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11/11/2012

AILES D'ÉPHÉMÈRES

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AILES D'ÉPHÉMÈRES

 

Quand le langage hésite, incertain dans le temps,

Que la phrase reste en suspend, et nous avec

Pour glisser dans un mystérieux monde parallèle,

Parallèle à la vie, parallèle à la mort...

 

Les ressassements ne suffisent désormais plus

Dans l'étonnement durable d'un flou non-maîtrisé

Qui donne, comme fier, sa langue en spectacle.

 

Lorsque vient l'attendu de nouvelles pensées,

Il est urgent d'ouvrir la fenêtre au chapitre des joies

Et de donner raison à ces oiseaux ailés d'éphémères...

 

Qu'ils lèvent une poussière d'or extrêmement légère

Nimbée du halo lumineux, exaltée de vie d'éclats de rires

Comme ces chants d'amour oubliés aux ferveurs extrêmes.

 

P. MILIQUE

17/09/2012

ILS ONT PENSE POUR NOUS 18

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"En concentrant

Tout sur l'égalité,

On oublie la liberté,

La dignité,

Le respect de soi..."

(Yves MICHAUD -- Philosophe)

 

28/06/2012

NAME DROPPING-PONG: J.O. Paris (2)

NAME DROPPING-PONG
J.O. Paris (2)

Duel de noms propres (1’41’’)
« Pedro Winter, Ophélie Winter »

Oubliez Londres : les vrais J.O. sont à Paris ! ARTE Radio retransmet en exclusivité une compétition aussi courte qu'intense où les athlètes affrontent des épreuves capitales : discuter, prendre le métro, faire garder son gosse... 2. Le name dropping-pong, ou l'art de s'envoyer des noms propres à la tête.

Enregistrements : 4, 9 mai 12
Interprètes : Christophe Brault, Xavier Czapla, Josiane Pinson
Texte : Silvain Gire
Réalisation : Arnaud Forest

15/02/2012

QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: "Oum al Chahid"

Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici. 


Oum al Chahid

Elle a lentement replié
En deux son tapis de prière
O Dieu des cieux et la terre :
« Comment pourrai-je l’oublier ? »
Sur son visage résigné
Coulent les larmes d’amertume
Si le désarroi la consume
La décence y est consignée…
Et puis voilà que ses mains tremblent
Prise d’un sursaut de conscience
Puisque l’attente et l’espérance
Jamais plus ne seront ensemble…
Et son regard fier et docile
Brille d’un chagrin immuable
Mais dans son cœur inconsolable
Le deuil a élu domicile…

« ô mon tout petit, mon enfant,
Toi de mon regard la lumière,
N’ai-je vécu au fil des ans
Que pour te voir porté en terre ?

ô si j’avais pu retrancher
De mes années pour que tu vives !
Te les offrir et m’épancher,
D’émoi tant que les jours se suivent…

Je déroule de ta jeunesse
Des souvenirs qui fleuriront….
Je te sens presque en mon giron
Comme bien avant que tu ne naisses…

Et je garderai la fraîcheur,
Emouvante de ton sourire,
Même en l’immaculée blancheur,
De ton suaire de martyr…

Source qui jamais ne tarit
Ton âme pure nous protège,
Elle accompagne le cortège
Des hommes morts pour la patrie…

Tu as dans l’élan de fierté
Sacrifié ta vie trop brève,
Afin que le combat s’achève
Sur l’autel de la LIBERTE !

Repose en paix au firmament,
Béni sois-tu dans mes prières…
Il n’ya que les sanguinaires
Pour brûler le cœur des mamans…. »


16/07/2011

JE M'ACCUSE 3

JE M'ACCUSE.jpg 

 

Je m'accuse d'oublier les lumières de ma jeunesse

Et d'aller à la rencontre du vide,

Sachant que cet abandon-là ne manquera pas de creuser en eux

Les gouffres dans lesquels ils ne tarderont pas à disparaître.