Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/10/2012

LO'JO Salle NOUGARO de TOULOUSE le 18 Octobre 2012

 

LO'JO

Salle NOUGARO de TOULOUSE

le 18 Octobre 2012

Dame-Soleil et moi avons pris grand plaisir à aller ce soir-là à la rencontre de notre camarade Denis PEAN, chantre créateur (il n'aime être ainsi évoqué) de l'entité à géométrie variable -- de moins en moins -- qu'est LO'JO!

Ce garçon est rare.... Dresseur de hasards qui se plaît à habiter l'envers du décor, il arpente la planète avec -- dit-il -- d'étranges mots de tous les jours qu'il exhume de son "Musée La Parole" personnel, pour nous les offrir en partage.

Et c'est ainsi que le privilève s'établit d'habiter une même vague dans l'authenticité de l'Autre.

LE JOURNAL DE PERSONNE: " ¡No debemos nada, no pagamos nada! "

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 Superbe et talentueuse...

  A l'écriture riche et précise.

  Il est important de ne pas passer à côté

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:

  http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U

 

hermano mio, hermana mia
Para tu gente, no hay otra alternativa
O bien … o bien …
El egoísmo o el despotismo?
Y cuando el pueblo derrota el despotismo
se deja conquistar de inmediato por el egoísmo
Los derechos del ser humano no cambiarán nada
Porque el hombre es enemigo del hombre
Dado que él sólo piensa en su propia cara

hermano mio, hermana mia
No sigas buscando el pueblo fuera de ti mismo
no tienes ni hermano ni hermana … Consigue ser el hermano, la hermana
de todos los estropeados, de todos los esparcidos
Quiénes no saben donde esta su propio interés
Sobrevivir o fingir vivir
No, la felicidad no se encuentra en la felicidad
Pero en el dolor
Y no triunfarán sin este dolor

hermano mio, hermana mia,
Dile a tu gente que no hay nada a establecer
Ya que la política no esta restablecida
No vale la pena sobrevivir mientras se ignora la finalidad
El humanismo no es lo suficientemente humano
Ni el ser humano lo suficientemente listo como
para tender la mano hacia otro ser humano
Caridad no es solidaridad
Hazte solidario para sobrepasar tu inseguridad.

hermano mio, hermana mia,
concierta una cita para el dia 14 de noviembre
Y tan pronto como veras al primer hombre
Haz como si hubieras visto a toda la humanidad
seguilo sin pedirle nada
te llevaras hasta la puerta
la cuál se abrirá en cuanto le daras la contraseña:
“Para tomar su destino en mano
Debemos dejar de creer en el destino ”

CHARLY 14

PHOTO CHARLY.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

14



(CHARLY)

 

--Dis-donc? Il ne t'a pas fallu longtemps avant d'afficher de nouveau ton affligeante attitude! Enfin quoi, c'est vraiment si compliqué ce que je te demande? Entends moi bien à la fin, moi je voudrais juste que ton comportement, dans l'infime de chaque instant, ne me parle que de joie! Du goût violent et imprescriptible de la joie! Ça n'est vraiment pas possible ça? Ça n'existe pas dans ton cinoche intérieur, c'est définitif? Tu sais quoi, je te plains! Ça oui, je te plains!....Ou alors ça fait trop populo, pas assez intello pour toi, c'est ça? Mais mon pauvre vieux, il n'est pas possible de passer ton temps à te gratter le nombril juste en écrivant que le ciel est noir, tu comprends? Cesse de nous halluciner la tête avec tes récurrentes, éternelles images noircies d'aussi violentes désespérances. C'est insupportable à la fin! Épuisant. Alors reprends toi s'il te plaît, et prend tes habitudes à contre-pied! Applique-toi à gommer de ta plume les terrifiants aspects du monde réel. Ne nous empêtre plus dans tes vieilles nostalgies éternellement ressassée. Y en a marre, tu comprends?
Crois moi, il reste toujours quelque part un coin de ciel bleu, même dans les âmes les plus ténébreuses comme la tienne j'en suis persuadé. Alors vas-y, lâche-toi, profite de la page en attente pour faire briller le soleil. Invente une vie jubilatoire zébrée de bouffées d’enthousiasmes délirants, de bonheurs étoilés et de tendresses gourmandes. Inutile de le faire pour nous! Il serait déjà tellement grand de le faire pour toi. Et merde pour les intellectuels délicats!
Sur ce, je vais me coucher, m'évader le temps d'un sommeil de ce jour beaucoup trop banal pour être excitant. Je vais retourner, moi tout seul, à ce que tu perdures à considérer  non sans un certain dédain, vers mes petits bonheurs minables à moi. Je ne suis pas inquiet, ils valent bien les tiens.
Allez, descend-moi de cette table s'il te plaît que je rejoigne mon refuge.
En m'excusant, une fois n'est pas coutume, pour cette longue, et peut-être inutilement agressive, diatribe. Informelle et inépuisable logorrhée. Mais tu sais comment sont les imbéciles: bavards jusqu'à la frénésie parfois. C'est même à ça qu'on les reconnaît. C'est tellement difficile à contenir la bêtise.
Merci encore et... Belle et douce nuit à toi.

(A Suivre...)

 

LO'JO Salle NOUGARO de TOULOUSE le 18 Octobre 2012


LO'JO

Salle NOUGARO de TOULOUSE

le 18 Octobre 2012


 

Dame-Soleil et moi avons pris grand plaisir à aller ce soir-là à la rencontre de notre camarade Denis PEAN, chantre créateur (il n'aime être ainsi évoqué) de l'entité à géométrie variable -- de moins en moins -- qu'est LO'JO!

Ce garçon est rare.... Dresseur de hasards qui se plaît à habiter l'envers du décor, il arpente la planète avec -- dit-il -- d'étranges mots de tous les jours qu'il exhume de son "Musée La Parole" personnel, pour nous les offrir en partage.

Et c'est ainsi que le privilève s'établit d'habiter une même vague dans l'authenticité de l'Autre.

24/10/2012

Eddy JOUGLET: "Moesta et errabunda" (Charles BAUDELAIRE)

 

Eddy JOUGLET
 "Moesta et errabunda"

(Charles BAUDELAIRE)

J’ai réalisé cette maquette avec uniquement GarageBand sur Ipad ©.
Inspiré par le texte mélancolique, j’en ai fait une valse. A vous d’apprécier. Merci de votre écoute. Eddy.

 

LES FRANCAIS ET LE LIVRE: "L'EPICIER FOU DE LITTERATURE"

 

L'EPICIER FOU DE LITTERATURE

Un jour en France

15/11/2001 - 05min18s

 

Reportage : rencontre avec Driss BAHHAR qui tient une épicerie rue Lamarck dans le 18ème arrondissement de Paris. Passionné de lecture et notamment de philosophie il a toujours à portée de mains des livres et romans qu'il cache dans ses rayons. Il présente le "Mythe de Sisyphe" d'Albert CAMUS, un livre difficile à lire et qu'il apprécie, il explique qu'après ses études de droit il a du gagner sa vie pour faire vivre sa famille en rachetant une épicerie et que le métier d'épicier lui laisse une certaine liberté pour lire dans la journée. A ses heures tardives il aime aussi écrire des romans ou des nouvelles en arabe et avoue avoir transmis le virus de la lecture à ses filles encore jeunes qui sont elles aussi de ferventes lectrices.Interview de Driss dans son épicerie, chez lui et d'une cliente de son magasin qui aime discuter avec lui des programmes à la télévision ou de livres.

 

 

Production

 

France 3 Paris

Générique

 

Bonnet, Elisabeth

CHARLY 13

PHOTO CHARLY.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

13



(CHARLY)

 

--Doucement, doucement veux-tu!

Et puis il me semble que tu pourrais, il te suffirait d'un peu d'élégance, faire abstraction de ce que tu considères être mes incessantes boulimies, car sans vouloir t'offenser, et si l'on veut bien considérer, ne serait-ce que d'un oeil distrait, ta volumineuse morphologie personnelle, il me semble que moi aussi je...



(MOI)

--Stop, je t'arrête tout de suite!

Moi monsieur, si je mange trop, c'est par détresse. Tu comprends? Par grande détresse.



(CHARLY)

--Bien sûr, je connais ce refrain tu penses, c'est un de tes préféré. C'est que vois-tu, le souci c'est que chacun se croit différent. En vérité, chacun s'interdit de ressembler à l'autre. L'éternel égocentrisme aux marges du paroxysme, plus que jamais seigneur et maître du temps présent...

Je me trompe ou bien ces mots-là dérangent? Car il s'abat soudain comme un silence plus que frais!...



(MOI)

--Tu sais les mots Charly... Ils en disent moins souvent que les silences!



(CHARLY)

--C'est ça le problème, je sais: les gros c'est trompeur. Ils cachent bien leur jeu. On les crois naturellement généreux. Mais c'est leur surcroit de cellulite qui induit en erreur. En fin de compte, ils se révèlent souvent...



(MOI)

--Arrête Charly! Et méfie-toi de tes déductions! Les certitudes ça déséquilibre parfois!...



(CHARLY)

--C'est probable, oui! Mais la vie est déjà bien suffisamment complexe comme ça alors moi je me dis que...

Écoute, si tu pouvais éviter de la compliquer davantage!



(MOI)

--Franchement, là tu exagères! Sincèrement, tu m'imagines me vautrer avec délectation dans les noires arcanes d'un catastrophisme jubilatoire? Tu me supposes capable de plonger tête baissée dans un rituel habité de ténèbres enfiévrées?

Mais bons passons, je n'ai même plus envie d'essayer de te convaincre de l'inanité de tes suppositions. Elles sont fausses, ne se fondent sur rien d'exact et sont donc d'un intérêt plus qu'anecdotique. Mais s'il te plaît de continuer ainsi, va-s’y, continue, après tout débrouille-toi tout seul avec tes projections personnelles.

(A Suivre...)

LES BODIN'S: "Côté scène et coulisses"

LES BODIN'S

Côté scène et coulisses



Les Bodin's lors de leur spectacle "Mère et fils" vous font profiter d'un angle de vue inhabituel côté coulisse.

 

Découvrez l'univers déjanté des Bodin's sur http://wizdeo.com/s/les_bodins .

23/10/2012

LES FRANCAIS ET LE LIVRE: "LIVRES PEOPLE A L'EDUCATION NATIONALE"

 

LIVRES PEOPLE A L'EDUCATION NATIONALE

13 heures le journal 

25/05/2006 - 02min00s


Hervé VILARD, Marc LEVY au programme de littérature du bac...Ce n'est pas une fiction, c'est une expérience menée au Lycée Joffre, à Montpellier. L'objectif est de tenter de séduire les jeunes pour les pousser à lire. Afin de savoir ce qu'en pensent élèves et parents, enquête ce matin, dans une librairie parisienne.Micro trottoir auprès de jeunes clients et interview d'Alexandre CURNIER, vendeur rayon littérature "Gibert Jeune".

 

Générique

Tchimbakala, Dominique
Travert, Virginie
Ferron, Catherine
Galzi, Olivier

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LE GAY SAVOIR"

 

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 Superbe et talentueuse...

  A l'écriture riche et précise.

  Il est important de ne pas passer à côté

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:

  http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


 

Je vais faire ce que j’aurais fait si je n’avais pas autre chose à faire : tirer au sort le sujet du billet … c’est très démocratique comme procédé : de confier au hasard nos petites lâchetés… nos grandes incapacités…

On présuppose sans le prouver, que le hasard fait bien les choses… à tort parce que je ne connais pas pire pour la distribution des sorts que le hasard… les infortunes de la fortune… ce sont les infortunés comme vous et moi qui en parlent le mieux…

Les jeux sont faits… je tire une petit bout de papier… rien ne va plus… je l’ouvre… et je découvre ce que le sort m’a réservé… à l’ordre du jour :
L’homosexualité.

Ce n’est pas ce qu’on appelle : avoir le cul bordé de nouilles. C’est la faute à pas de chance.
Suis-je pour ou contre l’homosexualité?

Si j’étais POUR, je décevrais tous ceux qui sont CONTRE. Et si j’étais CONTRE, je froisserais tous ceux qui sont POUR…

Rien que dans le choix de mes mots, on devine mon embarras. Parce que je ne contenterais pas tout le monde.
Parce qu’il y aura toujours du pour et du contre… un pouvoir et un contre pouvoir, avec ce mouvement pendulaire, qui constitue le fond secret de toute vraie démocratie. Nous sommes POUR l’accord de tous les esprits… même les plus désaccordés… égalité et réconciliation entre les deux plateaux de la balance :

Je suis POUR ceux qui sont POUR et POUR ceux qui sont CONTRE… Magique synthèse… qui n’a rien de sain comme thèse…

Je les vois d’ici, tous ceux qui sont POUR, ils vont s’élever comme un seul homme pour dire que Personne ne me demande de me prononcer là-dessus, que le sujet ne fait l’objet d’aucun débat, que la chose est entendue et sous-entendue depuis la déclaration des droits de l’homme… qui stipule que notre liberté est inaliénable et que par conséquent chacun est libre de faire ce que bon lui semble.

Et comme tous les goûts sont dans la nature, on aura droit à toutes les excentricités… non, ce n’est pas un gros mot : l’excentricité… juste une petite déviation par rapport au centre… je n’ai pas dit déviance, pour ne pas attiser les méfiances.

Vous m’en voyez désolée, de bredouiller, de barbouiller une question cruciale, même si le Christ n’y est pour rien! Peut être parce que je l’aborde là devant vous au pied levé. L’impro ne garantit pas toujours de bons scénarios… scenarii.

Ah ! ah ! ah ! je ris, pour dissimuler le fait que je suis entrain de chercher désespérément un abri : une proposition consensuelle… difficile avec ce genre de problème.
Avec le problème du genre. Ni masculin, ni féminin, puisqu’il ne nous reste plus que l’espèce humaine à préserver… non, je n’ai aucune idée derrière la tête mais c’est ma propre interrogation qui m’inquiète.

Je peux la jouer paradoxale et dire que j’étais pour ceux qui sont contre et contre ceux qui sont pour… mais je ne ferais qu’en rajouter à l’absurdité du sujet.

L’homosexualité, nature ou culture? Cette question relève un peu le niveau et interpelle mieux notre malsaine curiosité. Sans jouer sur les mots, je dirais que c’est la culture d’une autre nature à l’adresse de tous ceux qui ont du mal à admettre la nature d’une autre culture… en tout état de cause, on ne nous fera jamais avaler que la nature seule est en cause… (la procréation en apporte plus d’un démenti)

Autrement dit : notre culture y est pour quelque chose… pour beaucoup
Nous ne naissons pas femme, disait Beauvoir. Mais nous ne naissons pas homosexuels non plus… on le devient… au fur et à mesure… culture… avec ses points de sutures…

Culture qui a toujours cherché de se substituer à la nature… seconde nature qui nous refait le coup de Caïn et d’Abel. Comme quoi l’homosexualité ne fait pas seulement couler de l’encre… mais fait tourner le sang aussi.

On voudrait en faire une institution… quasiment l’objet d’un enjeu démocratique :
Doit-on oui ou non, autoriser le mariage homosexuel? Il n’y a pas eu vraiment débat, mais des ébats au sein de toute l’Europe…
On a fait comme s’il n’avait pas lieu d’être et on a tranché dans le vif du sujet :

Oui, ce fut une promesse électorale d’un président qui a été élu démocratiquement au suffrage universel… donc, il y aura mariage homosexuel, et les mêmes droits que pour nous autres hétérosexuels… y compris le droit à l’adoption… parce qu’on s’est soudain souvenu de cette nature qu’on aime et dont on désire avoir des enfants.

Ça y est, le tour est joué… vive le progrès des usages et des mentalités… pour ne retenir que le plus sensible des arguments, en faveur de cette sublime émancipation j’ai gardé dans l’esprit: la liberté d’aimer.

Ça résout tout ! Et ça absout de tout y compris du péché sériel: la liberté d’aimer… c’est à dire l’amour. Dieu! J’ai failli ne pas y songer.
Je ne savais pas… j’ignorais en toute bonne foi que l’amour était un argument. Mais j’obtempère et j’adhère.

Je me dis juste en mon for intérieur qu’on devrait aussi autoriser la polygamie… question de cohérence: un homme qui aime plusieurs femmes… un Don Juan qui se marie… plusieurs femmes qui aiment le même homme… ça existe… donc ça devrait être autorisé et célébré.

Je ne parle que d’amour… celui de Saint Augustin : aime et fais ce qui te plaît.
Encore faut-il qu’on cesse d’être injustes avec nos deux poids, deux mesures et qu’on accorde à vous autres ce que l’on s’accorde à nous autres : un minimum d’amour. Question de convergence. Liberté d’aimer pour tous les amants de la liberté!

CHARLY 12

PHOTO CHARLY.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

12

 

Il faut dire que tu en a de bien bonnes! Ce n'est tout de même pas de ma faute si j'ai le cœur couleur blues plus souvent qu'à mon tour.

 

D'ailleurs, si j'attends toujours la nuit pour entamer le combat contre la virginale page, c'est d'abord parce que l’insomnie est une compagne de toujours qui ressasse, pour mon plus grand malheur, d'incessants et aigres discours.

Ce n'est pas si simple tu sais d'être insouciant comme tu le préconises quand pèsent tant d'incertitudes et de dangers sournois sur le présent et sur l'avenir! C'est même compliqué. Ajoute à cela l'ennui terrifiant que représente le fait de tourner en rond, de façon presque hypnotique, dans les noirs marécages aussi froids que la mort qui peuplent mon tréfonds, et tu comprendras mieux le pourquoi de mon comment!

 

Je préfère rester maître, autant que faire se peut, de mes espoirs et témoin privilégié de mes tribulations personnelles. Je veux posséder l'ultime possible de la révolte. Je vois tant de gens autour de moi n'exprimer que l'abîme intensément noir dans leurs regards éteints comme de grands cris silencieux. Le silence fait partie de leurs habitudes, de leur quotidien délétère. Ils veulent être et ils ne sont personne. Ils pourraient n'être rien. Finalement, ils semblent déjà devenus ce qu'ils seront bientôt. Et ça me fait mal à la vie. Et ça me fait peur. Je m'éprouve harcelé au-dedans, englouti de l'intérieur. Et je me retrouve en ces noires circonstances locataire  de salles obscures aux recoins déserts.
De toutes les façons, je ne peut y échapper! Les choses s'incrustent toujours dans la pâte trop sensible de nous-même, alors...
Dans ces conditions, comment et pourquoi ne pas partir à la recherche d'un autre espace de vie? Elle est peut-être autre chose qu'une apparence incertaine ouverte sur l'infini!

(A Suivre...)

 

LO'JO Salle NOUGARO de TOULOUSE le 18 Octobre 2012

 

LO'JO

Salle NOUGARO de TOULOUSE

le 18 Octobre 2012


 

Dame-Soleil et moi avons pris grand plaisir à aller ce soir-là à la rencontre de notre camarade Denis PEAN, chantre créateur (il n'aime être ainsi évoqué) de l'entité à géométrie variable -- de moins en moins -- qu'est LO'JO!

Ce garçon est rare.... Dresseur de hasards qui se plaît à habiter l'envers du décor, il arpente la planète avec -- dit-il -- d'étranges mots de tous les jours qu'il exhume de son "Musée La Parole" personnel, pour nous les offrir en partage.

Et c'est ainsi que le privilève s'établit d'habiter une même vague dans l'authenticité de l'Autre.