 

On ne peut écrire qu'à partir de ruines qui sont ou seront,

Dans cette pulsation de peur aidant à faire surgir les mots

Qui germent, patients, au ventre des terres désolées.

 

P. MILIQUE