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01/07/2013

PASSAGE A VIDE

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PASSAGE  A  VIDE

 

L’écriture est une magie puissante,

Capable parfois d’atténuer certaines douleurs.

ne rien perdre,

Elle sait n'avoir rien perdu de cette magie là,

Sauf que rien encore n’a été accompli,

Tant à l'imaginé du monde tout reste à faire.

 

Dans la répression grave de l’instant présent,

Il n’y a plus que des mots désespérés vides de contenu,

Grands inhibiteurs des promesses de délivrance à venir.

 

Et il se retrouve éreinté, ébouriffé de nuit

Désormais incapable de formuler une pensée.

 

Est-ce là banal passage à vide ou réalité du déclin ?

 

P.  MILIQUE

28/04/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 25.04.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

25.04.2013

19/03/2013

ÉCHEC PARTAGE

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ÉCHEC PARTAGE

 

Une révolte légitime a généré de récentes péripéties

Accompagnées d'encore trop nombreuses maladresses.

 

Menacée par le possible d'une répression collective,

L'obligation nécessaire à d'essentielles alliances

A mis en avant l'exigence des combats communs.

 

Lui, à la fois rêveur et redoutablement pragmatique,

A puisé en son tréfonds l'initiative d'une relance

Dans la compréhension vitale de l'intangible urgence

A dépasser la querelle née d'un échec à partager.

 

Quelle autre explication plausible opposer à tout cela?

 

Il doit, l'impératif l'exige, sortir l'avenir de l'oubli

Pour lui offrir bien davantage qu'un long soupir.

 

P. MILIQUE

16/10/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "TARTUFFES"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 

 Superbe et talentueuse...

 

  A l'écriture riche et précise.

 

  Il est important de ne pas passer à côté!

 

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:

 

  http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


 

Tartuffe ne croit pas. Il n’est pas croyant. Mais fait comme s’il croyait. Comme s’il était croyant. Et à force de paraître ce qu’il n’est pas, il finit par être ce qu’il ne paraît pas : un mécréant… un faux croyant… un hypocrite fini devant l’infini.

Tartuffe ne croit pas. Mais il veut se faire passer pour celui qui croit et finit par y croire. Par se prendre ou se faire prendre au jeu… à ce jeu que l’on joue par en dessous et que l’on nomme hypocrisie. Mot d’origine grecque comme notre démocratie.

Avec Tartuffe, comme avec tout démocrate, on aura toujours du mal à démêler le vrai du faux… l’un comme l’autre, ne sont ni vrais, ni faux, mais une savante combinaison des deux. Ils font un vrai usage de la fausseté (sur le plan économique) et un faux usage de la vérité (sur le plan politique).
Vraie monnaie pour de faux échanges et fausse monnaie pour de vrais échanges.

Autrement dit, et Molière l’a bien compris : il y a imposture… mauvaise ou fausse posture de celui qui ne croit pas un traître mot à ce qu’il raconte mais qui, au fond de lui-même reste persuadé d’être vrai… un vrai menteur c’est tout ce qu’il est!
Tartuffe ne croit pas qu’il ne croit pas, résultat : il y croit.
Le démocrate ne croit pas qu’il croit résultat : il s’y croit. Et pousse les autres à le croire. Sur parole bien sûr!
Que nous dit Tartuffe, quand on prend le temps de le confesser, puisque la fessée est interdite.

Il nous dit en premier que la démocratie est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. C’est sa pistis, comme on dit en grec, sa croyance, toute l’étendue de sa croyance qui est à l’œuvre. Mais rien qu’une croyance, c’est à dire l’expression de ce qu’il désire, pas de ce qui est. C’est là qu’il prend ses désirs pour la réalité et nous autres pour des perroquets.

Il nous dit en deuxième que la démocratie est une libre association où les sujets sont tour à tour, gouvernants et gouvernés. Ce n’est plus une croyance mais une opinion, une doxa qui reste vraisemblable mais non vraie, jamais relatée par les faits, ni attestée par l’histoire.
Attention nous dit Tartuffe, cette opinion vraie reste vrai et sera toujours vraie même si elle n’est jamais vérifiée. Cela s’appelle un paradigme… un modèle… une sorte de pensée régulatrice … qui dit ce qui doit être sans se préoccuper de ce qui est.
Nous voilà bien avancés. Mais la politique est un art (techné) rappelle Tartuffe et non une science (epistémé): moralité : il ne faut pas pousser le bouchon trop loin… juste ce qu’il faut pour sauver les apparences.

En troisième, nous dit Tartuffe: de quoi on se plaint ? Quel est le vrai sujet de discorde: les hommes, les idées ou les institutions?
Parce que pour lui, l’enjeu et le seul, c’est qu’on en arrive à ce que les hommes soient les maîtres de leurs décisions, n’est-ce pas ?
Ou du moins qu’ils aient cette impression.
Quoi? L’impression de paraître ce qu’ils ne sont.
C’est là que l’on retrouve vraiment Tartuffe… l’être pour lequel il n’y a pas de différence fondamentale entre être et paraître… entre décider et l’impression de décider. Entre vraie et fausse liberté, la liberté étant un dénominateur commun entre les deux… merci pour la tartufferie messieurs les démocrates!
C’est ce qui m’incline à dire ou redire, que la démocratie est sœur jumelle de l’hypocrisie… la vérité y est mais faussée, le peuple y est mais manipulé, le pouvoir y est mais doublé, la liberté y est mais corrigée…la Foi y est mais mauvaise !
On n’en sort pas… on ne s’en sortira pas, tant qu’on n’a pas compris que les fins sont peut êtres démocratiques mais le s moyens ne le sont pas et ne le seront jamais…
Cela me ramène à quelqu’un qui dit : trois maux caractérisent notre putain de civilisation : la modération, la correction et la répression.

Trois progénitures démocratiques: modérez vos propos… rectifiez votre tir et réprimez vos désirs… se dit le peuple en votant… puisqu’il ne sait pas qu’il ne sait pas qu’il vote contre le peuple.

26/07/2012

PASSAGE A VIDE

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PASSAGE A VIDE

 

 

L’écriture est une puissante alchimie,

Capable parfois d’atténuer certaines douleurs.

Elle ne perd jamais d'éclats de magie,

Mais comme rien n'a jamais été accompli,

Tout dans l'à venir reste encore à faire.

 

Au cœur répressif d'un l’instant pétrifié,

Ne restent plus que des mots désespérants

Vidés de leur contenu qu'il prévoyait autre,

Qu'une simple promesse de délivrance douteuse.

 

Au final, il se retrouve éreinté à l'intime,

Incapable de formuler la moindre pensée.

 

Simple passage à vide ou réalité du déclin?

 

 

P. MILIQUE

20/10/2011

J'ACCUSE 12

J'ACCUSE.jpeg

 

J'accuse l'Homme de France

De ne pas se donner d'autres moyens

Que ceux de la répression

Pour régler le problème des jeunes en difficulté.