Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17/10/2012

SERIE KITCHISSIME DUOS: Michel BERGER et France GALL "Ca balance pas mal à Paris"

 

 

Michel BERGER et France GALL

"Ca balance pas mal à Paris"

Numéro un

22/05/1976 - 02min12s

 

 

Extrait de la comédie musicale télévisée "Emilie ou la petite sirène 76". Michel BERGER et France GALL chantent "Ca balance pas mal à Paris". Ils sont installés au piano et sont déguisés pour les besoins de ce spectacle.

 

Production

Télévision Française 1

Générique

Sarraut, Marion
Berger, Michel
Carpentier, Maritie ; Carpentier, Gilbert
Pontet, François
Gall, France ; Berger, Michel
 

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LE GAY SAVOIR"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 

 

 

 Superbe et talentueuse...

 

 

 

  A l'écriture riche et précise.

 

 

 

  Il est important de ne pas passer à côté!

 

 

 

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

 

 

 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:

 

 

 

  http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U

 

Je vais faire ce que j’aurais fait si je n’avais pas autre chose à faire : tirer au sort le sujet du billet … c’est très démocratique comme procédé : de confier au hasard nos petites lâchetés… nos grandes incapacités…

 

On présuppose sans le prouver, que le hasard fait bien les choses… à tort parce que je ne connais pas pire pour la distribution des sorts que le hasard… les infortunes de la fortune… ce sont les infortunés comme vous et moi qui en parlent le mieux…

 

Les jeux sont faits… je tire une petit bout de papier… rien ne va plus… je l’ouvre… et je découvre ce que le sort m’a réservé… à l’ordre du jour :
L’homosexualité.

 

Ce n’est pas ce qu’on appelle : avoir le cul bordé de nouilles. C’est la faute à pas de chance.
Suis-je pour ou contre l’homosexualité?

 

Si j’étais POUR, je décevrais tous ceux qui sont CONTRE. Et si j’étais CONTRE, je froisserais tous ceux qui sont POUR…

 

Rien que dans le choix de mes mots, on devine mon embarras. Parce que je ne contenterais pas tout le monde.
Parce qu’il y aura toujours du pour et du contre… un pouvoir et un contre pouvoir, avec ce mouvement pendulaire, qui constitue le fond secret de toute vraie démocratie. Nous sommes POUR l’accord de tous les esprits… même les plus désaccordés… égalité et réconciliation entre les deux plateaux de la balance :

 

Je suis POUR ceux qui sont POUR et POUR ceux qui sont CONTRE… Magique synthèse… qui n’a rien de sain comme thèse…

 

Je les vois d’ici, tous ceux qui sont POUR, ils vont s’élever comme un seul homme pour dire que Personne ne me demande de me prononcer là-dessus, que le sujet ne fait l’objet d’aucun débat, que la chose est entendue et sous-entendue depuis la déclaration des droits de l’homme… qui stipule que notre liberté est inaliénable et que par conséquent chacun est libre de faire ce que bon lui semble.

 

Et comme tous les goûts sont dans la nature, on aura droit à toutes les excentricités… non, ce n’est pas un gros mot : l’excentricité… juste une petite déviation par rapport au centre… je n’ai pas dit déviance, pour ne pas attiser les méfiances.

 

Vous m’en voyez désolée, de bredouiller, de barbouiller une question cruciale, même si le Christ n’y est pour rien! Peut être parce que je l’aborde là devant vous au pied levé. L’impro ne garantit pas toujours de bons scénarios… scenarii.

 

Ah ! ah ! ah ! je ris, pour dissimuler le fait que je suis entrain de chercher désespérément un abri : une proposition consensuelle… difficile avec ce genre de problème.
Avec le problème du genre. Ni masculin, ni féminin, puisqu’il ne nous reste plus que l’espèce humaine à préserver… non, je n’ai aucune idée derrière la tête mais c’est ma propre interrogation qui m’inquiète.

 

Je peux la jouer paradoxale et dire que j’étais pour ceux qui sont contre et contre ceux qui sont pour… mais je ne ferais qu’en rajouter à l’absurdité du sujet.

 

L’homosexualité, nature ou culture? Cette question relève un peu le niveau et interpelle mieux notre malsaine curiosité. Sans jouer sur les mots, je dirais que c’est la culture d’une autre nature à l’adresse de tous ceux qui ont du mal à admettre la nature d’une autre culture… en tout état de cause, on ne nous fera jamais avaler que la nature seule est en cause… (la procréation en apporte plus d’un démenti)

 

Autrement dit : notre culture y est pour quelque chose… pour beaucoup
Nous ne naissons pas femme, disait Beauvoir. Mais nous ne naissons pas homosexuels non plus… on le devient… au fur et à mesure… culture… avec ses points de sutures…

 

Culture qui a toujours cherché de se substituer à la nature… seconde nature qui nous refait le coup de Caïn et d’Abel. Comme quoi l’homosexualité ne fait pas seulement couler de l’encre… mais fait tourner le sang aussi.

 

On voudrait en faire une institution… quasiment l’objet d’un enjeu démocratique :
Doit-on oui ou non, autoriser le mariage homosexuel? Il n’y a pas eu vraiment débat, mais des ébats au sein de toute l’Europe…
On a fait comme s’il n’avait pas lieu d’être et on a tranché dans le vif du sujet :

 

Oui, ce fut une promesse électorale d’un président qui a été élu démocratiquement au suffrage universel… donc, il y aura mariage homosexuel, et les mêmes droits que pour nous autres hétérosexuels… y compris le droit à l’adoption… parce qu’on s’est soudain souvenu de cette nature qu’on aime et dont on désire avoir des enfants.

 

Ça y est, le tour est joué… vive le progrès des usages et des mentalités… pour ne retenir que le plus sensible des arguments, en faveur de cette sublime émancipation j’ai gardé dans l’esprit: la liberté d’aimer.

 

Ça résout tout ! Et ça absout de tout y compris du péché sériel: la liberté d’aimer… c’est à dire l’amour. Dieu! J’ai failli ne pas y songer.
Je ne savais pas… j’ignorais en toute bonne foi que l’amour était un argument. Mais j’obtempère et j’adhère.

 

Je me dis juste en mon for intérieur qu’on devrait aussi autoriser la polygamie… question de cohérence: un homme qui aime plusieurs femmes… un Don Juan qui se marie… plusieurs femmes qui aiment le même homme… ça existe… donc ça devrait être autorisé et célébré.

 

Je ne parle que d’amour… celui de Saint Augustin : aime et fais ce qui te plaît.
Encore faut-il qu’on cesse d’être injustes avec nos deux poids, deux mesures et qu’on accorde à vous autres ce que l’on s’accorde à nous autres : un minimum d’amour. Question de convergence. Liberté d’aimer pour tous les amants de la liberté!

 

CHARLY 7

PHOTO CHARLY.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

7

 

 

(CHARLY)

 

--Tu sais, moi, ce que je t'en dis! Mais fait attention tout de même car, à force de s'appliquer à n'employer que les plus intègres et pertinent, il arrive parfois qu'ils en deviennent redoutables. On ne se méfie jamais assez des mots, de leur pouvoir silencieux... Tu ferais mieux de m'expliquer, si toutefois cela t'est possible, le besoin que tu éprouves d'assouvir sans cesse une passion qui, au premier abord, paraît plutôt frigide, et qui de plus ne te paye pas vraiment en retour!

 

 

(MOI)

 

--Ça y est, tu vois tu remets déjà ça! Tu ne peux donc pas t'en empêcher, c'est plus fort que toi! Tu pourrais au moins faire un effort pour comprendre, non? Moi qui croyait que ton intelligence s'était raffinée à mon contact, je m'aperçois avec effarement que tu persistes, non sans lourdeur, à faire cohabiter avec la naïveté confondante qui caractérise ton esprit cette autre étonnante tare que je nommerais, si je ne craignais de te vexer une fois de plus: superficialité!
Mais, comme il est vrai que sur ce coup précis, on peut estimer que je te dois quelques explications, et bien ma foi, reste-là je vais t'en donner. Mais je t'en prie, cesse de t'agacer ainsi. D’abord parce que tu vas inutilement décoiffer ta si belle iroquoise et ensuite, tu seras ainsi plus à même d'apprécier ce qu'est la formidable sensation d'un soulagement éprouvé.


 

(CHARLY)

 

--OK d'accord, c'est bien parce que c'est toi! Je fais provisoirement abstraction de tes éternelles provocations verbales, et je te suis tout ouïe!
Vas-y, évoque. Je resterai quant à moi aussi placide et immobile que faire se peut.--


(MOI)

 

 

--Certainement pas, il n'en est pas question Charly! Je serais terriblement frustré et malheureux si tu me laissais me débattre seul avec mon stock d'images et de croyances. Tu sais bien que j'ai un réel besoin de ton écoute attentive!


(A suivre....)

CHUTE LIBRE:Trois minutes de saut en parachute « Oh putain ! Oh putain ! »

 

CHUTE LIBRE

Trois minutes de saut en parachute


« Oh putain ! Oh putain ! »

3'06"


Pour son anniversaire, ses copains ont offert à Nathan un saut en parachute à Megève (74), face au mont Blanc. Ils l'équipent d'un micro pour enregistrer ses quelque trois minutes de chute libre, vol plané puis atterrissage. Attention, prise de son rare et efficace : comme il dit, "ça envoie grave".


Enregistrement : 20 septembre 08
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Nathan Houée, Benoît Thuault

16/10/2012

GALIM "Espace des AUGUSTINS" MONTAUBAN 9 Octobre 2012

GALIM

"Espace des AUGUSTINS"

MONTAUBAN

9 Octobre 2012

 


Voilà qu'insérés au souffle grondent de lointains ouragans échappés d'un ciel d'hypothèses
Tandis qu'un trait de voix tremblée épice la durée et fait coïncider la chair de l'instant à un désormais qui titube.
Ton écho s'éloigne et la vie qui reprend s'est chargée grâce à toi d'un vertige de possibles. D'un pollen d'amour vibrant et propagé naissent déjà d'autres fleurs perlées d'émotion, lourdes de sourires à cueillir....

Pour cet encore Beau Moment que tu viens de nous offrir Grande Dame GALIM, je n'ai que des Mercis à offrir....Et c'est ridiculement peu.


LE JOURNAL DE PERSONNE: "TARTUFFES"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 

 Superbe et talentueuse...

 

  A l'écriture riche et précise.

 

  Il est important de ne pas passer à côté!

 

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:

 

  http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


 

Tartuffe ne croit pas. Il n’est pas croyant. Mais fait comme s’il croyait. Comme s’il était croyant. Et à force de paraître ce qu’il n’est pas, il finit par être ce qu’il ne paraît pas : un mécréant… un faux croyant… un hypocrite fini devant l’infini.

Tartuffe ne croit pas. Mais il veut se faire passer pour celui qui croit et finit par y croire. Par se prendre ou se faire prendre au jeu… à ce jeu que l’on joue par en dessous et que l’on nomme hypocrisie. Mot d’origine grecque comme notre démocratie.

Avec Tartuffe, comme avec tout démocrate, on aura toujours du mal à démêler le vrai du faux… l’un comme l’autre, ne sont ni vrais, ni faux, mais une savante combinaison des deux. Ils font un vrai usage de la fausseté (sur le plan économique) et un faux usage de la vérité (sur le plan politique).
Vraie monnaie pour de faux échanges et fausse monnaie pour de vrais échanges.

Autrement dit, et Molière l’a bien compris : il y a imposture… mauvaise ou fausse posture de celui qui ne croit pas un traître mot à ce qu’il raconte mais qui, au fond de lui-même reste persuadé d’être vrai… un vrai menteur c’est tout ce qu’il est!
Tartuffe ne croit pas qu’il ne croit pas, résultat : il y croit.
Le démocrate ne croit pas qu’il croit résultat : il s’y croit. Et pousse les autres à le croire. Sur parole bien sûr!
Que nous dit Tartuffe, quand on prend le temps de le confesser, puisque la fessée est interdite.

Il nous dit en premier que la démocratie est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. C’est sa pistis, comme on dit en grec, sa croyance, toute l’étendue de sa croyance qui est à l’œuvre. Mais rien qu’une croyance, c’est à dire l’expression de ce qu’il désire, pas de ce qui est. C’est là qu’il prend ses désirs pour la réalité et nous autres pour des perroquets.

Il nous dit en deuxième que la démocratie est une libre association où les sujets sont tour à tour, gouvernants et gouvernés. Ce n’est plus une croyance mais une opinion, une doxa qui reste vraisemblable mais non vraie, jamais relatée par les faits, ni attestée par l’histoire.
Attention nous dit Tartuffe, cette opinion vraie reste vrai et sera toujours vraie même si elle n’est jamais vérifiée. Cela s’appelle un paradigme… un modèle… une sorte de pensée régulatrice … qui dit ce qui doit être sans se préoccuper de ce qui est.
Nous voilà bien avancés. Mais la politique est un art (techné) rappelle Tartuffe et non une science (epistémé): moralité : il ne faut pas pousser le bouchon trop loin… juste ce qu’il faut pour sauver les apparences.

En troisième, nous dit Tartuffe: de quoi on se plaint ? Quel est le vrai sujet de discorde: les hommes, les idées ou les institutions?
Parce que pour lui, l’enjeu et le seul, c’est qu’on en arrive à ce que les hommes soient les maîtres de leurs décisions, n’est-ce pas ?
Ou du moins qu’ils aient cette impression.
Quoi? L’impression de paraître ce qu’ils ne sont.
C’est là que l’on retrouve vraiment Tartuffe… l’être pour lequel il n’y a pas de différence fondamentale entre être et paraître… entre décider et l’impression de décider. Entre vraie et fausse liberté, la liberté étant un dénominateur commun entre les deux… merci pour la tartufferie messieurs les démocrates!
C’est ce qui m’incline à dire ou redire, que la démocratie est sœur jumelle de l’hypocrisie… la vérité y est mais faussée, le peuple y est mais manipulé, le pouvoir y est mais doublé, la liberté y est mais corrigée…la Foi y est mais mauvaise !
On n’en sort pas… on ne s’en sortira pas, tant qu’on n’a pas compris que les fins sont peut êtres démocratiques mais le s moyens ne le sont pas et ne le seront jamais…
Cela me ramène à quelqu’un qui dit : trois maux caractérisent notre putain de civilisation : la modération, la correction et la répression.

Trois progénitures démocratiques: modérez vos propos… rectifiez votre tir et réprimez vos désirs… se dit le peuple en votant… puisqu’il ne sait pas qu’il ne sait pas qu’il vote contre le peuple.

CIORAN 24

CIORAN.jpg

 

"Ne pas chercher

De nuances dans les sentiments,

Les faire danser en rythme

Des tristes résonances

D'un tourbillon cosmique"

(E. M. CIORAN)

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE: "FAISONS SUCCOMBER UNE BOUGRESSE".

 

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE

"FAISONS SUCCOMBER UNE BOUGRESSE"

07/03/1983

01min46s

 

 

Afin de faire succomber une bougresse jouons à "prends mi et prends moi sont dans un bâteau".

 

Production

Agence, Paris : France 3

Générique

Fournier, Jean Louis
Desproges, Pierre ; Valadie, Dominique
 

15/10/2012

GALIM "Espace des AUGUSTINS" MONTAUBAN 9 Octobre 2012


 

 

GALIM

"Espace des AUGUSTINS"

MONTAUBAN

9 Octobre 2012

 


Voilà qu'insérés au souffle grondent de lointains ouragans échappés d'un ciel d'hypothèses
Tandis qu'un trait de voix tremblée épice la durée et fait coïncider la chair de l'instant à un désormais qui titube.
Ton écho s'éloigne et la vie qui reprend s'est chargée grâce à toi d'un vertige de possibles. D'un pollen d'amour vibrant et propagé naissent déjà d'autres fleurs perlées d'émotion, lourdes de sourires à cueillir....

Pour cet encore Beau Moment que tu viens de nous offrir Grande Dame GALIM, je n'ai que des Mercis à offrir....Et c'est ridiculement peu.

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LE DOPING"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 

 Superbe et talentueuse...

 

  A l'écriture riche et précise.

 

  Il est important de ne pas passer à côté!

 

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:

 

  http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U



Quoique nous disions, quoique nous fassions, nous sommes tous dupes de la concurrence.
Et même ceux qui la dénoncent, ont tendance à accorder une sorte de récompense au plus fort, au plus rusé, au plus habile, au plus menteur et au plus brillant.
Une prime aux tricheurs… parce que nous avons horreur des losers.
C’est réel… on ne peut plus réel… de privilégier les tueurs… les sans scrupules, les sans-principes.
Gagner c’est tout ce que l’on exige de vous… il n’y a pas de petites victoires… on ne lâche rien… on s’arrache … on se crache dessus, pour ne pas se retrouver sur le bas côté.
Il suffit de vaincre même sans péril, pour triompher de la gloire.
Armstrong, le cycliste en or a battu tous les records. Il a remporté sept fois le tour de France physiquement et chimiquement.
Sept ans, pendant lesquels, la science parallèle l’a emporté sur la science réelle. Un événement qui n’était que songe et mensonge.
On s’en doutait. Mais on ne voulait surtout pas gâcher la fête, ni rompre le charme, ni justifier l’injustifiable!
La mystification rapportait plus qu’une démystification. La fine duperie valait mieux qu’une méchante raillerie.
Le sport est mort… que vive le spectacle… la société du spectacle. L’argent du spectacle. Nous avons été bernés… par notre idole, auquel nous nous sommes identifiés : son sens de l’effort, sa persévérance, son mépris de la mort, car notre émissaire était atteint d’un cancer… c’était mortel !
Aujourd’hui, on vient nous apprendre qu’il était dopé par un système très sophistiqué, qui a fait de lui une icône pour toute une génération. Quel gâchis!
Je ne le condamne pas… je m’en veux d’avoir nourri le système qui l’a empoisonné… d’avoir salué ses performances, cru en ses chances sans me poser la question du sens : dans quels buts et pour quelles fins, fabrique-t-on ces nouveaux dieux? Ces dieux du stade en cascade : les Messi, les Nadal et les Bolt…vont peut être eux aussi, finir par nous fausser compagnie… par nous apprendre à nous déprendre de cette mythologie qui écrit l’histoire avec ses pieds.
Dieu merci, en France, nous avons toujours préféré la défaite aux victoires mesquines.
Et quand il nous arrive de tricher c’est toujours à l’insu de notre plein gré. Et quand on perd c’est uniquement parce qu’on a peur de gagner. Les japonais l’ont bien compris!

CHARLY 6

PHOTO CHARLY.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

6


 

Ça y est, je crois que je l'ai vexé le punk. Le voilà qu'il s'éloigne en Koïkoïant furieusement jusqu'à l'extrémité de la table comme s'il souhaitait en redescendre au plus vite. Il en rajoute en plus, et pousse même l'ostensible dérisoire jusqu'à me tourner le dos. Incontestablement, il boude.

 

Mais qu'est-ce qu'il me fait aussi? C'est bien lui qui a commencé, non? J'ai pas faux là tout de même!

 

D'abord, il n'avait qu'à pas se croire obligé de me tenir des propos aussi injustement condescendants! Au demeurant, je ne suis pas plus inquiet que cela: il est bien incapable de faire la tête plus d'une minute. D'ailleurs le voilà déjà qu'il revient arborant, comme il aime tant à le faire, un air d'infinie contrariété auquel je ne prête bien sûr, privilège de l'habitude, aucune attention.

 

Finalement, c'est là une situation plutôt cocasse et rémanente que nous partageons volontiers.


(A suivre...)

 

Joël BARBERIN: "Ballade des mauvaises personnes" (Charles CROS)

 

Joël BARBERIN

"Ballade des mauvaises personnes"

(Charles CROS)

Sur une musique composée par Xelomen, une jeune compositrice originaire du sud-ouest de la France, le poème de Charles CROS malgré ses 140 ans, n’a presque pas pris de rides! Les mauvaises personnes se baladent encore de nos jours…