30/06/2017
TRACE A L'ENCRE ROUGE
TRACE A L'ENCRE ROUGE
Aujourd'hui rayonne d'emblée sur mon cœur dilaté
A la voir ainsi me sourire et se blottir contre moi,
Et mes bras murmurent lorsque ses yeux me parlent,
Me chavirant avec elle dans un océan fou.
Mes lèvres posées sur sa peau,
Douceur qui égraine l'intemporel
Et devine notre histoire sous des doigts
Qui brillent jusqu'à des nuits sans fin
En cueillette avide de baisers en bouquets.
Advient l'instant où nos souffles abrègent l'ordinaire
Déployé avec force contre vents et marées
Et dépose sur ses lèvres comme un battement d'ailes
Jusqu'à la rosée d'un prochain matin vêtu de bleu.
Je dois écrire encore cet inaltérable et fragile mot: Amour
Tel un baiser délicat tracé à l'encre rouge...
Un cœur uni à l'autre jamais ne se retire
Et pour le séparer, il faut qu'on le déchire.
P. MILIQUE
09:21 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, traces, encre rouge, aujourd'hui, rayonner, coeur dilaté, sourire, se blottir contre moi, entre mes bras, murmures, ses yeux, parler, chavirer, océan fou, lèvres posées sur la peau, douceur, égrainer, l'intemporel, deniner, notre histoire, sous ses doigts, brillance, nuits sans fin, cueillette, avide de baisers, bouquet, instantanné, nos souffles, abréger l'ordinaire, déployer avec force, contre vents et marées, ses lèvres, battement d'ailes, rosée du matin, écrture, inaltérable, fragilité, amour, délicatesse, coeur uni, se retirer, le séparer, le déchirer
20/01/2014
INTERROGATION ÉCRITE 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
INTERROGATION ÉCRITE
2
J’écris par amour, sensibilité, sensualité.
Pour ne pas faire injure au silence, ni à la nuit.
J’écris pour survivre
Pour passer le temps, je veux dire le tamiser. Parce qu’écrire est aussi un moyen d’entrer en solitude.
J’écris pour éloigner la souffrance, peut-être pour lutter contre la mort, pour rester en vie.
Pour me reconstituer, me percer à jour. Pour sortir de l’impasse.
J’écris pour oublier que je vais mourir.
Pour m’inventer un remède qui ne ressemble pas au mal.
Parce que j’aime bien polir la douleur comme une pierre précieuse.
J’écris par insatisfaction et pour rester en état d’insatisfaction
Pour me convertir, excédé d’utopie, en cette ligne sortie de l’aube qui enlace les lettres sur le papier.
Pour refermer sur moi les parenthèses jadis ouvertes.
J’écris pour vous faire parler.
J’écris parce que je crie!
(FIN)
P. MILIQUE
09:05 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, interrogation écrite, écrture, par amour, sensibilité, sensualité, faire injure, silence, nuit, survivre, passer le temps, tamiser, moyenne, entrer, solitude, cloîtrer, éloigner, souffrance, lutter, mortifère, rester en vie, reconstituer, reconstruire, mettre à nu, percer à jour, sortir de l'impasse, boire pour oublier, mourir, inventer, remède, ressemblance, mal, diable, démon, satan, lucifer, aimer, polir, douleur, pierre précieuse, instisfaction, frustration, en l'état, convertir, excipient, utopie, ligne, sortie de secours, aube, enlacer
30/10/2012
CHARLY 18
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
CHARLY
18
Seulement voilà, quoi que j'y fasse, je n'y parviens pas. Mon écriture est trop volatile, trop approximative pour que je puisse la contraindre à mes souhaits. Elle n'est, au travers de ce qui devrait être un grand ruissellement de l'imaginaire, qu'apparition incontrôlée de noirs sujets et d'obscures méditations sans fin qui ne m'entraînent le plus souvent que dans d'invraisemblables tourbillons psychédéliques traduits, comme tu le sais, en crises d'errance existentielle longue durée.
Prisonnier, à mon corps défendant, de ce temps renouvelé d'impitoyable isolement, je n'ai d'autre option que de crier ma vérité alors que je ne possède même pas la première once de l'implacable et poétique précision indispensable au maniement des mots.
Ainsi naît le suintement de ridicule qui accompagne chacune de mes tentative de mise en mots. Quelle horreur qu'une sensibilité humiliée!
A ce moment-là s'installe fréquemment l’impérative nécessité du silence. Donc, je hurle dans le grand silence exigé. Avec cette certitude advenue peu à peu au fil du temps: la vie, il faut prendre garde de ne pas l'étouffer. C'est ce que faisons le plus souvent.
Et c'est une transcendantale connerie.
(A Suivre...)
10:04 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, charly, harcèlement sexuel, parvenir, écrture, volatil, approximation, contraindre, souhaiter, au travers, ruissellement, imaginaire, apparition, incontrôlable, sujetion, obscurité, méditation sans fin, entraînement, invraisemblable, tourbillon, psychédélique, traduction, crise ultime, errance existentielle, longue durée, prisonnier de mon corps, à mon corps défendant, renouveler, impitoyable, isolation, n'avoir d'autre option, crier sa vérité, consensus, posséder, once, implacable, poétique, précision, indispensable, le maniement des mots, suintement, ridicule, accompagner, tentation, mise en mots, horreur, sensibilité humiliée, s'installer haute fréquence, impératif, nécessité