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10/10/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LES SERVEURS DU POUVOIR"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 

 Superbe et talentueuse...

 

  A l'écriture riche et précise.

 

  Il est important de ne pas passer à côté!

 

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:

 

  http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


 

Les serveurs du Pouvoir
Mais si… vous voyez bien de qui je veux parler
Non, pas du pouvoir… mais de ceux qui le relayent
Ceux qui reproduisent les mêmes effets, même en modifiant les causes
Because beaucoup d’inhibitions…
of course… c’est la course à l’exhibition.
Du jour au lendemain, le dernier des damnés s’est retrouvé
Rédacteur en chef de son propre journal
C’est la marre aux canards … serveurs asservis… et rarement desservis
Ne vous en faites pas, je balaye toujours devant ma porte
Et je ne m’épargne jamais… oui je suis de la mêlée
Et moi aussi, j’en fais les frais

Oui, nous n’avons jusqu’ici
Rien fait d’autre que reproduire l’évènement
Analyser des analyses, commenter des commentaires, et interpréter des interprétations
Sans jamais vraiment les transformer
Sans jamais créer d’événements
Serveurs du pouvoir, de ce pouvoir que nous avons beau épingler ou caricaturer …
Nous ne faisons rien d’autre que le servir en croyant s’en servir
Je veux parler du quatrième pouvoir… celui de la presse
Celui qui ne cesse de reléguer au dernier rang ses devanciers
Oui, il est bien Avant-premier
Et nous ne sommes pas les derniers à le subir de plein fouet
Nos autres blogueurs et chroniqueurs à nos heures
Nous singeons des singes… nous parodions une parodie
Nous sommes de l’intox au carré,
de vulgaires serviteurs de la non vérité
comme valeur rajoutée à la fausseté
C’est le marathon des faux jetons
Comme si nous avions tous décidé d’un commun désaccord
de la faire cette course pour ou contre la montre !
Pour dire qu’on a quelque chose à redire
Puisque nous n’avons le plus souvent rien à dire
Démocratie participative de mauvais chirurgien
Qui vous soigne les canines et vous arrache les incisives.

Nous croyons y être mais nous n’y sommes pas
Nous arrivons toujours après
Avec notre bout de papier
Écrivains sans veille ni lendemain
Pour afficher notre vision du monde
Encore plus vieille que le monde
Et le plus drôle ou le moins drôle
C’est qu’au lieu de nous associer
En créant une synergie
Nous nous tirons dessus comme des abrutis

À peine né, le pouvoir des internautes est déjà mort
Parce que la course est courue d’avance
Par de faux athlètes qui n’ont toujours pas compris
Qu’il fallait courir devant et non après
Et que leur seul adversaire c’est la vanité
Parce que la vérité, il ne faut pas trop y compter
Elle nous a déjà fait des petits dans le dos

Imagination au secours !
Sans toi plus personne ne verra le jour

GALIM: Espace des AUGUSTINS de MONTAUBAN

 

GALIM

Espace des AUGUSTINS 

MONTAUBAN

9 Octobre 2012

 

Voilà qu'insérés au souffle grondent de lointains ouragans échappés d'un ciel d'hypothèses
Tandis qu'un trait de voix tremblée épice la durée et fait coïncider la chair de l'instant à un désormais qui titube.
Ton écho s'éloigne et la vie qui reprend s'est chargée grâce à toi d'un vertige de possibles. D'un pollen d'amour vibrant et propagé naissent déjà d'autres fleurs perlées d'émotion, lourdes de sourires à cueillir....

Pour cet encore Beau Moment que tu viens de nous offrir Grande Dame GALIM, je n'ai que des Mercis à offrir....Et c'est ridiculement peu.

CHARLY: 2

PHOTO CHARLY.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

 

CHARLY

2


 

Tiens? Comme un ronronnement dans le ciel!

Je me pose, le temps d'un bref instant, l'ombre d'un début d'interrogation. Vite résolue l'énigme. En levant la tête je reconnais immédiatement notre habituel petit avion de l’aéropostale. Celui-là même qui, de tous ses clignotements lumineux et de l’harmonie cadencée de ses deux moteurs à hélice, transporte son chargement de courriers laconiques ou de lettres pathétiques. A moins qu'il ne s'agisse plutôt des singulières symphonies d'un mélomane des mots, ou d'autres choses particulières aux significations infinitésimales.

Juste le temps de ma réflexion un brin nostalgique, et déjà le voilà qui s'évanouit dans son paysage céleste escorté sous l’œil protecteur de la lune et les sourires rassurants des étoiles. Disparition lente et progressive dans l'immobile d'un silence qui rapidement devient le sien.

La fraîcheur nocturne, bien perceptible maintenant, me décide à rentrer tant je ne tiens pas plus que ça à me laisser agresser par cette baisse de température. Bien qu'elle ne soit, c'est vrai, nullement intempestive compte tenu de l'heure présente.


(Asuivre....)

 

Abdoulaye SANE: "Chanson d'automne" (Paul VERLAINE)

 

Abdoulaye SANE

"Chanson d'automne"

(Paul VERLAINE)

Entre la chanson et la poésie récité en souvenir de mes années scolaires, je compose la percussion qui va avec ce poème du grand Paul Verlaine.
donner vie aux mots par la parole et le son de la percussion est une passion et merci de m’avoir permis de me faire écouter

09/10/2012

Michel et Babette SARDOU "Les mariés du music hall "

Michel et Babette SARDOU

"Les mariés du music hall "

Numéro un

-30/12/1978 - 03min41s


Michel SARDOU et sa femme, Babette, née Carpentier, habillés en mariés chantent en duo "Les mariés du music hall". Jean Claude BRIALY costumé en évêque les marie. Ils sont entourés de danseurs.

 

 

Production

 

Annonceur, Boulogne : Télévision Française 1

Générique

 

Sardou, Michel

 

Carpentier, Maritie ; Carpentier, Gilbert

 

Brialy, Jacques

 

Sardou, Michel ; Brialy, Jean Claude ; Sardou, Babette

CHARLY: 1

PHOTO CHARLY.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

 

CHARLY

1


 

 

Je suis bien installé!

 

Pas trop confortablement c'est sûr, en tout cas suffisamment pour n'avoir pas à chercher les excuses qui m'éviteraient d'avoir à me coltiner cette page blanche, narquoise et encore vierge sous la pointe du premier stylo accessible à ma main.

Néanmoins, j'ai tout de même fait tout à l'heure une timide tentative de diversion en allant faire un tour sur le balcon.

 

Et il est vrai que je ne le regrette pas, car la nuit est bien belle ma foi. Le grand sapin, depuis toujours érigé juste dans mon champ de vision, se balance doucement sous le frisson d'un vent léger en une chorégraphie d'une émouvante esthétique.

Là-haut, les étoiles scintillent simplement parce que c'est-là leur nature fondamentale d'étoiles, et qu'elles connaissent de tout temps les aléas du devenir.

Plus bas, la ville est déserte et silencieuse, mais déserte, elle l'est toujours. Pas besoin d'aller sur le balcon pour le constater. Imagine d’ailleurs que, je sais il faut y croire très fort, tu croises quelqu'un dans les rues à cette heure-ci, méfiance, il se pourrait que tu en en sois à arpenter l'irrationnel. C'est dire!

(A suivre...)

 

LES BODIN'S: "Christian BODIN et CLAUDINE: Premier roulage de pelle ! "

 

Christian BODIN et CLAUDINE

Premier roulage de pelle !

 

Les futurs mariés Christiane et Claudine parlent de leur premier baiser.

 

Découvrez l'univers déjanté des Bodin's sur http://wizdeo.com/s/les_bodins

08/10/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LE DERNIER DES MOHICANS"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 

 Superbe et talentueuse...

 

  A l'écriture riche et précise.

 

  Il est important de ne pas passer à côté!

 

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:

 

  http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


 

Si tu choisis la liberté, sois prêt à être haï !

Si toutes les raisons se valent
Plus aucune raison ne vaut
Si je vous l’ai déjà dit, je vous le redis
Si tout se vaut, plus rien ne vaut
Ces lumières sans rien de lumineux
Ces religions sans trace de Dieu
Ces libertés qui sonnent creux
Si ma raison vaut la tienne, je renonce à la mienne
Sans hiérarchie… point de salut pour l’esprit.
Je préfère encore l’anarchie à l’oligarchie
L’aristocratie à la démocratie
Depuis que j’ai compris, que la raison ne peut être reine ou souveraine
Elle enchaîne et entretient la haine
Si je l’ai déjà dit, je vous le redis
La raison, la sienne comme la mienne…
Entraîne les vilains et les vilaines
La raison est haineuse…
Elle hait tout ce qui n’est pas elle, à elle ou comme elle
Mais la raison a toujours raison, se dit-on en passant
Parce que nous sommes censés avoir la même
Or, si nous l’avons tous… c’est parce que plus personne ne l’a
Il ne nous reste plus que la haine, pour se faire une raison
Que la haine, pour corriger cette insoutenable égalité
Que la haine, pour racheter cette improbable liberté
Que la haine, pour chanter cette invivable fraternité
Si je vous l’ai déjà dit, je vous le redis
J’ai toutes les raisons de vous haïr
Et aucune de vous aimer
C’est pour cette raison que je vous aime.
Sans raison !

LES SOURIRES DE LA LUNE

LUNE.jpeg

 

 

LES SOURIRES DE LA LUNE

 

Elle danse,

Bonheur suspendu dans le sang noir de la nuit.

Son visage est d'un puissant lumineux.

Et son sourire, son sourire!...

 

Elle est là

Dans son cadre de tolérance et d'harmonie

Comme une perfection dédiée à l'immobile.

Quelle rencontre inespérée se traduit là

En cette beauté sublime qui poursuit, indifférente,

Sa sensuelle promenade étonnamment vagabonde,

Celle qui la définit en croisière exacte et impassible.

 

La pénombre qui l'enserre exacerbe sa présence!

Et sa frimousse souriante, tellement souriante...

 

L'homme, au clair d'insomniaques nuits

Et dans un soudain besoin de flânerie intérieure,

A simplement à lever le regard pour y puiser

L'incroyable plénitude existentielle propagée,

Et s'offrir le luxe d'une luxuriante exultation.

Il sait d'expérience que la formidable force d'attraction

De cette belle gracieuse a le pouvoir de repousser,

Dans les zones les plus reculées des ténèbres caressantes

La perturbante mais séduisante tentation du vide.

 

Il sait aussi, parce qu'ébloui, se dissoudre à tout coup

Dans l'obsédante présence de ce concentré d'éternité

A l'épicurienne et frémissante profondeur

Où il s'autorisera à laisser papillonner ses phantasmes.

 

Lorsqu'il est tourmenté par la plus intense des nostalgies,

Il sait également trouver dans ses marges alentours,

Créature fascinante et complice aux affinités secrètes,

Une sorte de simplicité apaisante, régénérante.

 

Ainsi qu'un sourire tout de force et d'indolence!

Parce que son sourire, son sourire...

 

Et, sous toute la candeur apparente,

Il y a cette continuelle douceur,

Cette chaude intimité,

Et aussi une vraie chaleur humaine

Où scintillent des petites merveilles de sensibilité.

Improbables pépites qui fleurent bon la tendresse

Et la générosité qui l'affranchissent, provisoirement,

De sortes de pensées aux reflets crépusculaires.

 

C'est ainsi que loin de toute agitation bruyante et parasite,

Elle offre avec une noble application le plus précieux des silences.

Celui d'un moment innocent issu de nulle part, rare et poétique

Passé dans un souffle accéléré en sa délicate compagnie.

En compagnie de son sourire aussi,

Irréel de transparence diaphane:

Lunaire!...

 

P. MILIQUE

 

GALIM au RIO GRANDE de MONTAUBAN le 21 OCTOBRE 2011

GALIM au RIO GRANDE

MONTAUBAN

Le 21 OCTOBRE 2011


Une pépite nichée au milieu

Des pierres précieuses de ce soir-là!

Il y a beaucoup plus de que des mots

Dans une telle poésie..

07/10/2012

Claude FRANCOIS et Jodie FOSTER "Comic strip"

Claude FRANCOIS et Jodie FOSTER

"Comic strip"

Numéro un

26/11/1977 - 01min23s

 

 

Claude FRANCOIS et Jodie FOSTER chantent "Comic Strip" en duo.

 

 

Production

 

Télévision Française 1

Générique

 

Gainsbourg, Serge

 

Brialy, Jacques

 

Carpentier, Maritie ; Carpentier, Gilbert

 

François, Claude ; Foster, Jodie

LA VIE

iBELLE FEMME.jpg

 

 

LA VIE

 

La vie:

C'est un ciel de malheur habité de rêves fracassés

De certitudes ébréchées et de confiances trahies,

C'est une succession folle et ininterrompue

De mouvements désordonnés et incohérents,

C'est une douteuse abstraction que l'on ne fait

Qu'effleurer jusqu'au vertige, jusqu'au silence,

C'est un échantillon intensément capiteux

Qui offre l'amère saveur d'un décalage constant,

C'est une outrance peu recommandable

Qui porte l'évidence du conflit à venir,

C'est une indifférence née de lé sérénité....

 

Dès lors et parce que je refuse cela,

Je m'invente un itinéraire singulier.

 

Je me veux esprit enragé, hanté, lunaire,

Débordant sans retenue d'une colère nécessaire, vitale,

Qui saura me détourner des forces obscures

Inévitablement générées par cette cohérence-là.

 

Je rejette avec violence les normes établies

Parce qu'elles l'ont été par la contrainte.

Je m'oblige à débusquer en moi la part d'intolérance

Générée par la vision contradictoire du monde.

 

Et je le fais dans l'infime de chaque instant

Pour mieux me situer sur l'acéré du paradoxe,

Pour ne jamais être suspecté d'une complaisance

Qui n'existe jamais que dans le grave et le mortifère.

 

C'est ainsi qu'à force de coups je boite de l'intérieur

Et que je perçois dans l'éclat mat d'évidences

Jusque-là obscures cette vie qui s'organise

Dans la lenteur sèche tendus sur le vide

Juste troublée par les coïncidences bienvenues.

 

Il est des désespoirs qui restent à jamais secrets

Sauf à forcer la banquise de la douleur exacerbée.


Il y a cet inaccomplissement tangent et lourd

Qui fait de la vie un long chemin solitaire.

 

Et je m'esquive, piteusement éteint et modeste

Dans la brillance si belle de ce Soleil Absolu

Qui a su amarré sa rassurante présence

A l'affligeant revendiqué de mon désordre.

 

P. MILIQUE