21/12/2014
CRÉPUSCULE FINAL 1
CRÉPUSCULE FINAL
1
Le vieil homme semble accablé.
Il se dirige d’un pas lourd et traînant jusqu’au banc le plus proche, là où il pourra se reposer et donner, l’espace de quelques précieux instants, congé à son corps.
Une fois installé, la sensation d’apaisement est tellement réelle et libératrice, que déjà les considérations d’ordre physique s’estompent et laissent une place progressivement totale à d’autres, plus cérébrales.
Le vieil homme maintenant installé, le menton posé sur ses deux mains réunies tenant avec fermeté le pommeau mal ouvragé de sa canne, le regard parcimonieux, presque éteint, parait véritablement absorbé. Il l’est en effet. Parce qu’il pense.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:13 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriturecrépusculaire, vieil homme, sablier, accablement, diriger, pas lourd, traîner, banc, proche, pourriture, reposer, donner, espace, chèque, précieux, infante, congédier, corps, foi, installation, sensation, apaisement, tellement, réelle, libérateur, considérations, ordre, physique, s'estomper, laisser, placer, progressif, total, hauteur, cérébral, maintenance, installer, menton, poser, main, réunir, tenir, fermeté, pommeau, mal, ouvrage, canne, regard, parcimoneux, puisatier
21/03/2014
SANS ME RELEVER TOUT A FAIT 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
SANS ME RELEVER TOUT A FAIT
2
Comment expliquer la violence de cette désespérance abrupte
Qui prend naissance dans les ravines d’une atmosphère hostile?
Comment neutraliser un tant soit peu l’incontrôlable envie
De se couper de monde des vivants en prenant la tangente?
Comment traduire cette mélancolie, cette quête hasardeuse,
Incapable de m’affranchir de la souffrance à me congédier?
Dans ma recherche nocturne de souvenirs,
Je perçois le chuchotis feutré de mon silence
Au centre d'une mémoire qui peu à peu se défait,
D'une conscience cisaillée par le tranchant de l'instant
Où j’oscille sans tomber mais sans me relever tout à fait.
(FIN)
P. MILIQUE
09:13 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, expliquer, violence, désespérance, abrupt, prendre, naissance, ravine, atmosphère, hostile, commenter, neutraliser, incontrôlabe, envie, coupé du monde, vivant, prendre la tangente, traduire, mélancolie, quête, hasardeux, incapacité, affranchir, souffrance, congédier, chercheur, noctambule, souvenir, percevoir, chuchotis, feutre, silence, au centre, mémoire, se défaire, conscience, cisaillement, trancher, inspecter, osciller, tomber, relever, ravin
01/02/2014
AU PAYS DU BONHEUR 1
AU PAYS DU BONHEUR
1
Et voilà qu’une année supplémentaire…
Un an de plus à perdre candeur naturelle,
Et identité floue en victime non consentante.
Un an de plus à explorer les couloirs obscurs
Et les affres d’une humanité peu conciliante.
Cocktail détonant aux effets incontrôlables.
Mais je te sais débordante de cette ténacité féminine
Qui au quotidien t’incite à congédier l’inutile latent,
A décanter le tout-venant présent de sa part d’essentiel,
Et à poursuivre de ton assiduité les choses importantes
Qui font le sel de la vie, parce qu’en leur intérieur
De quelques-unes d’entre elles sont tapies des merveilles.
Donc vas-y, hurle la rage qui te fouailles les entrailles,
Émancipe-toi jusqu’au plus doré de l’ultime vertige.
Femme unique, parfois rêveuse et romantique,
Tu es aussi spontanée et innervée de passions
Qui t’aident à occuper le vide de vision neuve
Et à exalter en ton tréfonds un appétit insatiable
Sur fond de frémissements aux ressacs d’infini
Pointant un nouvel absolu d’une radicale beauté.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:10 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriturepaysan, bonheur, année, supplément, supplémentaire, an, perdrecandeur, naturel, identité, flou, victime consentante, explorateur, esploration, couloir, obscurité, affres, humanité, ponciliant, conciliation, cocktail, détonner, effets, incontrôlable, déborder, ténacité, féminine, féministe, femen, qotidien, inciter, incitation, congédier, inutile, latence, latent, décanter, tout-venant, présent, présenter, partiel, essence, poursuivre, poursuite, assiduité, chose, importance, le sel de la vie, intérieur, intérioriser, huler
20/04/2013
LUDOVIC JANVIER: "DIRE BLEU"
LUDOVIC JANVIER
"DIRE BLEU"
Lu par Sylvia BERGE
Extrait de Doucement avec l’ange, Gallimard, 2001
Ludovic Janvier, d’ascendance haïtienne et française, est né à Paris en 1934. Il y vit depuis le plus clair de son temps. L’envie d’écrire est chez lui très ancienne, remontant à l’adolescence. Le parcours public commence par une réflexion sur le Nouveau Roman (Une parole exigeante, 1964) et surtout deux essais consacrés à l’œuvre de Samuel Beckett (Pour Samuel Beckett, 1966, et Beckett par lui-même, 1969) avec lequel il traduit de l’anglais D’un ouvrage abandonné (1967) et Watt (1968). En somme, une lente préface à la vie d’écrivain.
C’est avec La Baigneuse, roman (1968), qu’il s’engage tout à fait dans l’écriture de la parole. S’ensuivront deux fictions cruciales : Naissance et Monstre, va. Puis son goût pour l’écart et sa passion de l’instantané le conduisent vers le poème (La mer à boire, Doucement avec l’ange, Une poignée de monde) et la nouvelle (Brèves d’amour), deux formes plus fidèles à la vitesse de l’émotion.
À partir de là, conscient d’écrire pour la voix et de situer son travail hors les genres, il continue son va-et-vient entre prose et poésie. Avec pour mot d’ordre cette poignée de vers :
Respirer mis à part
le plus clair de ta vie
passe à chercher les mots
qui diront comme ils peuvent
le plus clair de ta vie
respirer mis à part
Poèmes choisis par Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTICistic, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation: Guy PEYRAMANCE
Réalisation: Marguerite GATEAU
17:52 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, évian, lorient, troyes, bordeaux, jacques dupin, léonie simaga, suliane brahim, privas, ardèche, rené char, andré du bouchet, yves bonnefoy, gaëtan picon, louis rené des forêts, michel leiris, paul celan, sophie nauleau, bruno mourlan, philippe carminati, benjamin hu, laure égoroff, putain, se prostituer, gueule de métèque, la mouise, importuner, sociabiliser, restaurer, mariage, fidèlité, souvenir, fabriquer, malentendu, cadeau, congédier, gueuler, syndicaliste, julie sicard, éric génovèse, marie sophie ferdane, sans passer par la gase par la case départ, roi du monde, miel, sylvia bergé, hameçonner, ame soeur, déconner, prisonnier, lascif
19/04/2013
LUDOVIC JANVIER: "VU LES FONTAINES DE FRAICHEUR ... BON D'ACCORS ALLEZ JE RESTE"
LUDOVIC JANVIER
"VU LES FONTAINES DE FRAICHEUR ... BON D'ACCORS ALLEZ JE RESTE"
Poème de LUDOVIC JANVIER
Lu par HERVE PIERRE
Extrait de Une poignée de monde, Gallimard, 2006
Ludovic Janvier, d’ascendance haïtienne et française, est né à Paris en 1934. Il y vit depuis le plus clair de son temps. L’envie d’écrire est chez lui très ancienne, remontant à l’adolescence. Le parcours public commence par une réflexion sur le Nouveau Roman (Une parole exigeante, 1964) et surtout deux essais consacrés à l’œuvre de Samuel Beckett (Pour Samuel Beckett, 1966, et Beckett par lui-même, 1969) avec lequel il traduit de l’anglais D’un ouvrage abandonné (1967) et Watt (1968). En somme, une lente préface à la vie d’écrivain.
C’est avec La Baigneuse, roman (1968), qu’il s’engage tout à fait dans l’écriture de la parole. S’ensuivront deux fictions cruciales : Naissance et Monstre, va. Puis son goût pour l’écart et sa passion de l’instantané le conduisent vers le poème (La mer à boire, Doucement avec l’ange, Une poignée de monde) et la nouvelle (Brèves d’amour), deux formes plus fidèles à la vitesse de l’émotion.
À partir de là, conscient d’écrire pour la voix et de situer son travail hors les genres, il continue son va-et-vient entre prose et poésie. Avec pour mot d’ordre cette poignée de vers :
Respirer mis à part
le plus clair de ta vie
passe à chercher les mots
qui diront comme ils peuvent
le plus clair de ta vie
respirer mis à part
Poèmes choisis par Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTICistic, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation: Guy PEYRAMANCE
Réalisation: Marguerite GATEAU
23:14 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, évian, lorient, troyes, bordeaux, jacques dupin, léonie simaga, suliane brahim, privas, ardèche, rené char, andré du bouchet, yves bonnefoy, gaëtan picon, louis rené des forêts, michel leiris, paul celan, sophie nauleau, bruno mourlan, philippe carminati, benjamin hu, laure égoroff, putain, se prostituer, gueule de métèque, la mouise, importuner, sociabiliser, restaurer, mariage, fidèlité, souvenir, fabriquer, malentendu, cadeau, congédier, gueuler, syndicaliste, julie sicard, éric génovèse, marie sophie ferdane, sans passer par la gase par la case départ, roi du monde, miel
18/04/2013
JACQUES DUPIN : « ECRIRE DE FROID »
JACQUES DUPIN
« ECRIRE DE FROID »
Poème de Jacques DUPIN
Lu par Marie-Sophie FERDANE
Echancré, POL, 1991
Jacques DUPIN est né en 1927 à Privas, en Ardèche. Il vit à Paris depuis 1944. Marqué par sa rencontre avec René Char, en 1947, il est l’un des fondateurs de la revue L’Éphémère, en 1966, aux côtés d’André du Bouchet, Yves Bonnefoy, Gaëtan Picon, Louis-René des Forêts, Michel Leiris et Paul Celan. Liés aux plus grands artistes de son temps, Jacques Dupin devient, en 1956, directeur de la galerie Maeght continuée par la galerie Lelong en 1981. Critique d’art, il a consacré de nombreux essais aux peintres contemporains. Sa poésie, sans compromis ni nostalgie, est une profération sans prophétie ni message, un surgissement d’autant plus brutal qu’il ne se soucie pas de ses ravages. Pour preuve ces « Fragmes » tirés d’Échancré, 1991. Ou encore Contumace (1986), Les mères (1986), Le grésil (1996), Coudrier (2006)…
Poèmes choisis par Sophie NAULEAU
Prise de son, montage, mixage : Bruno MOURLAN, Philippe CARMINATI
Assistant à la réalisation : Benjamin HU
Réalisation : Laure EGOROFF
18:01 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, évian, lorient, troyes, bordeaux, jacques dupin, léonie simaga, suliane brahim, privas, ardèche, rené char, andré du bouchet, yves bonnefoy, gaëtan picon, louis rené des forêts, michel leiris, paul celan, sophie nauleau, bruno mourlan, philippe carminati, benjamin hu, laure égoroff, putain, se prostituer, gueule de métèque, la mouise, importuner, sociabiliser, restaurer, mariage, fidèlité, souvenir, fabriquer, malentendu, cadeau, congédier, gueuler, syndicaliste, julie sicard, éric génovèse, marie sophie ferdane
17/04/2013
JACQUES DUPIN : « Ecrire en se gardant du spéculaire… »
« ECRIRE EN SE GARDANT DU SPECULAIRE.. »
Poème de Jacques DUPIN
Lu par Julie SICARD et Eric GENOVESE
Echancré, POL, 1991
Jacques DUPIN est né en 1927 à Privas, en Ardèche. Il vit à Paris depuis 1944. Marqué par sa rencontre avec René Char, en 1947, il est l’un des fondateurs de la revue L’Éphémère, en 1966, aux côtés d’André du Bouchet, Yves Bonnefoy, Gaëtan Picon, Louis-René des Forêts, Michel Leiris et Paul Celan. Liés aux plus grands artistes de son temps, Jacques Dupin devient, en 1956, directeur de la galerie Maeght continuée par la galerie Lelong en 1981. Critique d’art, il a consacré de nombreux essais aux peintres contemporains. Sa poésie, sans compromis ni nostalgie, est une profération sans prophétie ni message, un surgissement d’autant plus brutal qu’il ne se soucie pas de ses ravages. Pour preuve ces « Fragmes » tirés d’Échancré, 1991. Ou encore Contumace (1986), Les mères (1986), Le grésil (1996), Coudrier (2006)…
Poèmes choisis par Sophie NAULEAU
Prise de son, montage, mixage : Bruno MOURLAN, Philippe CARMINATI
Assistant à la réalisation : Benjamin HU
Réalisation : Laure EGOROFF
23:25 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, jacques dupin, léonie simaga, suliane brahim, privas, ardèche, rené char, andré du bouchet, yves bonnefoy, gaëtan picon, louis rené des forêts, michel leiris, paul celan, sophie nauleau, bruno mourlan, philippe carminati, benjamin hu, laure égoroff, putain, se prostituer, gueule de métèque, la mouise, importuner, sociabiliser, restaurer, mariage, fidèlité, souvenir, fabriquer, malentendu, cadeau, congédier, gueuler, syndicaliste, julie sicard, éric génovèse
16/04/2013
JACQUES DUPIN : « "Ecrire depuis toujours..." »
« Ecrire depuis toujours… »
Poème de Jacques DUPIN
Lu par Marie-Sophie FERDANE, Clément HERVIEU-LEGER et Loïc CORBERY
Echancré, POL, 1991
Jacques Dupin est né en 1927 à Privas, en Ardèche. Il vit à Paris depuis 1944. Marqué par sa rencontre avec René Char, en 1947, il est l’un des fondateurs de la revue L’Éphémère, en 1966, aux côtés d’André du Bouchet, Yves Bonnefoy, Gaëtan Picon, Louis-René des Forêts, Michel Leiris et Paul Celan. Liés aux plus grands artistes de son temps, Jacques Dupin devient, en 1956, directeur de la galerie Maeght continuée par la galerie Lelong en 1981. Critique d’art, il a consacré de nombreux essais aux peintres contemporains. Sa poésie, sans compromis ni nostalgie, est une profération sans prophétie ni message, un surgissement d’autant plus brutal qu’il ne se soucie pas de ses ravages. Pour preuve ces « Fragmes » tirés d’Échancré, 1991. Ou encore Contumace (1986), Les mères (1986), Le grésil (1996), Coudrier (2006)…
Poèmes choisis par Sophie NAULEAU
Prise de son, montage, mixage : Bruno MOURLAN, Philippe CARMINATI
Assistant à la réalisation : Benjamin HU
Réalisation : Laure EGOROFF
23:37 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, : au magma present de l'ecriture, jacques dupin, léonie simaga, suliane brahim, privas, ardèche, rené char, andré du bouchet, yves bonnefoy, gaëtan picon, louis rené des forêts, michel leiris, paul celan, sophie nauleau, bruno mourlan, philippe carminati, benjamin hu, laure égoroff, putain, se prostituer, gueule de métèque, la mouise, importuner, sociabiliser, restaurer, mariage, fidèlité, souvenir, fabriquer, malentendu, cadeau, congédier, gueuler, syndicaliste, christian gonon, clément hervieu-léger, stéphane varupenne, marie-sophie ferdane, loïc corbery
JACQUES DUPIN : « ECRIRE AVEC LES AIGUILLES DE PINS...»
JACQUES DUPIN
« ECRIRE AVEC LES AIGUILLES DE PINS...»
Lu par Christian GONON, Clément HERVIEU-LEGER et Stéphane VARUPENNE
Echancré, POL, 1991
Jacques DUPIN est né en 1927 à Privas, en Ardèche. Il vit à Paris depuis 1944. Marqué par sa rencontre avec René Char, en 1947, il est l’un des fondateurs de la revue L’Éphémère, en 1966, aux côtés d’André du Bouchet, Yves Bonnefoy, Gaëtan Picon, Louis-René des Forêts, Michel Leiris et Paul Celan. Liés aux plus grands artistes de son temps, Jacques Dupin devient, en 1956, directeur de la galerie Maeght continuée par la galerie Lelong en 1981. Critique d’art, il a consacré de nombreux essais aux peintres contemporains. Sa poésie, sans compromis ni nostalgie, est une profération sans prophétie ni message, un surgissement d’autant plus brutal qu’il ne se soucie pas de ses ravages. Pour preuve ces « Fragmes » tirés d’Échancré, 1991. Ou encore Contumace (1986), Les mères (1986), Le grésil (1996), Coudrier (2006)…
Poèmes choisis par Sophie NAULEAU
Prise de son, montage, mixage : Bruno MOURLAN, Philippe CARMINATI
Assistant à la réalisation : Benjamin HU
Réalisation : Laure EGOROFF
18:11 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, : au magma present de l'ecriture, jacques dupin, léonie simaga, suliane brahim, privas, ardèche, rené char, andré du bouchet, yves bonnefoy, gaëtan picon, louis rené des forêts, michel leiris, paul celan, sophie nauleau, bruno mourlan, philippe carminati, benjamin hu, laure égoroff, putain, se prostituer, gueule de métèque, la mouise, importuner, sociabiliser, restaurer, mariage, fidèlité, souvenir, fabriquer, malentendu, cadeau, congédier, gueuler, syndicaliste, christian gonon, clément hervieu-léger, stéphane varupenne
14/04/2013
JACQUES DUPIN : « ECRIRE LES YEUX FERMES… »
JACQUES DUPIN
« ECRIRE LES YEUX FERMES… »
Fragmes
« Ecrire les yeux fermés… »
Poème de Jacques DUPIN
Lu par Léonie SIMAGA et Suliane BRAHIM
Echancré, POL, 1991
Jacques DUPIN est né en 1927 à Privas, en Ardèche. Il vit à Paris depuis 1944. Marqué par sa rencontre avec René Char, en 1947, il est l’un des fondateurs de la revue L’Éphémère, en 1966, aux côtés d’André du Bouchet, Yves Bonnefoy, Gaëtan Picon, Louis-René des Forêts, Michel Leiris et Paul Celan. Liés aux plus grands artistes de son temps, Jacques Dupin devient, en 1956, directeur de la galerie Maeght continuée par la galerie Lelong en 1981. Critique d’art, il a consacré de nombreux essais aux peintres contemporains. Sa poésie, sans compromis ni nostalgie, est une profération sans prophétie ni message, un surgissement d’autant plus brutal qu’il ne se soucie pas de ses ravages. Pour preuve ces « Fragmes » tirés d’Échancré, 1991. Ou encore Contumace (1986), Les mères (1986), Le grésil (1996), Coudrier (2006)…
Poèmes choisis par Sophie NAULEAU
Prise de son, montage, mixage : Bruno MOURLAN, Philippe CARMINATI
Assistant à la réalisation : Benjamin HU
Réalisation : Laure EGOROFF
23:37 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, jacques dupin, léonie simaga, suliane brahim, privas, ardèche, rené char, andré du bouchet, yves bonnefoy, gaëtan picon, louis rené des forêts, michel leiris, paul celan, sophie nauleau, bruno mourlan, philippe carminati, benjamin hu, laure égoroff, putain, se prostituer, gueule de métèque, la mouise, importuner, sociabiliser, restaurer, mariage, fidèlité, souvenir, fabriquer, malentendu, cadeau, congédier, gueuler, syndicaliste
28/11/2012
LE PAROXYSME DISSIPÉ
LE PAROXYSME DISSIPÉ
Pour s'initier à ce monde conforme à l'ordre cosmique,
Il convient de congédier toutes les illusions engrangées
Afin de resserrer autour de ce qu'il y a d'essentiel.
Les ruptures incessantes de la continuité
Anéantissent le non-être aliéné à lui-même.
Le songe alors s'efface devant la perception,
Dissipant pour toujours le paroxysme
D'une recherche profonde et véritable
Ouverte sur l'éblouissement acéré de la déraison.
P. MILIQUE
09:30 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : au magma present de l'ecriture, paroxysme, dissiper, s'initier, monde, conforme, ordre, cosmique, convenir, congédier, illusion, engrangée, resserrer, autour, essentiel, rupture, incessant, continuité, anéantissement, aliéné, songe, effacer, perception, recherche, profond, véritable, ouvert, acéré, déraison