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10/10/2012

Abdoulaye SANE: "Chanson d'automne" (Paul VERLAINE)

 

Abdoulaye SANE

"Chanson d'automne"

(Paul VERLAINE)

Entre la chanson et la poésie récité en souvenir de mes années scolaires, je compose la percussion qui va avec ce poème du grand Paul Verlaine.
donner vie aux mots par la parole et le son de la percussion est une passion et merci de m’avoir permis de me faire écouter

01/09/2012

JE ME REPROCHE 23

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Je me reproche

D'être trop incapable

De me contenter de souvenirs

Merveilleusement simples et humains,

Et de ne vivre que d'aspirations

Objectivement antagonistes

Et pourtant indissolublement liées.

19/08/2012

MAGNIFICENCE FERTILE

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MAGNIFICENCE FERTILE

 

Tant d'amertume, de regrets et de ressentiments

L'ont projeté violemment dans le certain désenchanté

De son non-appartenance avérée au monde...

A cela, il doit inclure ses propres hermétismes

Qui, dans la fragilité têtue de souvenirs incertains,

Rejettent la secrète mécanique de l'existence.

 

Le choc émotionnel en état d'exacerbation

Ne provoque même pas de sentiment de peur

Face à l'absolu abandon qu'est l'impulsion du partir

Lorsque son sens aigu de l'anéanti justifié

N'est plus qu'une pleutre façon de se quitter

Pour aller, inquiet, au-devant son ombre,

Appelé par la manie de la mort inquiète

Qui émane, hagarde, de l'instant suspendu.

 

Amené à épeler les heures qui endiguent sa vision de l'universel,

Il cherche confusément à faire s'épouser l'écho et l'épars présents

Dans le chamboulement durable inhérent à l'ordre des choses.

 

Sur fond de vie enflammée, son centre de mémoire vive

Lui remémore cette incandescence essentielle

Qu'est la trace encore chaude d'un chant d'immanences

Qui, dans la beauté tremblante de l'après-coup,

Agite la richesse de la multitude de tous ces petits riens

Indispensables de communion avec l'exacte respiration

De la magnificence fertile et violente de ineffable Vie.

 

P. MILIQUE

09/08/2012

LA PENSEE RESCAPEE

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Dado, Boîte, technique mixte, 2001.

 

 

 

 

LA PENSEE RESCAPEE

 

 

Dans le théâtre apparent soumis au désordre continuel,

Il cherche dans le choix du présent, un abris au chaos.

 

Les sens s'aiguisent et il convient d'affronter ce paradoxe

Qui propose le parcours agressif et vertigineux

De cet univers singulier qui se dérobe aux regards.

 

A prétendre capter ce qu'il a de plus ardu

Dans l'authenticité du doute murmurant,

Il restitue, avec une douceur exquise,

L'absurdité ludique promis d'un monde

Dont la nostalgie émane au magnifique

D'une fragrance aux accents d'inachevé.

 

Extrême délicatesse du souvenir qui affleure

Maintenant au ras de cette pensée rescapée

Qui prétend, offusquée, n'avoir pas à l'engloutir.

 

En dire davantage en irrépressible jets de mots

Serait se complaire d'un sourire à trop en dévoiler.

 

P. MILIQUE

 

17/07/2012

ELLIPSES INCONGRUES

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ELLIPSES INCONGRUES

 

L'exercice qui consiste à se souvenir

A haute voix, expose au périlleux.

On sombre vite dans le mielleux pathétique,

Dans l'insupportable narcissisme de la quête de soi.

 

Énumération obsessionnelle qui sédimente l'émotion,

Authentique désordre obsédant d'évidences

A l'étouffante saillie de flammes infernales,

D'ellipses incongrues en descriptions superfétatoires.

 

Dans la distorsion attestée de l'inévitable

Pénètre le réel vécu et ce qui en découle;

Dès lors, mieux vaut passer les souvenirs

Au travers du fin tamis de l'écriture.

 

La métaphore acérée ne s’embarrasse pas de détours

Et va s'attacher à redessiner de l'intérieur

Ce que l'on entend comme une révélation

Et qui se tait soudain aux mots de l'éperdu

Parce qu'il s'égrène parfois en gouttes mortelles.

 

Dans un inventaire désespéré, au final morbide,

Quelque chose de l'être se sauve en forces rythmées

Dans l'intonation sincère et sublimée d'une voix

Qui compose dans l'espoir un paysage de phrases vivantes.

 

P. MILIQUE

 

30/06/2012

ESCALE NOSTALGIQUE

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ESCALE NOSTALGIQUE

 

Lorsque l'on ne peut plus rien refuser

A sa mémoire vive lestée de souvenirs,

Il ne sert à rien de remonter jusqu'au déluge

Pour raconter le passé qui parcourt la terre.

 

Escale nostalgique venue encore, en souffle d'enchantement,

De cet infiniment petit qui nous dit combien l'univers est immense,

Unique source d'inspiration et de relations initiatiques

Qui veillent à ce que le temps échappe à toute prise.

 

Lorsque l'on ne peut plus rien refuser

A sa mémoire vive lestée de souvenirs,

Il reste à se passionner dans l'immédiat

Pour cet univers invisible et sans limites

Teinté de pudeur , de réserve et d'écoute,

Qui réveillent le mystère lové dans les brumes

Nébuleuses et lucides, donc...déprimant.

 

P. MILIQUE

24/06/2012

Musidora à propos de Louis FEUILLADE

Musidora à propos de Louis FEUILLADE

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L'actrice Musidora livre ses souvenirs de la "belle époque" où elle tournait pour le cinéaste Louis Feuillade, créateur du film à épisode. Elle évoque "Les vampires" (1915) dont elle interprétait la troublante "vamp", rôle qui la rendit célèbre dans le monde entier. Elle raconte les cascades qu'elle dut accomplir sur le tournage de ces films.



 

23/06/2012

Fernandel raconte : le film "Le blanc et le noir" qu'il tourna avec Raimu, autres souvenirs

Fernandel raconte : le film "Le blanc et le noir" qu'il tourna avec Raimu, autres souvenirs

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FERNANDEL répond aux questions d'une intervieweuse inconnue. L'interview est réalisée en public. Fernandel s'amuse à fait rire les spectateurs. Il s'explique sur ses rares rôles dramatiques, ses premiers rôles dans "Les cinq sous de Lavarède" ou"Le blanc et le noir" avec RAIMU, la découverte sur grand écran de sa "gueule chevaline". Avertissement : la qualité sonore de cet enregistrement est de qualité médiocre, mais reste audible.

16/06/2012

ORGUES MARINES DE ZADAR (CROATIE) par MILIQUE


ORGUES MARINES DE ZADAR (CROATIE) par MILIQUE 


Somptueux souvenir de cet intense moment de méditation à écouter chanter l'Adriatique!

Magnifique mélodie de vent et d'eau mêlés.

07/06/2012

A L'HEURE BRÛLANTE

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A L'HEURE BRÛLANTE

 

 

Dans le resserrement temporel et presque spatial

 

Auquel s'accroche l'essentiel de toute une vie

 

Qui, aux abords d'une parole initiale et dictée

 

Par les limites de la prégnante déchéance du souvenir,

 

Se grave parfois l'incontrôlable et puissant bouillonnement

 

Qui jaillit du ténu entre la différence admise et la folie.

 

 

La perception en alerte rend compte de ce lieu

 

D'où s'émet l'imprévu d'un éclat d'épure

 

Aux gestes esquissés d'une vérité de cristal,

 

Flagrance ensoleillée à l'heure brûlante qui grésille

 

Comme un lézard vaincu au cœur de pierre

 

Silhouette figée dans une éternité qui n'en finit pas.

 

 

P. MILIQUE

03/06/2012

D'OR ET D'EBENE

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D'OR ET D'EBENE

 

 

C'est pour tenter d'échapper à un passé qui le poursuit

 

En donnant l'oppressante sensation de vivre dans l'ombre

 

De ce monde fou où tout se dresse, obstacle, refus,

 

De cet univers décadent où l'humanité n'est que souvenir,

 

Qu'il s'attache à effacer la poussière, doseuse de lumière noire

 

Le repli temporel est en cache au chevet de l'impossible.

 

 

Il souhaite, la conscience au repos

 

Amorcer le beau d'une autre histoire,

 

Être toujours, à l'intérieur de ce voyage de vertige,

 

Cet enfant aux yeux de merveille encore ouverts

 

Sur l'incroyable régénérescence d'un temps

 

Qui réinvente d'inexistantes lumières.

 

 

Jaillissements provoqués d'autres clartés envoûtantes

 

Aux bandes minérales alternées d'or et d'ébène.

 

 

P. MILIQUE

20/04/2012

MUTISME IRISE

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MUTISME  IRISE


Au plus précieux d’un jour inusité
Le repos s’exténue comme d’ordinaire.

C’est une vie en forme de cœur
Dans l’arc-en-ciel d’un silence
Dont le seul défaut est la souffrance,
Non pas à l’état d'un souvenir-douleur,  
Mais à celui de présence enfin décryptée.


P.  MILIQUE