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20/10/2012

LO'JO Salle NOUGARO de TOULOUSE le 18 Octobre 2012

 

LO'JO

Salle NOUGARO de TOULOUSE

le 18 Octobre 2012


 

Dame-Soleil et moi avons pris grand plaisir à aller ce soir-là à la rencontre de notre camarade Denis PEAN, chantre créateur (il n'aime être ainsi évoqué) de l'entité à géométrie variable -- de moins en moins -- qu'est LO'JO!

Ce garçon est rare.... Dresseur de hasards qui se plaît à habiter l'envers du décor, il arpente la planète avec -- dit-il -- d'étranges mots de tous les jours qu'il exhume de son "Musée La Parole" personnel, pour nous les offrir en partage.

Et c'est ainsi que le privilève s'établit d'habiter une même vague dans l'authenticité de l'Autre.

LE JOURNAL DE PERSONNE: "14 NOVEMBRE"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 Superbe et talentueuse...

  A l'écriture riche et précise.

  Il est important de ne pas passer à côté

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:

  http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


 

DIEGO…Approche… est-ce que tu as retiré tout l’argent que tu avais sur ton compte ?
Yalla… qu’est-ce que tu attends … le 14 novembre, c’est demain… c’est demain, je te dis!
JUAN… où tu étais ? Je te cherchais… je sais ce qui te chagrine, mon frère, tu te dis que cette grève générale illimitée va te coûter cher, très cher… parce que ton entreprise est privée… privée de quoi… tu ne t’es jamais posé la question, hombre!
Je vais te le dire … privée de matière grise … comme toute entreprise aujourd’hui.
LUIS… Ne me fais pas pleurer… lorsque je te vois sourire… ça me donne envie de mourir…

L’Espagne agonise…
Non! Nos dirigeants n’ont plus droit au chapitre… plus question de représentants… plus personne ne représentera le peuple.
Le peuple va mettre fin à toute représentation…
Il va enfin se faire entendre…
Pour commencer, il doit s’entendre avec lui-même et forger de nouvelles ententes
Grève générale illimitée…illimitée comme notre pauvre liberté
Pour que le peuple se parle enfin
Qu’il ouvre ses yeux au lieu de se boucher les oreilles
Non le peuple n’a plus faim, ni soif, ni sommeil ! Il en a ras le bol !
Il se réveille… et retrouve tout son orgueil
Pas pour quelques euros de plus ou quelques euros de moins
Il en est loin…
C’est cette vie qui ne lui fait plus envie
Cet avenir qui ne lui revient plus
Ces pouvoirs qui ne peuvent plus rien pour lui
Non, le peuple ne descend pas dans la rue
Il est à la rue…
Et c’est là qu’il va s’exploser comme une bombe ou y creuser enfin sa tombe!
Le 14 novembre… parce que l’honneur…mes frères, mes sœurs… votre sens de l’honneur est plus important que votre propre vie.

TRADUCTION de LUIS GARCIA

… DIEGO enfoque … es que ha quitado todo el dinero que tenía en su cuenta?
Yalla … ¿A qué esperas … 14 de noviembre es mañana … es mañana, te digo!
JUAN … ¿dónde estabas? Estoy buscando … Yo sé lo que te molesta, mi hermano, usted dice que la huelga general va a costar, querida … porque su negocio es privado … ¿Qué privada … usted no pidió, hombre!
Te voy a contar … materia gris privada … Como cualquier negocio hoy en día.
LUIS … No me hagas llorar … Cuando te veo sonreír … me dan ganas de morir ..
España se está muriendo …
¡No! Nuestros líderes no tienen derecho a capítulo … es una cuestión de los representantes de … nadie va a representar al pueblo.
La gente se detendrá cualquier representación …
Por último, se escuchará …
En primer lugar, debe ponerse de acuerdo consigo mismo y forjar nuevos acuerdos
Huelga general ilimitada … como nuestra libertad pobres
Para la gente por fin habla
Él abre los ojos en lugar de orejas
No la gente no tiene más hambre, ni sed, ni sueño! Estaba cabreado!
Se despierta … y recupera su orgullo
No es para unos pocos euros más o menos unos pocos euros
Es mucho …
Es esta la vida que le hace sentirse como
El futuro que se merece más
Estos poderes pueden hacer nada por él
No, la gente no va por la calle
Es la calle …
Y aquí es donde se va a explotar como una bomba o finalmente cavar su tumba!
14 de noviembre … porque el honor … mis hermanos y hermanas … su sentido del honor es más importante que su propia vida.

CHARLY 10

PHOTO CHARLY.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

10



(MOI)

-- Non mais je le crois pas ça! Tu le fais exprès ou tu es vraiment, et pour toujours, réfractaire à toute forme de communication?

Oh, et puis arrête tes simagrées, tu m'agaces trop quand tu fais dans le snob comme ça!


 

(CHARLY)

 

-- Bon, si ça peut te faire plaisir...

Mais avoue tout de même que nous vivons une époque bien singulière, non? Les hommes sont vraiment animés de bien pauvres passions. Tu es là à tirer de toutes tes forces sur la corde d'un misérabilisme désabusé! Et ça t'amuses ça? Tu te débats à chaque infime d'instant entre le sain et le malsain, et tu finis sans trop t'en rendre compte par ne plus arborer qu'un pathétisme plutôt malheureux. Et moi ça m'énerve, je ne te le cache pas, ce désordre de ton esprit.

 

Monsieur fait le beau tout gonflé d'un bien vilain orgueil! Quelle force d'évocation je possède! Quelle confondante virtuosité est la mienne! Admire-moi surtout. Ben voyons donc, pourquoi pas.
Incontestablement tu as le cortex en permanente ébullition. Comme si l’écriture qui tarde tant à te pisser du bras était ta source ultime.
Alors, puisque tu me l'as si élégamment suggéré tout à l'heure, je vais m'autoriser à te formuler ce que j'en pense moi de tes états de grâce. Écoute bien ces paroles, qui ne sont certes pas d'évangile mais tout de même. Il m'étonnerait qu'elle te fasse du mal et comme, à moi, elles feront du bien...

 

Nous avons toi et moi une approche nuancée, une conception assez différente de ce que peut être le quotidien. Tu n'a de cesse que de me reprocher ma soi disant nervosité, mais que crois-tu donc qui t'anime toi?

En vérité, tu veux que je te dises: tu es calme tourmenté. Parce qu'enfin tu pourrais prendre le temps, ne serait-ce qu'une fois de temps à autre, d'ouvrir une fenêtre côté bonheur simple, et ce bonheur-là t'ingénier à le peindre avec des couleurs qui n'existent pas encore sur cette terre. Des couleurs inventées parce qu'imaginées si tu veux.
Tu ne peux vivre ainsi, et avec une telle constance, dans la mélancolie quand ce n'est pas le désespoir! C'est l'évidence même.

 

Tu sais, on devrait toujours se créer du soleil, même et surtout quand il pleut! C'est si important le soleil. Et moi, j'aimerais tant que du soleil tu en aies plein la tête, tu comprends?

Alors essaie! Tu ne risques rien et puis, qui ne tente rien...! Tu verras, tu seras surpris de constater à quel point l'impossible est souvent d'une grande simplicité.

(A suivre...)

Lydéric PENNINCK: "L’âme en fleur" (Victor HUGO)

 

Lydéric PENNINCK

"L’âme en fleur" 

(Victor HUGO)

 


Auteur: Victor Hugo

compositeur : Lydé
Instrument: guitare et basse

19/10/2012

LES FRANCAIS ET LE LIVRE: Un lecteur analphabète à propos de 'L'assommoir"

 

LES FRANCAIS ET LE LIVRE:

Un lecteur analphabète à propos de 'L'assommoir"

Lire c'est vivre 

02/09/1975 

02min29s

 

Dans un bar, Pierre DUMAYET interroge Dédé, couvreur zingueur, à propos de l'accident de Coupot, et d'une citation au sujet de la lecture, extraite de "L'assommoir". Le lecteur explique qu'il lit avec difficulté, et que ce livre est le premier qu'il ait lu.

LO'JO: Salle NOUGARO de TOULOUSE le 18 Octobre 2012

LO'JO

Salle NOUGARO de TOULOUSE

le 18 Octobre 2012


Dame-Soleil et moi avons pris grand plaisir à aller ce soir-là à la rencontre de notre camarade Denis PEAN, chantre créateur (il n'aime être ainsi évoqué) de l'entité à géométrie variable -- de moins en moins -- qu'est LO'JO!

Ce garçon est rare.... Dresseur de hasards qui se plaît à habiter l'envers du décor, il arpente la planète avec -- dit-il -- d'étranges mots de tous les jours qu'il exhume de son "Musée La Parole" personnel, pour nous les offrir en partage.

Et c'est ainsi que le privilève s'établit d'habiter une même vague dans l'authenticité de l'Autre.

CHARLY 9

PHOTO CHARLY.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

9



(MOI)

 

Décidément Koï-Koï, tu as le génie de la dérision!

Mais enfin, tu ne vas tout de même pas me retirer le droit de vivre mes délires personnels ne serait-ce qu'une fois dans ma vie!

Imagine que se presse d'un coup en moi l'ivresse créatrice! Que je m'éprouve soudain en proie à un personnage vulnérable et solitaire tout entier empreint d'un mélange de nonchalance et de dynamisme! Que je sois, pourquoi pas, en mesure d'assurer des compositions énigmatiques et fascinantes, avec une arrogance inouïe et un sentiment de paix qu'il n'est même pas imaginable d'atteindre! La vie comme une attirance des extrêmes si on veut. Tu aurais quoi à dire à ça?



(CHARLY)

 

-- Pas grand-chose, c'est vrai. Ceci dit, mais c'est juste un constat que je fais comme ça, à la volée: ça ressemble fort à une construction purement intellectuelle et abstraite surgie d'un esprit légèrement pervers ton affaire. En surchauffe à tout le moins!

(A Suivre...)

 

LES BODIN'S: "BOUBOUILLE LE LEZARD"

 

LES BODIN'S

"BOUBOUILLE LE LEZARD"

 

Les Bodin's se mettent à internet... Christian Bodin, fils de Maria Bodin, enfin connecté tente désespérément de communiquer sur le web.

 

Découvrez l'univers déjanté des Bodin's sur http://wizdeo.com/s/les_bodins

18/10/2012

SERIE KITCHISSIME DUOS: STONE et CHARDEN "L'avventura"

 

STONE et CHARDEN

"L'avventura"

Système deux 

04/04/1976 - 01min24s

 

Stone et Charden chantent "L'avventura"


 

Production

 

Annonceur, Paris : Antenne 2

Générique

 

Lion, Bernard

 

Lux, Guy

 

Stone et Charden-duo

LE JOURNAL DE PERSONNE: "L'ASTRE DES ASTRES"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 Superbe et talentueuse...

  A l'écriture riche et précise.

  Il est important de ne pas passer à côté

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:

  http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


 

Un beau jour … ou peut être une nuit
Je suis tombée amoureuse
Follement amoureuse
Éperdument amoureuse d’un astre… errant
Vous permettez que je savoure ce moment
Cet heureux événement
Où l’on se prend pour Dieu
Un dieu qui vous en dit encore plus long sur votre désir
Siderare, desirare… mon latin est mal barré
Cet attachement extraordinaire
Affole tous les compteurs
Ça n’arrive qu’une fois dans une vie
Mais une fois de trop
Peut-être parce qu’on n’a pas le droit d’aimer
Comme Dieu… infiniment ou indéfiniment

Vint la nuit d’après, le jour que tout le monde a prévu
Avant… à part vous
Le moment où l’autre qui vous éclaire se perd dans l’atmosphère
C’est le plus triste des événements
Un désastre
L’objet de votre désir s’éclipse
Ou tombe mal malade ou mort… c’est l’apocalypse
Vous pleurez une fois… deux… trois
Sans jamais accomplir votre travail deuil
L’astre est mort
Mais son ombre vous fait toujours de l’ombre

Et vint le jour d’après la nuit
Où vous vous apercevez que vous l’avez vraiment perdu
Une fois pour toutes… pour toujours et à jamais
Et vous vous mettez à songer au paradis perdu
C’est le moment propice à la nostalgie
Vous ne vous souvenez plus de sa présence
Mais vous regrettez souverainement son absence
L’astre est mort…l’astre des astres
Le grand astre…
Le soleil qui ne se lèvera plus
C’est ici ou là
Que je suis devenue athée
En disant adieu à Dieu
Astre… désastre… et nostalgie
Trois ellipses pour ceux qui ont entendu parler de Dieu

CHARLY 8

PHOTO CHARLY.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

8


(CHARLY)

--Bienheureux de t'entendre l'admettre! Mais moi tu sais, cela fait bien longtemps que je suis plus que méfiant envers les idées des hommes!

Aussi, exprime-toi largement, sans crainte et sans haine, je tenterai de ne pas me départir de mon calme, quoi que tu en dises, légendaire!



(MOI)

 

--Bien! Alors voilà la raison pour laquelle tu me trouves régulièrement installé devant une page, crayon à la main, à cette heure avancée de la nuit.

C'est parce que la nuit, vois-tu, c'est mon refuge, mon lieu de consolation quotidien, et aussi, celui de mon ressourcement. Mon lieu de vie en quelque sorte.
Et je voudrais la coucher sur le papier la vie, tu comprends?

 

Je sais bien: elle est confusion et souffrance. Elle est aussi solitude. Tout cela je le sais! Mais j'éprouve l'irrépressible besoin de communiquer par l'écriture afin d'exprimer le fracas des silences, espérer un sens à l'inexprimable ou fixer les vertiges.

 

Certes, il s'agit là d'une vision plutôt utopique que de croire être capable de le faire, moi qui ne possède aucun don d'exception! Mais je prétends, moi, que même la normalité est utopique, alors...

Alors je m'essaie, tout en dérivant sans discontinuer sur le fleuve du temps, à défricher de nouveaux espaces, à ouvrir des volumes non encore fréquentés. C'est viscéral, oui, et passionnant d'être ainsi une sorte de naufragé de la réalité.


 

(CHARLY)

-- Hou-la la, qu'est-ce que tu peux être alambiqué quand tu t'y mets! Tu dis dériver? Je confirme, et même que c'en est limite inquiétant. Tu pourrais peut-être choisir entre le cynisme et la futilité, non?

(A suivre...)

 

MELISSMELL: au RIO GRANDE "Je me souviens maman"

 

MELISSMELL: 

au RIO GRANDE

MONTAUBAN le 21 Octobre 2011

"Je me souviens maman"

 

Moment d'une force et d'une intensité inouïes ce soir-là à Montauban. Melissmell possède cette rare poésie de    l'urgence belle à rallumer des étoiles mortes.

           Et voilà qu'on entend déjà notre coeur battre la     mesure, celle qui nous garde l'âme vivante...