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29/08/2016

ODE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 ODE

3

 

Mais avant que cela ne puisse se produise,
Il me faudra détruire nombre d'autoroutes.


Je fuirai cet abbé qui tend le pouce
Pour Amsterdam même quand il pleut,
Et puis je guincherai une ultime java
Avec la statue garante de ma liberté.

Le visage fripé d'une vieille femme
Désagrégé par une ondée de larmes...
Mais, est-ce vraiment celui de ma mère?

(FIN)

 

P. MILIQUE

17/08/2015

CONCISION FRAGMENTAIRE 43

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE

43

 

Approche subjective d'une beauté dépouillée

Qui vibre à maintenir l'intégrité de l'existence

En offrant le possible d'une dimension inouïe

A l'étude étonnée de ses gisements inattendus.

 

P. MILIQUE

04/01/2014

CHANSON BOUM! : "THOMAS FERSEN"

 

CHANSON BOUM! 

"THOMAS FERSEN"

 

Thomas Fersen 2013 © Tôt ou Tard


 

Neuf albums déjà derrière lui, quand tant d'autres avec qui il a débuté on été déjà pris dans le "on prend on jette"! Thomas Fersen vient nous montrer son dernier, nous parler de ses chansons "de personnages", qui brossent des portraits aussi réels qu'imaginaires. Un curé nageur, une dame qui supplicie un jeune homme, les jeunes hommes qui fainéantisent dans l'abri des cars... HÉLÈNE HAZERA


Sortie du Nouvel album  le 23 septembre 2013

« Thomas Fersen & the Ginger Accident »  chez Tôt ou Tard 

02/01/2014

CHANSON BOUM! : "AGNES BIHL"

 

CHANSON BOUM!

"AGNÈS BIHL"

 

Agnès BIHL l'incorrigible blonde enfant terrible de la chanson nous revient avec un album "36 heures de la vie d'une femme" qui s'ajoute  à un recueil de nouvelles sous le même titre, chaque chanson renvoyant  à une nouvelle. Un album en Kaléidoscope, avec une Agnès Bihl tour à tour jalouse (de l'ex qui revient), amoureuse, excédée, vorace, maman proche de la crise de nerf., manifestante en amours... ou bonne fille...

HÉLÈNE HAZERA

 

Agnès Bihl © DR

30/12/2013

CHANSON BOUM! : JULIETTE

 

CHANSON BOUM! 

  JULIETTE

 

Un vrai plaisir un nouvel album de JULIETTE: elle déboule au studio. Au piano deux en direct, piano-voix. Et puis découverte des nouvelles chansons. "Nour" sur l'euthanasie, "Veuve noire" sur une tueuse de faits divers. On va causer de port de voix, de rapports entre la chanson et le lyrique, du Diable aussi..

HÉLÈNE HAZERA

29/12/2013

CHANSON BOUM! : Bernard ADAMUS

 

CHANSON BOUM! 

BERNARD ADAMUS

 

Bernard Adamus © Felix Bowles


"L 'hiver va nous tuer jusqu'au printemps .. "

(BERNARD ADAMUS)


Bernard Adamus a explosé comme une bombe au Québec, au moment de la "révolution des casseroles" qui a mis la jeunesse au centre des préoccupations. D'ascendance polonaise il s'exprime obstinément en français québécois populaire de Montréal , le "joual" et les oreilles francophones non habituées devront faire un petit effort. Un effort bien mérité car les textes de Bernard Adamus  sont puissants, énergiques, avec un fond romantique. Musicalement c'est entre deux styles anglo-américains: le blues dont Bernard est fortement entiché, et la chanson "western" le versant francophone québécois de la musique country. Bernard Adamus est un chanteur brailleur, à croire qu'il est passé par l'école de la rue, mais le braillement reste mélodieux, et peut devenir charmeur. H.H

 

Pour se procurer ses albums : http://www.bernardadamus.com/boutique.cfm


Bernard Adamus ©

 

 

 

 

 

 

 

 

12/01/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: " La Guêpe "

 

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 Superbe et talentueuse...

  A l'écriture riche et précise.

  Il est important de ne pas passer à côté

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine! 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


Je cherche les ingrédients pour tourner un western
Et je me retrouve avec tous mes sentiments de valeur en berne
Il en faut du sang… beaucoup de sang… pas de sentiments.
Dans un western, on meurt, on ne se fait pas du mouron
On saigne… pour que les plus faibles se couchent et les plus forts règnent.
La loi du plus fort… celui que tous les tireurs craignent
Les bons, les brutes et les truands… ce n’est pas la bonté qui est récompensée ou rarement
Presque jamais… mais la ruse… l’adresse… et la rapidité.
Les bons sont les plus malins… plus proches du mal que du bien
Ils font mal avec leur bien. Ils règlent les comptes sans compter, d’où leur prétendue majesté.
Une volonté de puissance convertible en puissance de la volonté. Ils en veulent plus que les autres.
Ils réussissent parce qu’ils excellent et ils excellent parce qu’ils le veulent et ils le veulent parce qu’ils en veulent un peu plus que tous les autres.
Ce sont des héros, des demi-dieux, qui préfèrent mourir que de vous concéder le moindre soupir.
Ils tiennent plus à la victoire qu’à la vie… parce qu’ils ne conçoivent pas la vie autrement qu’en l’emportant sur les autres et sur eux-mêmes.
Cette victoire sur soi-même… rend leur combat un peu plus soutenable…
Victoire sur ceux qui restent au seuil d’eux-mêmes…les ignobles ou les méchants… qui sont gouvernés par l’instinct d’auto-conservation. Qui ne vivent pas mais espèrent vivre avec la peur de mourir. Ils ne gagnent pas, parce qu’ils ne jouent pas. Ils déjouent et faussent le jeu, parce que leurs craintes valent autant que leurs espérances: c’est à dire … rien.
À part mourir, qu’est-ce que je risque, se dit le héros de notre fiction à deux balles.
Qu’est-ce que je peux faire pour assurer ma subsistance, se dit l’anti-héros en claquant des dents.
Le hic ou le chic, c’est que dans tout bon western, il y a un ingrédient christique : “un seul atteint la vérité”… et ça sent déjà l’Amérique… l’esprit de conquête et la conquête de toute la matière. Être le plus fort, le plus puissant, le plus performant.
Le tireur d’élite celui qui ne rate presque jamais sa cible, qui cherche toujours à vaincre mais qui finira un jour par être vaincu.
Parce qu’un autre, l’absent de tous les bouquets aurait réussi à lui monter dessus.
Hasard ou coïncidence… ni l’un, ni l’autre… c’est la roue du temps qui tourne mais pas toujours dans le sens des aiguilles… tic… tac… boum!
Et ça tourne et rien ne peut l’arrêter, à part cette balle qui vous était destinée… par quelqu’un qui a osé viser et tirer le premier.
Mouvement vers le rien… rien que du mouvement…
Tout coule… et c’est pas cool.
C’est l’enfer… sans la moindre petite fenêtre sur le paradis. On a intérêt à l’emporter pour ne pas passer à côté, de la vérité, du chemin, de la vie!
C’est plutôt terne comme western… mais c’est le seul qu’on ira voir, qu’on paye pour voir… celui qui oppose ta volonté à la mienne. Et que le meilleur gagne… la volonté… la plus forte, la plus cruelle, la plus profonde. Rien de latin… tout est américain… tout est humain… anti-humains
Un petit pas pour l’humanité… un grand pas pour l’homme… pour l’individu qui s’expose et t’explose en passant par derrière ou en prenant les devants.
D’où les rimes les plus funestes : individualisme, réalisme, matérialisme, impérialisme, cynisme.
Alors qu’est-ce qu’on fait… on tire ou on se fait tirer ?
On se fait la guerre ou on concède la paix ?
Malheureusement aucune concession n’a jamais garantit la paix. Pétition de principe : il faut faire la guerre pour ne pas faire la guerre. Pour être avantagé pour la faire, il faut vouloir la faire à tout prix!
Guerre de tous contre tous. Pour la puissance… pour davantage de puissance. C’est le premier qui tire, c’est le deuxième qui meurt. Que de la force et point de droit.
Qui tue en Syrie ? Les forces loyalistes ou les forces rebelles ? Le pouvoir ou l’opposition ?
Les anciens ou les nouveaux ? Guerre ! Guerre ! Guerre ! Quel bras doit-on armer ?
Quel bras désarmer? Parce qu’on croit qu’on n’a pas le droit de vivre et laisser mourir.
Qui le croit ? Qui le croirait? Ce ne sont que nos intérêts que l’on veut opposer à d’autres intérêts. Pas un brin d’humanité…. mais nos sacrés saints intérêts qui distinguent le bourreau de la victime. Ingérence qui rappelle les sept mercenaires qui ne se préoccupent que de leurs destins particuliers. Point de justice.
Mais du butin, du gain, de la fin qui justifie tous les moyens : la puissance… de l’argent. L’argent pour la puissance.
L’Amérique et ses alliés unis ont tué Saddam, Gadhafi et s’apprêtent avec le soldat Fabius à assassiner Al-Assad… pour que les plus puissants restent toujours les maîtres de la région…
Halte aux arguties et aux alibis : on tue pour accroitre sa puissance et non pour venir à bout de la nuisance ! Et dire que la France semble ignorer que nul ne peut espérer déguster du bon miel à partir des sécrétions d’une guêpe. Cherchez la guêpe!

23/07/2012

Barbara STANWYCK: parle de son dernier film "Moonlighter"...

 

Barbara STANWYCK

Parle de son dernier film "Moonlighter", un western...

Plein feu sur les spectacles du monde 

10min20s


 

Interview par la journaliste Gara PEL (?) de Barbara STANWYCK, elle parle de son dernier film "Moonlighter", un western. Elle aime les scènes dangereuses, de ses prochains films, de ses derniers rôles, dont celui dans "Titanic". A 4'00 : Elle raconte le début de sa carrière au théâtre et au cinéma. Le trac. Elle admire la danseuse Isadora DUNCAN. Elle aimerait tourner en Europe. Son opinion sur le cinéma français, réaliste et pas factice. Elle aime la France et Paris. Surtout le violon de son cabaret préféré. A 7'30 : Les raisons de sa réussite. Dieu a été généreux. La vie ne reste jamais immobile. A 8'40 : Elle aime beaucoup tous les nouveaux procédés (comme le Cinérama). Ce qui compte, ce sont les bons scénarios. Ses auteurs favoris.


Générique

Wilmet, René
Stanwyck, Barbara

 

17/06/2012

Interview de Marlon BRANDO

Interview de Marlon BRANDO

Plein feu sur les spectacles du monde - - 05min34s


Propos en anglais non doublés de Marlon BRANDO sur son métier d'acteur, son film "La vengeance aux deux visages", encore en projet, sa vie actuelle. Les questions de l'intervieweur ont été découpées, ne laissant que les réponses de l'acteur, dans ce qui constitue vraisemblablement des rushes de montage. Marlon BRANDO évoque tout d'abord la méthode développée par STANISLAVSKI. Il travaille de l'intérieur d'après ses sensations. Il est selon lui plus facile d'être un acteur, car on recherche seulement les émotions en soi. Cela demande de la concentration. Il évoque un projet de film, un western dont il recherche encore le titre mais qui pourrait être "One-eyed Jacks". ("La vengeance aux deux visages", qui sortira en 1961). Il s'exprime ensuite sur le western, puis sur sa vie actuelle : ce qu'il regrette. La date d'enregistrement de ce document est comprise entre 1947 et 1953.

Générique

Wilmet, René
Brando, Marlon