07/03/2012
FAIRE SURGIR L'INOUI
FAIRE SURGIR L'INOUI
Porté par un sentiment d'urgence au cœur de l'écho déserté,
Il cesse de ruminer encore l'amère réalité qui s'exacerbe
Entre corps et finitude, entre traces et souvenirs.
Un ultime combat pour la dignité entraîné
Au retrouvé d'un enthousiasme pour le spontané
L'arrache déjà à la confusion commune,
Faisant surgir l’inouï d'un sens aiguisé et inattendu.
Par cette façon de réinventer des empreintes toujours vivantes,
Il parvient à se dégager de cet engluement excessif
Qu'est la part de ténèbres hantant l'intériorité quotidienne
Pour, au plus intime de l'instant, partir à la recherche de la vie.
En retrouvant sa capacité à combattre l'adversité,
Il rejoint le pouvoir d'émerveillement qu'est l'écriture
Lorsque, protégé par cette pudique armure qu'elle est parfois,
S'épanouit librement le beau et le grand d'une lente révélation.
P. MILIQUE
06:10 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, surgissement, l'inouï, sentiment d'urgence, le coeur, écho, désert, cesser de ruminer, amère réalité, s'excerber, corps, finitude, trace, souvenir, ultime combat, digniti, entraîner, retrouver, enthousiasme, spontanéité, arracher, confusion, communauté, sens aiguisé, l'inattendu, réinventer, empreintes, toujours vivant, parveni à se dégager, engluement, excessif, une part de ténèbres, hanter, intériorité, quotidien, au plus intime de l'instant, paertir à la recherche, la vie, retrouver ses capacités, combattre l'adversité, rejoindre, pouvoir, émerveillement, écriture, protection, pudique, armure, s'épanouir librement, beau, lenteur
24/02/2012
QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: HAMZA
Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici .
Sur le pas de la porte, il se tenait tout droit.
Le visage poupin de rondeurs enfantines
Un regard à faire fondre la Vierge Célestine
En larmes... de tendresse, de pitié ou d'effroi...
Dans les champs de Horane poussent les mimosas...
Il n'avait que treize ans...et s'appelait Hamza...
Puis il s'est élancé, parmi les barricades
Aux hommes en colère porter des victuailles
Elle était inégale, injuste la bataille,
L'armée les pilonnait à coups de canonnades
Dans les rues de Deraa, par les champs de colza
Débordant de bravoure, se faufilait Hamza...
Était-il de ceux-là, parmi ses camarades
Qui firent ce qu'en quarante années nul n'osât ?
« C'est à ton tour, Docteur ! » Et la PEUR se brisa
Contre ce mur de pierre pour presque une charade... !
Et de cette étincelle, un volcan s'embrasa !
Aux confins du pays, là où vivait Hamza...
Mais la pieuvre exécrable prît dans ses tentacules
L'enfant, son innocence, les fleurs de l'avenir...
Et pour l'Humanité, son vivant souvenir
Demeurera gravé en lettres majuscules
Et soudain le soleil de ton sang s'irisa !
De tes larmes, tes cris, ta souffrance Hamza...
Comment peut-on décrire ce crime abominable ?
J'ai épuisé les mots des livres de grammaire....
Comment imaginer sa pauvre, pauvre mère
Découvrir son cadavre rendu méconnaissable ?
Mon ange, mon bel ange on te martyrisa !
Paix à la pureté de ton âme Hamza...
MAIS OU ÊTES-VOUS DONC, LES JUSTES DE LA TERRE ?
LES DÉFENSEURS DES DROITS DE L'HOMME, DE L'ENFANCE ?
SOUS VOS YEUX MEURT UN PEUPLE DANS INDIFFÉRENCE !
JUSQU'À QUAND ALLEZ-VOUS REGARDER ET VOUS TAIRE ?
Et comme un oiseau libre lance à travers les airs
Des notes cristallines vibrant de sa luette
Il me semble entendre ta voix encore fluette
Répéter un refrain, bien sûr imaginaire... :
Je suis tombé par terre
C'est la faute à Maher
Je crache sur les chars
Tu tomberas Bachar...
18:20 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, hamza, se renir droit, sur le pas de la porte, faire fondre, la vierge célestine, en larmes, tendresse, pitié, effroi, dans les champs de horane, pousse les mimosas, s'élancer, barricades, homme en colère, victuaille, inégal, injustice, bataille, armée, pilonner, camarade, bravoure, deraa, se faufiler, docteur, peur, mur de pierre, charade, pieuvre, excécrable, tentacules, enfance, innocence, fleur d'avenir, humanité, vivant, souvenir, demeurer graver, lettre majuscule, sang, s'iriser, larme, cri, souffrancecrime abominable, épuiser les mots, livre de grammaire, découvrir son cadavre, devenir méconnaissable, martyriser
15/02/2012
QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: "Oum al Chahid"
Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici.
Elle a lentement replié
En deux son tapis de prière
O Dieu des cieux et la terre :
« Comment pourrai-je l’oublier ? »
Sur son visage résigné
Coulent les larmes d’amertume
Si le désarroi la consume
La décence y est consignée…
Et puis voilà que ses mains tremblent
Prise d’un sursaut de conscience
Puisque l’attente et l’espérance
Jamais plus ne seront ensemble…
Et son regard fier et docile
Brille d’un chagrin immuable
Mais dans son cœur inconsolable
Le deuil a élu domicile…
« ô mon tout petit, mon enfant,
Toi de mon regard la lumière,
N’ai-je vécu au fil des ans
Que pour te voir porté en terre ?
ô si j’avais pu retrancher
De mes années pour que tu vives !
Te les offrir et m’épancher,
D’émoi tant que les jours se suivent…
Je déroule de ta jeunesse
Des souvenirs qui fleuriront….
Je te sens presque en mon giron
Comme bien avant que tu ne naisses…
Et je garderai la fraîcheur,
Emouvante de ton sourire,
Même en l’immaculée blancheur,
De ton suaire de martyr…
Source qui jamais ne tarit
Ton âme pure nous protège,
Elle accompagne le cortège
Des hommes morts pour la patrie…
Tu as dans l’élan de fierté
Sacrifié ta vie trop brève,
Afin que le combat s’achève
Sur l’autel de la LIBERTE !
Repose en paix au firmament,
Béni sois-tu dans mes prières…
Il n’ya que les sanguinaires
Pour brûler le cœur des mamans…. »
19:30 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, om al chahid, leuteur, replier, tapis de prière, dieux du ciel et de la terre, oublier, visage résigné, couler, larme d'amertume, désarroi, consumer, décence, consigner, mains tremblantes, prendre, sursaut de conscience, attente, espérance, regard fier, docilité, briller, chagrin immuable, coeur inconsolable, deuil, élire domicile, regarder la lumière, vivre au fil des ans, porter en terre, pouvoir retrancher, vivre, offrir, s'épancher, émoi, les jours se suivent, dérouler, jeunesse, souvenir, fleurir, sentir, giron, avant de naître, suaire, martyr, mort, sacrifice, liberté, reposer en paix, bénir, sanguinaires
28/10/2011
JE M'ACCUSE 8
Je m'accuse de ne jamais me souvenir
Des différentes esquisses
Et de m'en remettre par défaut
Au potentiel très limitatif
De l'inachèvé.
11:12 Publié dans JE M'ACCUSE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : m'accuser, souvenir, différent, esquisse, remettre, défaut, potentiel, limitatif, inachevé
19/09/2011
CIORAN 10
"Et marcher, encore,
Au rythme têtu des souvenirs."
18:52 Publié dans CIORANESQUERIES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cioran, marche à pied, rythme, entêtement, souvenir
04/08/2011
LE JOURNAL DE PERSONNE 81
Ne passez pas à côté de cet époustouflant talent!
Femme magnifique à l'intensité hors-norme.
Superbe et talentueuse... Écriture riche et précise.
Il est important de ne pas passer à côté!
Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!
http://www.lejournaldepersonne.com/
Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=UL
09:27 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : souvenir, personne asquer, manquer de respect, diginté, liberté, personnalité, vox populi, patronyme, indigné, alternative, entreprise, intrumentalisation, manipulation, le conte de monte cristo, volonté de se faire remarquer, décalage, raconter des histoire, identité provisoire, rechercher un coupable, regarder dans le miroir, changer le cours de l'histoire, place de la bastille, macher seul, 5 novembre à 23h45, marche triomphale, anonyme