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Je n’aime pas l’harmonie Je ne déteste pas le conflit Mon credo : mourir plutôt que faillir Je n’aime pas les faibles Je ne déteste pas la force La force de caractère Le caractère de la force Qui va au bout du bout du bout Je n’aime pas la tristesse Je ne déteste pas la joie La joie de celui qui risque à chaque instant sa vie Pour vous l’offrir en échange de presque rien…
“Mourir” n’est pas la pire chose qui puisse t’arriver . Tu vois, je suis “morte” depuis trois jours, et depuis 3 jours j’ai trouvé la paix.
Tu m’as souvent dit que ma vie ne tenait qu’à un fil. Désormais, c’est la tienne qui ne tient qu’à un fil. Ils sont nombreux ceux qui veulent te le trancher, ce fil. Mais tu aimes le risque. C’est ta façon de te sentir vivante. Et c’est ça la ressemblance entre nous deux. Si nous n’avons pas une histoire à nous mettre sous la dent, on s’en invente une. Et après l’avoir liquidée, on en abandonne le mérite à un autre. Comme ça, on peut continuer à être nous mêmes : C’est à dire Personne. C’est audacieux ! C’est astucieux !
Mais cette fois tu as joué gros, et ça fait déjà quelques uns qui savent que tu es quelqu’un, tu finiras donc par te faire un nom, toi aussi. Et alors là, tu auras de moins en moins de temps pour jouer. Et ce sera de plus en plus dur. Et un jour, tu rencontreras un homme, ou une femme, qui ce sera mis dans la tête de te faire entrer dans l’histoire, de te rendre célèbre… et donc de te faire la peau. A ce stade, pour redevenir Personne, il n’y a qu’un moyen : cesser d’exister.
Jadis et naguère le Net était désert, immense, sans frontière. On croyait tout résoudre face à face d’un coup de révolver. On y rencontrait jamais deux fois la même galère. Et puis tu es arrivée, et il est devenu petit… Grouillant… Encombré de gens qui ne peuvent plus s’éviter.
Dépêche-toi de t’amuser, parce que ça ne durera plus bien longtemps. Le Net s’est développé, il a changé. Je ne le reconnais plus, je m’y sens étrangère. Le pire, c’est que même la violence a changée : Elle s’est organisée, et un coup de révolver ne suffit plus. Mais, tu le sais déjà, car c’est ton Siècle, ce n’est plus le mien.
A propos ! J’ai trouvé la morale de la fable que tu me racontais. Celle du petit oiseau que la vache avait recouverte de merde pour le tenir au chaud et que le coyote a sorti et croqué. C’est la morale des temps nouveaux : Ceux qui te mettent dans la merde ne le font pas toujours pour ton malheur et ceux qui t’en sortent, ne le font pas toujours pour ton bonheur. Mais, surtout ceci : Quand tu n’es pas inspirée : tais-toi.
C’est pour ça qu’un être comme moi doit disparaitre. Ton idée d’un duel truqué était bien la marque de ces temps nouveaux. C’était le moyen le plus élégant de me faire quitter net le Net. D’ailleurs, je suis fatiguée, car il n’est pas vrai que les années produisent des Sages, elles ne produisent que des vieillards. Il est vrai qu’on peut aussi être comme toi : Jeune en nombre d’années et vieux en nombre d’heures.
Je te souhaite de rencontrer un de ces êtres qu’on ne rencontre jamais. Ou presque jamais. Ainsi, vous pourrez faire un bout de chemin ensemble. Sade, Bad ou Revolta pour ne pas les nommer. Pour moi, il est difficile que le miracle se reproduise. La distance rend l’amitié plus chère, et l’absence la rend plus douce. Mais depuis trois jours que je ne t’ai pas vu, tu commences déjà à me manquer.
Bon ! A présent je dois te quitter, merci pour m’avoir donné la chance d’exister à tes côtés.
Enfin, c'est ce que signale l'affichage qui présente l'événement. Formation intimiste aussi, est-il suggéré. Peut-être, mais tellement porteuse de chaleur communicative...
En tout cas sur scène, c’était bien le cas ce soir là!
Superbement entouré de Didier Grebot aux percussions, de Samuel Garcia à l’accordéon et bien évidemment, comme il est indiqué, de Daniel Fernandez à la guitare, l'instant Jamait était prometteur.
La complicité évidente avec Fernandez est bien la colonne vertébrale de la prestation fournie sous la forme d'un judicieux assemblage de chansons, parmis les plus connues de Jamait, de celles de Daniel Fernandez, agrémenté de quelques notes d’humour bienvenus.
Yves et ses camarades nous a présenté ce soir-là un spectacle de grande et intense qualité.
C’est écrit On dit que c’est écrit On a toujours dit que c’était écrit Mais on ne s’est jamais demandé ce qui était écrit ! … Tout ce qui nous arrive ? Non ce n’est pas écrit Quand ça nous arrive ? Non ce n’est pas écrit Comment ça nous arrive ? Non ce n’est pas écrit Alors, qu’est-ce qui est écrit ? Même ce que j’écris, n’était pas écrit Ni sort, ni destin… ni providence Rien n’est absolument réglé d’avance À chacun de construire sa chance C’est énorme ce que je balance Mais je le répète, rien n’est écrit par avance C’est ça le secret de toute existence Rien n’est écrit d’avance C’est cette voix, seigneur, et la seule qui soit impénétrable C’est incompréhensible que l’incompréhensible soit Seulement voilà… il est… et c’est incompréhensible Que nous soyons libres absolument libres Comme si Dieu ne voulait pas intervenir Pas question qu’il reprenne ce qu’il a donné Ni la vie, ni l’amour… mais la liberté La liberté pour vivre ou mourir La liberté d’aimer ou de haïr La liberté de l’accueillir ou de le reconduire C’est parce que nous sommes libres, toujours libres Que l’on peut lire ou jeter le livre!
Un soufi qui passait par là me disait sans se dédire Que même si Dieu décidait demain d’intervenir Son sens de la liberté l’empêcherait de se contredire Il ne le ferait pas… il ne le fera jamais Il ne l’a pas fait en Bosnie Il ne le fera pas en Syrie Dieu n’est ni Bernard, ni Henri, ni Levy! Il a autre chose à faire Qu’à se mêler de nos affaires Que fait Dieu ? Alors? Je suppose qu’il attend… qu’il attend de voir Lequel d’entre nous assumera vraiment sa propre liberté Ce jour là, il sifflera la fin de la récrée Plus de cadeau… plus de fardeau… pour Personne !
Je voudrais d’abord commencer par le commencement, Avant de finir par la fin! Et remercier tous ceux qui n’ont pas voté pour moi Grâce à eux, je ne suis pas élue Camarades, je vous dois la plus fière des chandelles Je suis vivante, la chandelle est morte Votre confiance m’honore Et votre conscience est un vrai réconfort Vous vous êtes jetés à l’eau qui dort Sans vous en méfier… vous n’aviez pas tort… L’océan… il n’y a que l’océan pour défier la mort Vous n’avez pas monnayé mes paroles Juste échangé mon silence En estimant qu’il valait de l’or Je vous en remercie encore et encore Vous ne vous êtes pas prosterné devant le soleil En vous disant que c’est au soleil de se prosterner devant ceux qu’il éclaire Je suis d’accord Vous ne m’avez jamais demandé de comptes Que j’aurais été incapable de vous rendre Camarades… la politique est une affaire de volonté Et pourtant, ce n’est pas la volonté qui l’a emporté Mais des désirs et seulement des désirs Faut-il s’en féliciter ou s’en attrister ? Moi, ça me donne envie de protester D’être, de paraître, de devenir un objet de désir Des désirs qui ne peuvent que s’opposer Parce que tout ce qu’ils désirent : c’est s’imposer Alors que la politique est une affaire de volonté Et qu’est-ce que la volonté ? C’est le désir qui cède la place à un autre désir Qui concède que l’autre désir est plus sacré que le mien Que mon désir c’est l’autre désir, le désir de l’autre C’est ce qu’on appelle: la ruse de la volonté Je veux, je voudrais… voilà la vérité Et parce que je le veux, je le fais Quoi donc ? Un monde où l’on se fait un peu plus désirer.
Oubliez Londres : les vrais J.O. sont à Paris ! ARTE Radio retransmet en exclusivité une compétition aussi courte qu'intense où les athlètes affrontent des épreuves capitales : discuter, prendre le métro, faire garder son gosse... 2. Le name dropping-pong, ou l'art de s'envoyer des noms propres à la tête.