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15/03/2016

MAIS COMMENT VIVRE? 1

au magma présent de l'écriture,

 

MAIS COMMENT VIVRE?

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Mais comment vivre sans lire?

Être cet homme qui lit un texte comme s'il avait été écrit le matin même, dans le vécu formulé du temps présent.
S'arroger le privilège commun de n'être qu'un humble lecteur.
Et se fier au plaisir simple de celui fait siennes toutes les opportunités d'explorer tous les versants accessibles de l'expression intime.
Lectures grisantes au cours desquelles les mots sont parfois les mêmes tout en soulevant souvent en nous des perceptions autres.
Diamétralement opposées peut-être.
On pleure fréquemment dans une vie de lecteur, il est vrai!
Parce que chaque lecture est une belle aventure, ou devrait l'être, jusqu'à certaines fois arracher d'irrépressibles larmes, qu'elles soient de rire ou d'émotion, en limitant au plus juste le risque toujours possible de mauvaises rencontres.
Il est un autre temps, un autre espace, réservés au texte imprimé.
Il est ces rédigés incomparables, générateurs des habituelles réflexions toujours promptes à les décortiquer.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

29/10/2014

FINALEMENT MORTEL 1

au magma présent de l'écriture,

 

FINALEMENT MORTEL

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Un carillon fatigué dérange le silence,
Un chat noir glisse dans un rai de lumière
A cette heure incertaine où la nostalgie
Porte de ses pas l'ailleurs d'une vie réduite à peu.

Elle arpente, les yeux tristes, son jardin au crépuscule
Dans l'insondable mélancolie de ceux qui n'ont plus rien,
Désormais aux portes de la solitude et du silence
A la saison grise du dénouement qui fait monter l'angoisse.

Engagée dans l'ultime versant de sa vie, elle fixe le passé,
En attente encore de son fantôme d'amour,
Celui, lointain, qui illumine les photos sépia
D'un regard perdu vers le temps qui reste.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

04/01/2014

CHANSON BOUM! : "THOMAS FERSEN"

 

CHANSON BOUM! 

"THOMAS FERSEN"

 

Thomas Fersen 2013 © Tôt ou Tard


 

Neuf albums déjà derrière lui, quand tant d'autres avec qui il a débuté on été déjà pris dans le "on prend on jette"! Thomas Fersen vient nous montrer son dernier, nous parler de ses chansons "de personnages", qui brossent des portraits aussi réels qu'imaginaires. Un curé nageur, une dame qui supplicie un jeune homme, les jeunes hommes qui fainéantisent dans l'abri des cars... HÉLÈNE HAZERA


Sortie du Nouvel album  le 23 septembre 2013

« Thomas Fersen & the Ginger Accident »  chez Tôt ou Tard 

02/01/2014

CHANSON BOUM! : "AGNES BIHL"

 

CHANSON BOUM!

"AGNÈS BIHL"

 

Agnès BIHL l'incorrigible blonde enfant terrible de la chanson nous revient avec un album "36 heures de la vie d'une femme" qui s'ajoute  à un recueil de nouvelles sous le même titre, chaque chanson renvoyant  à une nouvelle. Un album en Kaléidoscope, avec une Agnès Bihl tour à tour jalouse (de l'ex qui revient), amoureuse, excédée, vorace, maman proche de la crise de nerf., manifestante en amours... ou bonne fille...

HÉLÈNE HAZERA

 

Agnès Bihl © DR

30/12/2013

CHANSON BOUM! : JULIETTE

 

CHANSON BOUM! 

  JULIETTE

 

Un vrai plaisir un nouvel album de JULIETTE: elle déboule au studio. Au piano deux en direct, piano-voix. Et puis découverte des nouvelles chansons. "Nour" sur l'euthanasie, "Veuve noire" sur une tueuse de faits divers. On va causer de port de voix, de rapports entre la chanson et le lyrique, du Diable aussi..

HÉLÈNE HAZERA

29/12/2013

CHANSON BOUM! : Bernard ADAMUS

 

CHANSON BOUM! 

BERNARD ADAMUS

 

Bernard Adamus © Felix Bowles


"L 'hiver va nous tuer jusqu'au printemps .. "

(BERNARD ADAMUS)


Bernard Adamus a explosé comme une bombe au Québec, au moment de la "révolution des casseroles" qui a mis la jeunesse au centre des préoccupations. D'ascendance polonaise il s'exprime obstinément en français québécois populaire de Montréal , le "joual" et les oreilles francophones non habituées devront faire un petit effort. Un effort bien mérité car les textes de Bernard Adamus  sont puissants, énergiques, avec un fond romantique. Musicalement c'est entre deux styles anglo-américains: le blues dont Bernard est fortement entiché, et la chanson "western" le versant francophone québécois de la musique country. Bernard Adamus est un chanteur brailleur, à croire qu'il est passé par l'école de la rue, mais le braillement reste mélodieux, et peut devenir charmeur. H.H

 

Pour se procurer ses albums : http://www.bernardadamus.com/boutique.cfm


Bernard Adamus ©

 

 

 

 

 

 

 

 

23/06/2013

QUE FAISONS-NOUS?

DECHIRER LE SILENCE.jpg

 

QUE  FAISONS-NOUS?

 

Que faisons-nous sinon déchirer les silences

De cette vie avec trop d'indécence?

 

Il y a ce trop de présence chez certains êtres

Dont les yeux ont fondu au passage,

Un bonheur désespéré en route pour le saut dans le vide

D'une folie tranquille peuplée de fourmillements,

Creusant,jour après jour, l'unique de la ressemblance.

 

Que faisons-nous sinon déchirer les silences

De cette vie hautaine jusqu’à l'indécence?

 

S'acharner à restaurer, au gré d'infinies maladresses,

Tout un réseau complexe de glissements subtils,

Avant qu'il ne prenne la forme définitive

D'une interminable chute en spirale

Dans le spectaculaire revendiqué

Et démonstratif de l'ultime démonstration.

 

Que faisons-nous sinon déchirer les silences

De cette vie hautaine jusqu’à l'indécence?

 

Mener au renoncement d'un voyage impossible

Dont on peut croire à chaque instant qu'il peut se briser

Dans le fatras tumultueux de l'autre versant dévalé,

Insatisfait de l'irréparable sort destiné à l'humain

Tout au long d'une histoire tronquée en trompe-l’œil.

 

Dans l'éphémère douloureux de ces nuits implorées

A fixer le regard de la lune au plus vif du cœur,

Que faisons-nous sinon déchirer les silences

De cette vie hautaine jusqu’à l'indécence?

 

P.  MILIQUE

26/11/2012

FINALEMENT MORTEL

LA VIEILLESSE.jpeg

 

FINALEMENT MORTEL

 

Un carillon fatigué dérange le silence en attente

Tandis qu'un chat noir glisse dans un rai de lumière

A cette heure incertaine où la nostalgie nomade

Porte de ses pas l'ailleurs d'une vie réduite à peu.

 

Elle arpente, les yeux tristes, son jardin au crépuscule

Dans l'insondable mélancolie de ceux qui n'ont plus rien,

Désormais aux portes de la solitude et du tranquille

A la saison grise du dénouement qui fait monter l'angoisse.

 

Engagée dans l'ultime versant de sa vie elle fixe le passé,

En attente encore de son fantôme d'amour,

Celui, lointain, qui illumine les photos sépia

D'un regard perdu vers le temps qui reste.

 

On la voit souvent s'égarer dans ses pensées,

Traversée de douce tristesse, de désespoirs feutrés,

Et se consumer avec une saisissante dignité, aux aguets

De cette absence têtue qui éloigne la vie des vivants.

 

De son affection pour l'humble perle une larme furtive

Qui projette au plus profond du cœur la tristesse infinie

De cette déjà longue vie passée, soudain si brève,

Faisant de la mort à venir la compagne de chaque aube.

 

Les années ont tassé sont corps et froissé son visage,

La peau s'est creusée de rides sur la main qui maintenant tremble.

Les yeux fixent le vide et en appelle au manque dans le vide

Où elle l'évoque, gênée, de cette pudique tendresse

Qui incite à porter une attention toute particulière

A cette vieillesse proposée comme ultime menace,

Comme un dernier combat à livrer a l'orgueil du temps

La nuit où n'en finissent pas de se crisper les rêves.

 

La vie soumet mais aussi grandit chaque infime de l'instant

Aux longs sanglots des heures qui s'écoulent, finalement mortelles.

 

P. MILIQUE