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21/04/2014

SOUHAITS

au magma présent de l'écriture,

 

SOUHAITS

 

J’espère que ta vie se met joliment en place.

 

J’aimerais tant que tout ensoleille ton quotidien,

Que ta voute céleste s’inscrive en bleu définitif,

Que ton visage se fasse miel et ton regard soleil,

Que certains mots ne se conjuguent plus qu’au pluriel:

Sourire, rire, joie, beauté, rencontre, souvenir, bonheur,

Que tu accèdes à la douceur partagée et au vif Amour.

 

Il est inexorable de trouver place dans le cœur d’un Autre.

Tant l’ordre existant n’est que l’autre nom du désordre révoqué.

 

Il est bon alors de s’alimenter à l’aune de l’énergie de chacune

De ses dualités propres afin d’écarter la douleur de son chemin

Et d’atteindre enfin à la réalisation méritée de cette vie devinée.

 

Pour y parvenir, il faut s’autoriser à vivre au cœur de l’intensité

Tandis que tout semble ne nous prédire que la banalité du déjà-vu.

 

Ma Fille, il existe ce désir fou de vivre, de jouir d’elle à bras le cœur,

Qui saura nous saturer le quotidien de davantage de folies souhaitées

Et faire que le présent si présent ne se conjugue jamais à l’imparfait.

 

P. MILIQUE

31/03/2014

DERNIÈRES PAGES AVANT LA NUIT: JULIETTE

 

DERNIÈRES PAGES AVANT LA NUIT

  JULIETTE

 

La chanteuse Juliette se décrit comme une lectrice assidue. Mais en ce moment, elle avoue être dans une période "sans". Elle se rattrapera pendant la tournée qu'elle prépare. 

 

Juliette aime les lectures liées à l'enfance, peut-être parce que ses premiers souvenirs littéraires la ramènent à Marcel Pagnol, qui raconte sa propre enfance.

La chanteuse aime découvrir des livres du monde entier, souvent conseillés par sa mère.

Sur sa table de nuit, elle a posé des livres qui traînaient sur son bureau : du Dino Buzzati, l'auteur du "désert des Tartares" du Charles Bukowski "Au sud de nulle part", qu'elle ne connaissait pas.

21/03/2014

SANS ME RELEVER TOUT A FAIT 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SANS ME RELEVER TOUT A FAIT

2

 

Comment expliquer la violence de cette désespérance abrupte

Qui prend naissance dans les ravines d’une atmosphère hostile?

Comment neutraliser un tant soit peu l’incontrôlable envie

De se couper de monde des vivants en prenant la tangente?

Comment traduire cette mélancolie, cette quête hasardeuse,

Incapable de m’affranchir de la souffrance à me congédier?

 

Dans ma recherche nocturne de souvenirs,

Je perçois le chuchotis feutré de mon silence

Au centre d'une mémoire qui peu à peu se défait,

D'une conscience cisaillée par le tranchant de l'instant

Où j’oscille sans tomber mais sans me relever tout à fait.

(FIN)

 

P. MILIQUE

20/03/2014

SANS ME RELEVER TOUT A FAIT 1

au magma présent de l'écriture,

 

SANS ME RELEVER TOUT A FAIT

1

 

Dans ma recherche nocturne de souvenirs,

Je perçois le chuchotis feutré de mon silence

Au centre d'une mémoire qui peu à peu se défait,

D'une conscience cisaillée par le tranchant de l'instant,

D'une démarche approximative privée de l'unique étoile

Un peu comme une embarcation qui a rompu les amarres

Partie vers cet ailleurs de nulle part que la houle façonne.

 

Pourquoi traîne-t-on ainsi derrière soi, et pour toujours,

Les relents un peu fétides d'une culpabilité boursouflée

Par l'impossibilité récurrente à trouver place en ce monde?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

 

05/03/2014

EN AUBE D’HUMANITÉ

AUBE.jpg

Photo empruntée sur ce site qu'il faut absolument visiter:

http://keloise2630.blogspot.com/ 

 

EN AUBE D’HUMANITÉ

 

C'est à la suite de ce moment définitif où le jour baisse

Dans le brouillard dense d'une nuit inconcevable...

 

Promiscuité plutôt troublante avec cet éclairage différent

Qui, dans la violence sourde du monde,

Hésite encore, perturbée, à envisager le pire.

 

Comprendre la complexité du réel au dédale propre du rêve,

Le laisse affaibli par le joug d'une gêne qui frôle la crispation

D'être engluée au magma de l'énorme déflagration.

 

Pris dans l'aura inépuisable du souvenir,

Un tissu de mémoire lui propose des sensations fortes,

Hachées, inachevées dans la profondeur altière de la solitude.

 

Il devient alors impératif de ne pas s'obstiner dans l'erreur,

Et d'apprécier combien, entre l'homme et le monde,

Martèlera toujours le galop effréné de l'imagination.

 

Aussi, sous le manteau apprêté des apparences,

S'ébroue, éblouissant, l'inattendu d'une lucidité retrouvée

En aube d'humanité simplement belle de sa singularité,

Affirmant la présence à demeure de la force de la pensée.

 

P. MILIQUE

22/02/2014

GEORGES SCHAEHADE: "POÉSIES" Lecture par CÉLINE SAMIE

 

GEORGES SCHAEHADE

"POÉSIES"

Lecture par CÉLINE SAMIE

Références:

in Les Poésies 

© Gallimard 2001

 

Georges Schehadé (1905 Alexandrie-Paris 1989) est un poète et auteur dramatique libanais de langue française.

Issu d’une famille libanaise aristocrate, Schehadé est l’auteur d’une importante œuvre théâtrale proche des conceptions du nouveau théâtre, dont il est l’un des chefs de file avec, entre autres, Beckett, Ionesco ou Arthur Adamov. La plupart de ses pièces ont été créées par Jean-Louis Barrault et la plus célèbre d’entre elles, Histoire de Vasco (1956), a été traduite en 25 langues, jouée un peu partout dans le monde pendant les années 1950 et 1960.

Schehadé est également l’auteur de plusieurs recueils poétiques (Rodogune Sinne, L’Écolier Sultan, Poésies I à VI, Poésies VII (posthume). Tôt reconnue, son œuvre a été saluée et défendue par les plus grands (Paul Éluard, André Breton, Saint-John Perse, René Char, Jean-Louis Barrault, Octavio Paz, Philippe Jaccottet, Salah Stétié...).

En 1986, il se voit décerner par l’Académie française le Grand Prix de la Francophonie, créé l’année même.

Fuyant la guerre civile (1975-1990) qui menace le Liban, Georges Schehadé quitte Beyrouth en 1978 et s'installe à Paris où il meurt en 1989.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Djaisan Taouss

Montage Anne-Laure Chanel

20/02/2014

GEORGES SCHAEHADE: "TROIS POEMES"

 

GEORGES SCHAEHADE

"TROIS POEMES"

Lecture par CÉLINE SAMIE

Références:

in Les Poésies 

© Gallimard 2001

 

Georges Schehadé (1905 Alexandrie-Paris 1989) est un poète et auteur dramatique libanais de langue française.

Issu d’une famille libanaise aristocrate, Schehadé est l’auteur d’une importante œuvre théâtrale proche des conceptions du nouveau théâtre, dont il est l’un des chefs de file avec, entre autres, Beckett, Ionesco ou Arthur Adamov. La plupart de ses pièces ont été créées par Jean-Louis Barrault et la plus célèbre d’entre elles, Histoire de Vasco (1956), a été traduite en 25 langues, jouée un peu partout dans le monde pendant les années 1950 et 1960.

Schehadé est également l’auteur de plusieurs recueils poétiques (Rodogune Sinne, L’Écolier Sultan, Poésies I à VI, Poésies VII (posthume). Tôt reconnue, son œuvre a été saluée et défendue par les plus grands (Paul Éluard, André Breton, Saint-John Perse, René Char, Jean-Louis Barrault, Octavio Paz, Philippe Jaccottet, Salah Stétié...).

En 1986, il se voit décerner par l’Académie française le Grand Prix de la Francophonie, créé l’année même.

Fuyant la guerre civile (1975-1990) qui menace le Liban, Georges Schehadé quitte Beyrouth en 1978 et s'installe à Paris où il meurt en 1989.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Djaisan Taouss

Montage Anne-Laure Chanel

19/02/2014

RÊVERIE 6

REVE POURPRE.jpg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

RÊVERIE

6

Il n'est pas rare de comparer la rêverie à l'ivresse! En effet, tout comme peut le faire une déjà ébriété, elle donne parfois à voir les fondations imaginaires d'une réalité progressivement dispersée dans la somnolence. Ce souvenir involontaire du présent balbutie quelques éclats, vagues, de l'empreinte réelle, et à peine entrevue.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

GEORGES SCHAEHADE: "ILS NE SAVENT PAS..."

 

GEORGES SCHAEHADE

"ILS NE SAVENT PAS..."

(il s'agit des premiers mots de ce poème sans titre)

Lecture par CÉLINE SAMIE

Références:

in Les Poésies 

© Gallimard 2001

 

Georges Schehadé (1905 Alexandrie-Paris 1989) est un poète et auteur dramatique libanais de langue française.

Issu d’une famille libanaise aristocrate, Schehadé est l’auteur d’une importante œuvre théâtrale proche des conceptions du nouveau théâtre, dont il est l’un des chefs de file avec, entre autres, Beckett, Ionesco ou Arthur Adamov. La plupart de ses pièces ont été créées par Jean-Louis Barrault et la plus célèbre d’entre elles, Histoire de Vasco (1956), a été traduite en 25 langues, jouée un peu partout dans le monde pendant les années 1950 et 1960.

Schehadé est également l’auteur de plusieurs recueils poétiques (Rodogune Sinne, L’Écolier Sultan, Poésies I à VI, Poésies VII (posthume). Tôt reconnue, son œuvre a été saluée et défendue par les plus grands (Paul Éluard, André Breton, Saint-John Perse, René Char, Jean-Louis Barrault, Octavio Paz, Philippe Jaccottet, Salah Stétié...).

En 1986, il se voit décerner par l’Académie française le Grand Prix de la Francophonie, créé l’année même.

Fuyant la guerre civile (1975-1990) qui menace le Liban, Georges Schehadé quitte Beyrouth en 1978 et s'installe à Paris où il meurt en 1989.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Djaisan Taouss

Montage Anne-Laure Chanel

14/02/2014

STADE ORAL: MA VIE DANS LES GRADINS

 

STADE ORAL
MA VIE DANS LES GRADINS

(12’41’’)
« GUEULARD, BOURRU MAIS AUSSI TRÈS FRATERNEL »

 

Il sourit, il gronde, il pleure : le stade est comme un être humain. Alexandre, 22 ans, a assisté à des centaines de rencontres sportives. Gamin avec son père et son oncle, rugbymen professionnels. Devenu journaliste radio et commentateur sportif, Alexandre continue d'aller au stade. Émotion, souvenirs et déclaration d'amour tonitruante.
Certaines ambiances sont enregistrées en binaural : écouter au casque pour profiter de l'immersion dans le son en 3D.

 

Enregistrements : Octobre, novembre et décembre 13
Mise en ondes & mix : Arnaud Forest
Prise de son : Emmanuel Michaud
Réalisation, texte & voix : Alexandre Mognol

12/02/2014

DESTRUCTION: FAIRE LE TRI DANS SA VIE

 

DESTRUCTION
FAIRE LE TRI DANS SA VIE

(8’02’’)
« DISPARAÎTRE EN QUELQUES SECONDES »

 

En octobre 2012, Robert, 72 ans, apprend qu'il est atteint d'un cancer du poumon de stade IV. Depuis il porte un regard neuf sur chaque évènement de son existence. Des souvenirs, des espoirs, des combats : d'un épisode à l'autre et parfois sans s'en apercevoir Robert nous apprend ce qu'être vivant veut dire.
En vie, chronique du cancer : deuxième épisode. Robert fait le tri dans les images de sa vie et commence à se confier.

 

Enregistrements : novembre 13
Mise en ondes & mix : Arnaud Forest
Réalisation : Élise Andrieu

24/01/2014

Yves JAMAIT et Daniel FERNANDEZ: "LE TEMPS DU TANGO" SALLE NOUGARO TOULOUSE

(Captation Personnelle)

 

Yves JAMAIT et Daniel FERNANDEZ 

"LE TEMPS DU TANGO" 

SALLE NOUGARO

TOULOUSE

LE 2 Octobre 2010