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31/10/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "DECLINAISON"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 

 Superbe et talentueuse...

 

  A l'écriture riche et précise.

 

  Il est important de ne pas passer à côté

 

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:

 

  http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


 

Que nous dit la juive Polonaise
La première à avoir vu la vie en rose
Et pour cause
Elle s’appelle… Rose, Rosa, Rosam
Non ce n’est pas une vanne
On ne l’a jamais vu sur les marches du festival de Cannes
Oui j’en suis une fan
De Rose, Rosa, Rosam… Son nom : Rosa Luxemburg
Celle qui nous a prié de croire que l’ascenseur social sera toujours en panne
Tant que l’homme se préoccupera davantage de son cul que de son crâne
En prenant sa vessie pour une lanterne et sa guenon pour Mariane
Non… je plane!
Plus sérieusement, que nous dit Rosa, Rosam
Que le capitalisme n’est pas l’œuvre de la pulsion de vie…
Mais le chef d’œuvre de la pulsion de mort…
À l’image du scorpion le capitalisme vit aux dépens de ceux qu’il asservit
Il se nourrit en pourrissant ceux qu’il prétend nourrir
C’est sur la tête des autres qu’il opère et prospère
Espèce de gangrène… il aliène toutes les natures saines
Il a besoin de sang neuf, pour s’étendre
De se répandre pour se vendre
Et dès qu’il a vidé une substance
Il en cherche une autre, puis une autre
Jusqu’à les vider de leur sang, de leur sens
Le capitalisme est un monstre vivant
Une sorte de Leviathan
Qui ruine à terme, tous les existants
De l’Amérique il n’en a fait qu’une bouchée
De l’Europe un marché… de dupes
Et de la Chine , un panaché
Un échec déguisé
Le capitalisme tue pour ne pas mourir
Donne la mort pour rester en vie
Il nous a persuadé tous
Et une fois pour toutes
Que c’est toujours le soi qui passe avant les autres
C’est son réalisme
Et qu’il faut être niais pour chercher à ce que les autres passent devant soi
Parce que ça ne s’invente pas : l’amour de soi.
Parce qu’il y a une nature humaine qui fait de l’égoïsme le premier et l’unique mobile
Avec le capitalisme
Il ne faut pas rêver
C’est toujours un constat d’huissier
Que dit Rose… Rosa… Rosam
Que le mondialisme permet au capitalisme , de relever encore la tête… et de se maintenir malgré ses vices et ses sévices.
Et tant qu’il n’a pas annexé toutes les régions du monde
Il continuera de sévir et de nuire
Une seule note d’espoir : le capitalisme périra dès qu’il aura achevé ses conquêtes, c’est à dire contaminé toute la planète…
Ce jour-là, on sera tous morts de réalisme

Je t’aime Rosa

LES FRANCAIS ET LE LIVRE: "LA FUREUR DE LIRE PROUST"

 

LA FUREUR DE LIRE PROUST

Centre Actualités

17/10/1992 - 01min53s

 

Dans le cadre de l'opération "La fureur de lire", plusieurs personnes font la lecture d'extraits d"A la recherche du temps perdu; Du côté de chez Swan" de Marcel PROUST chez lui, à Illiers Combray.

 

 

Production

 

France 3 Orléans

Générique

 

Fontan Moret, Alain

 

Borrel, Anne

JE DENONCE 25

DENONCIATION.jpeg

Je dénonce

La nouvelle barbarie de l'abandon

Comme devraient le faire

Tous ceux qui font voeux de dénoncer

Mais qui ne font qu'introduire

Avec beaucoup de frilosité

De la mesure dans la démesure.

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE: "SACHONS PLANTER LES CHOUX"

 

 

SACHONS PLANTER LES CHOUX

La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède

23/02/1984 - 01min16s

 

Observons la situation sociale du berger landais, du mendiant landais, du balayeur landais et du jardinier landais qui rique sa vie chaque fois qu'il essaye de planter des choux.

 

Production

Agence, Paris : France 3

Générique

Fournier, Jean Louis
Desproges, Pierre

30/10/2012

LO'JO Salle NOUGARO de TOULOUSE le 18 Octobre 2012


 

LO'JO

Salle NOUGARO de TOULOUSE

le 18 Octobre 2012


Dame-Soleil et moi avons pris grand plaisir à aller ce soir-là à la rencontre de notre camarade Denis PEAN, chantre créateur (il n'aime être ainsi évoqué) de l'entité à géométrie variable -- de moins en moins -- qu'est LO'JO!

Ce garçon est rare.... Dresseur de hasards qui se plaît à habiter l'envers du décor, il arpente la planète avec -- dit-il -- d'étranges mots de tous les jours qu'il exhume de son "Musée La Parole" personnel, pour nous les offrir en partage.

Et c'est ainsi que le privilève s'établit d'habiter une même vague dans l'authenticité de l'Autre.

LE JOURNAL DE PERSONNE: "NOIRCISSEMENT DE L'ARGENT PROPRE"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 

 Superbe et talentueuse...

 

  A l'écriture riche et précise.

 

  Il est important de ne pas passer à côté

 

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:

 

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Qui a volé ? Qui a volé ?
L’orange du marchand ?
C’est moi… c’est moi qui l’ai volé
Pour la remettre là où elle était
Sur l’arbre qui l’a vu grandir
Et qui sera fier de la voir mûrir ou mourir plus digne
Oui je l’ai volé à celui qui a voulu en profiter tout seul au lieu de chercher à en faire profiter d’autres.
Celui qui a voulu en faire une source de profit au lieu d’en faire une source de vie
Je l’ai vendu dix. Il la revendait cent … Il réalisait 90 de bénéfice
J’ai jugé bon de la reprendre en la volant… à un voleur plus grand
Bêtise ! Quelle bêtise ?
Et lui, qu’est-ce qu’il fait d’autre ?
Sinon d’extorquer à ses petits clients dix fois la mise
Son vol est plus qualifié que le mien
Cela s’appelle du commerce dans le carrefour où l’on tombe à la renverse.
Je sais que c’est justifiable mais ce n’est pas juste
C’est du vol… l’expropriation : c’est du vol
10 contre 1 c’est du haut vol; du voltige

 

Oui, je le reconnais… qu’à la base, j’étais vendeuse… mais je me suis dit que si je ne dénonçais pas ce genre d’abus, je deviendrais comme tous les clients des supermarchés :
Une vendue… une collabo… un pigeon
J’alimenterais les caisses de vrais escrocs sans scrupules et sans pitié.
Et pour tous ceux qui sont remontés contre le blanchiment de l’argent sale,
je les invite à me suivre… jusqu’en prison s’il le faut,
pour dénoncer le noircissement de l’argent propre,
celui que j’ai gagné à la sueur de mon front en cueillant cette orange
et que je ne pourrais même pas me payer sur le marché
parce que quelqu’un a spéculé sur le fruit de mon travail.

 

Non… je n’ai pas pu la remettre sur l’arbre… en vérité… elle est déjà dans mon ventre… j’ai vite fait de l’avaler pour ne pas avoir à la restituer au juge.
Non, ce n’était pas une orange parmi d’autres…
C’était l’orange du marchand, celle que tout le monde a désormais le droit de voler
Jurisprudence pour imprudents
Non, je ne donne pas l’exemple mais le contre-exemple
Être contre exemplaire… ça me plait mais ça ne peut pas plaire, je le sais
En prison… n’oubliez pas de m’apporter des oranges

 

CHARLY 18

PHOTO CHARLY.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

18


Seulement voilà, quoi que j'y fasse, je n'y parviens pas. Mon écriture est trop volatile, trop approximative pour que je puisse la contraindre à mes souhaits. Elle n'est, au travers de ce qui devrait être un grand ruissellement de l'imaginaire, qu'apparition incontrôlée de noirs sujets et d'obscures méditations sans fin qui ne m'entraînent le plus souvent que dans d'invraisemblables tourbillons psychédéliques traduits, comme tu le sais, en crises d'errance existentielle longue durée.

 

Prisonnier, à mon corps défendant, de ce temps renouvelé d'impitoyable isolement, je n'ai d'autre option que de crier ma vérité alors que je ne possède même pas la première once de l'implacable et poétique précision indispensable au maniement des mots.

Ainsi naît le suintement de ridicule qui accompagne chacune de mes tentative de mise en mots. Quelle horreur qu'une sensibilité humiliée!

A ce moment-là s'installe fréquemment l’impérative nécessité du silence. Donc, je hurle dans le grand silence exigé. Avec cette certitude advenue peu à peu au fil du temps: la vie, il faut prendre garde de ne pas l'étouffer. C'est ce que faisons le plus souvent.

Et c'est une transcendantale connerie.

(A Suivre...)

 

Nicolas MEUDEC: "Fantaisie" (Gérard de NERVAL)

 

Nicolas MEUDEC

"Fantaisie"

(Gérard de NERVAL)


J’ai décidé de rentrer dans l’univers de l’auteur en l’imaginant se promenant dans la nature celle ci lui rappellant ses souvenirs d’amour dans l’époque.

La musique est à consonance comédie musicale.

 

29/10/2012

LO'JO Salle NOUGARO de TOULOUSE le 18 Octobre 2012

 

LO'JO

Salle NOUGARO de TOULOUSE

le 18 Octobre 2012


Dame-Soleil et moi avons pris grand plaisir à aller ce soir-là à la rencontre de notre camarade Denis PEAN, chantre créateur (il n'aime être ainsi évoqué) de l'entité à géométrie variable -- de moins en moins -- qu'est LO'JO!

Ce garçon est rare.... Dresseur de hasards qui se plaît à habiter l'envers du décor, il arpente la planète avec -- dit-il -- d'étranges mots de tous les jours qu'il exhume de son "Musée La Parole" personnel, pour nous les offrir en partage.

Et c'est ainsi que le privilève s'établit d'habiter une même vague dans l'authenticité de l'Autre.

LE JOURNAL DE PERSONNE: "HOLLYWOOD BOULEVARD"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 Superbe et talentueuse...

  A l'écriture riche et précise.

  Il est important de ne pas passer à côté

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:

  http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


 

Nous sommes des bêtes de somme… nous, les femmes, les hommes… c’est à mourir de rire que de vivre sous l’empire du mensonge…
Mensonge d’un univers sans sel et sans ciel!
On peut après coup remercier vivement ce coureur cycliste qui vient de nous réveiller de notre sommeil dogmatique… de notre attirance pour l’Amérique. Le vrai empire du faux. La mystification est totale. L’arrangement est global… tu ne peux t’aimer, si tu n’aimes pas le système… le star système… l’idolâtrie érigée en système… gagner à tout prix… coûte que coûte… le paradis… l’artificiel… parce qu’il n’y en a pas d’autre pour l’homme pressé ou sous pression!

L’impatience du concept homme… tout et tout de suite… pour de vrai… pour de faux… pourvu qu’il y ait liesse et ivresse… on vide le flacon et on nous le jette à la figure… parce que l’homme est un animal qui adule celui qui l’encule. Pourvu qu’il prenne son pied… si ça se trouve, il ne l’a jamais posé sur la lune… mais il nous a semblé, seulement semblé… Hollywood a déjà creusé plus d’un boulevard dans notre conscience naïve… et fait passer plus d’une arnaque pour un chef d’œuvre de salut public.
C’est aux entubés de rendre grâce à celui qui a réussi a bien les entuber… ça nous en dit long sur la grâce.

Qu’est-ce que la vérité ? Sinon, un mensonge qui dure ou qui a la vie dure. Nous avons beau savoir qu’il ne s’agit que d’une illusion, nous continuons à y croire… à rêver et crever américain.

Le syndrome des âme-strong a la vie longue. Ce qui nous coûte le plus, c’est aussi ce qui nous rapporte le plus : la mystification.
La mystification à tous les niveaux d’analyse : celle du mari heureux avec sa femme et qui ferme les yeux sur le fait qu’elle le trompe.
Celle du militant qui a toujours de bonnes raisons de se battre pour la mauvaise cause… ou de mauvaises raisons, de se battre pour la bonne cause…
Que vive l’Amérique. Elle nous a appris le lifting et le marketing. Deux en un pour un triple effet : marcher, courir, sauter les yeux fermés.
Attachez-vous aux atomes, oubliez le vide…
Et si vous vous souvenez encore que dans le vide, tout décline, soyez les premiers à décliner… à vous foutre en l’air… air force one… c’est ça : ayez l’air de forcer le destin… l’air d’un winner… et vous aurez conquis l’espace et le temps en même temps.
Vous enflammerez la terre, vous marcherez sur la lune et vous ferez rêver de Mars et Jupiter… de la poudre pour que vos yeux voient Dieu… sur Hollywood boulevard… le seul emprunté par les peuples bavards.

C’est du cinéma
Rien que du cinéma
Les uns payent pour se faire le film…
Les autres payent pour le voir…
Le problème : ce sont les mêmes. Vive le système !

CHARLY 17

PHOTO CHARLY.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

17


Prêt à disparaître dans son antre, tandis que pour ma part je ne l'avais pas quitté des yeux pendant le laps de temps qu'a durée son approche, il hésite un peu, semble se raviser, puis se redressant avec une crâne agilité sur ses pattes arrières afin d'être au mieux dans le champ de vision, me gratifie d'un émouvant Koï-Koï chargé à la visible évidence de beaucoup de tendresse et d'amitié.

 

Cette fois je l'entends fourrager dans sa duveteuse garçonnière. Il s'installe pour sa nuit, n'en doutons pas. Chut! Silence. Respectons son intimité.

 

 

 

Il existe des folies mineures et d'autres qui portent bien. L'amitié est une valeur refuge qu'il est important de ne pas galvauder. C'est une plante rare et sensible qui, pour se développer, a besoin de temps.
Ce temps-là est depuis longtemps écoulé: je suis riche d'une réelle amitié pour Charly. Nous sommes si différents, et si semblables à la fois.

 

 

 

Souvent, les propos dont il me harangue sont frappés du sceau de la raison, je le sais bien.

Mais que croit-il? Bien sûr que j'aimerais moi aussi être animé par la force d'un inextinguible optimisme! Avoir le rire au cœur contagieux! Être gagné aussi souvent qu'à mon tour par le vertige de propos frivoles et les engouements instantanés.

(A Suivre...)

 

LES BODIN'S: "Les BODIN'S A LA TOUSSAINT "

 

Les BODIN'S A LA TOUSSAINT


A la Toussaint Maria et Christian profite de la fête des morts pour rendre visite au père Bodin's, mort et couché au chaud sur un matelas neuf!


Découvrez l'univers déjanté des Bodin's sur http://wizdeo.com/s/les_bodins