05/07/2012
Eddy JOUGLET: "Moesta et errabunda" (Charles BAUDELAIRE)
Eddy JOUGLET:
"Moesta et errabunda"
(Charles BAUDELAIRE)
"J’ai réalisé cette maquette avec uniquement GarageBand sur Ipad ©.
Inspiré par le texte mélancolique, j’en ai fait une valse. A vous d’apprécier. Merci de votre écoute. Eddy.
23:02 Publié dans GOUTTES d'ÂME, POESIES DITES EN IMAGES | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : au magma present de l'ecriture, eddy jouglet, charles baudelaire, moesta et errabuda, réalisation, maquette, unicité, garageband, ipad, inspiration, texte mélancolique, une valse, a vos appréciations, merci de votre écoute
LE JOURNAL DE PERSONNE: "MA PART D'OMBRE"
Femme magnifique à l'intensité hors-norme.
Superbe et talentueuse...
A l'écriture riche et précise.
Il est important de ne pas passer à côté!
Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!
http://www.lejournaldepersonne.com/
Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U
Soi-même – C’est avec une formule chimique de ce genre que Socrate s’est donné la mort?
Soi- Dans mon désir d’en finir avec toi, ce serait plutôt alchimique.
Soi-même – Si j’ai bien tout compris, tu as versé le poison dans l’un de ces deux verres mais tu ignores dans lequel?
Soi – Une chance sur une de se débarrasser l’une de l’autre.
Soi-même – Je ne sais pas si c’est bien ce qu’on fait ?
Soi – Pourquoi est-ce que tu fais le bien ?
Soi-même – Le sens du devoir, ça ne te dit rien ?
Soi – Rien… pour moi, le devoir n’a aucun sens
Soi-même – Quand tu tends la main à quelqu’un qui se noie, tu crées du sens…. moral …
Soi – Non… tu ne le fais pas parce que c’est bien… mais parce que ça te fait du bien… parce que c’est bon. Ni bien… ni mal… mais que du bon et du mauvais pour ton mental… rien de moral.
Soi-même – Quand on martyrise un enfant sous tes yeux… ce n’est pas seulement ton moi qui est ébranlé ou qui trouve ça mauvais, mais tout moi, en toi, se sentirait concerné… malaise particulier devient malaise universel… malaise pour tout l’univers.
Soi – Ce n’est qu’une prétention à l’universel… un recours au sens moral pour justifier les carences de notre sensibilité.
Soi-même – Tout ce que je peux te dire, c’est qu’il y a en moi, quelque chose de plus fort que moi… au-dedans, tout en étant au-dessus et au-delà… la trace d’une Loi qui m’ordonne de ne pas t’abandonner… de te tendre la main quand tu es mal en point.
Soi – J’insiste et je persiste : le bien que tu fais… tu ne le fais pas pour rien… tu le fais… pour qu’on te le rende… pour que les hommes ou Dieu te le rendent… Je ne voudrais pas enfoncer le clou en te disant que ça ressemble étrangement à un investissement … donnant-donnant… gagnant-gagnant, calcul mental déguisé en sainte morale.
Soi-même – Quand je cours le risque d’abriter sous mon toit, les membres d’une famille de clandestins, je ne vois pas l’ombre d’un calcul. Je ne vois que leur intérêt. Pas du tout le mien.
Soi – C’est déjà autre chose. Ce n’est plus de l’investissement au premier degré… mais de l’investissement au second degré… qu’on appelle de l’engagement politique… Attention, j’ai dit politique… Je n’ai pas dit moral ou éthique…
Ce n’est pas mon sentiment qui fait la Loi mais l’assentiment de tous ceux qui ont le même sentiment que moi… égoïsme puissance N.
Soi-même – et qu’est-ce que tu fais de cette voix intérieure qui m’indique qu’il y a quelque chose de transcendant dans ton visage… comme si tu étais faite à l’image de Dieu?
Soi – Pitié qui se transforme en piété… égoïsme qui se drape d’altruisme… néant qui se fait passer pour l’être…
Toute morale a quelque chose de pathétique. Et si je ne t’aimais pas, je te dirai que l’amour de l’autre, lorsqu’il ne pue pas le sexe, le pouvoir ou l’argent, est pathologique et relève de la psychiatrie.
Soi-même – Pourquoi ? Parce qu’il n’y a rien dans l’autre que tu puisses aimer d’une manière désintéressée ?
Soi – Rien. Comme si sa vie ou la mienne étaient irréelles. Seule sa mort ou la mienne sont réelles. Et c’est pour cette raison qu’on s’entretue … sans répit … pour exister… on meurt ou on donne la mort pour réaliser qu’on est bien en vie … c’est mortel, la vie.
Soi-même – Je suis ton double, c’est normal qu’on voit double… tu ne vois pas ce que je vois et je vois ce que tu ne vois pas… nous sommes complémentaires… pourquoi veux-tu te débarrasser de moi?
Soi – pour avoir la conscience tranquille… je n’en peux plus de tes rappels à l’ordre en supprimant l’œil, je supprimerai tout ce qu’il me donne à voir.
Soi-même – Je serais toujours là pour te rappeler à toi.
Soi – On verra… je verrai… fais ta petite prière !
Soi-même – Que Dieu te pardonne… parce que tu ne sais pas ce que tu vas faire
Soi – A Dieu Tchin! Tchin !
Une de moins, ça doit lui faire du bien!
POUR DES RAISONS PERSONNELLES
POUR DES RAISONS PERSONNELLES
Pour des raisons personnelles,
Je n'aime pas cet homme,
Son avarice de sentiment, ses petitesses,
Sa rancœur, ses rancunes, son autorité possessive,
Sa manière de traiter ceux qu'il appelle ses amis.
Pour des raisons personnelles,
Je n'aime pas cet homme,
Jamais sincère et le plus souvent ingrat,
Aspirations inconciliables parce que malsaines
Qui me font, par bonheur, étranger à son monde nauséabond.
Pour des raisons personnelles,
Je n'aime pas cet homme,
Et je crois bien qu'il est de finalité affichée
Que chacun déteste l'autre pour ce qu'il est,
Probablement parce que mépriser un peu est agréable.
Pour des raisons personnelles,
Je n'aime pas cet homme,
Et je n'aurais pas goûté être ami avec lui,
Trop insupportable de morgue suffisante.
Il serait salutaire que l'existence même
De cet individu s'évapore promptement,
Qu'il ne reste rien de lui... ou si peu!
Ne soyez pas inquiet de cette brutale radicalité,
Car reprendront vite le dessus son exhibitionnisme,
Sa bouffonnerie galopante et sa mythomanie éventée.
Pour des raisons personnelles,
Je déteste abhorrer cet homme.
P. MILIQUE
06:18 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, raison personnelle, je n'aime pas cet homme, avarice de sentiment, petitesse, rancoeur, autorité, possessif, manière de traiter, ami, sincère, ingrat, aspiration, inconciliable, malsain, bonheur, étranger, monde, nauséabond, finalité, afficher, détester l'autre, mépriser, agrable, goûter, insupportable, morgue, suffisance, salutaire, existence, individuel, sévaporer, promptement, inquiétude, brutalité, radicalité, reprendre vite le dessus, exhibitionnisme, bouffonnerie, galopant, mythomanie, éventer, abhorrer
04/07/2012
LE JOURNAL DE PERSONNE: "LA FACE INTERDITE"
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L’ombre : qu’est-ce que tu fais Judith ?
Judith : je m’appelle Judas… je ne m’appelle pas Judith
L’ombre : pourquoi m’as-tu demandé de me rendre, si c’est pour te pendre.
Judith : parce qu’ils sont persuadés que j’ai trahi… que je suis un traître.
L’ombre : et toi? Qu’est-ce que tu crois ?
Judith : que mon atermoiement a été illimité, entre ma judéité et ta divinité
L’ombre : et sur quoi as-tu parié ?
Judith : sur la … vie
L’ombre : tu n’as donc rien à te reprocher
Judith : si. La vie… et tu l’incarnes si bien Judith… ma face interdite.
Judith : Il était une fois un père qui avait deux enfants…
Un gars, une fille…
Il divisa sa fortune en deux parts égales
Et la leur offrit sur un plateau
La fille aînée resta auprès de lui
Le cadet la dissipa dans la débauche
Et pour ne pas mourir de faim, il revint auprès de son père
Et à son grand étonnement, il fut trop bien reçu
La fille aînée protesta vivement
Le père répondit :
Mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie
Il était perdu et il est retrouvé
Oh… pardon …
J’ai oublié de te dire…
Que l’aînée s’appelait Judith et le cadet Judas
Comme si tu ne le savais pas déjà.
LES BODIN'S: "MOMO ET L'AUTO A TONTON"
LES BODIN'S: "MOMO ET L'AUTO A TONTON"
Le coUsin Momo a trouvé un trésor la voiture de tonton Bodin.
Découvrez l'univers déjanté des Bodin's sur http://wizdeo.com/s/les_bodins .
16:12 Publié dans CE QUE CYCLOPEDE DIT | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, bodins bodin vamps talent humour humoriste
LIGNES DE VICE
LIGNES DE VICE
Nul ne le contestera: écrire est un vice
Et les mots un matériaux fort mystérieux
Qu'il est bien difficile de travailler.
Oser s'y confronter est déraisonnable,
Mais il me plait cependant de m'y adonner
Avec une gaîté un peu désinvolte.
Rayons dardés d'un soleil incandescent
Qui illumine une vie bien trop basse de plafond.
Gésine aussi apaisante qu'un chant subtil
Dont chaque murmure serait souffle de vie.
A voir le monde si laid,
Seul le merveilleux à droit d'existence.
Il est alors impératif de se comporter en éveilleur de rêves,
De se nourrir des vibrations des autres
Et de semer des graines de poésie
Pour fleurir l'oasis tant espéré.
Nous savons bien que le bonheur, souvent,
Ne tient accroché qu'a des branches d'illusions.
Mais la réalité n'est toujours que ce que l'on fait d'elle!
Et même si le fleuve de la vie n'est que tumultes redoutables,
Il ne faut surtout pas s'empêcher d'être
Par simple inquiétude du peut-être.
Surtout pas!
P. MILIQUE
06:10 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, contestation, écriture, vice, difficulté, travailler, oser s'y confronter, déraisonnable, s'y adonner, gaieté, désinvolture, rayon dardé, soleil incandescebt, illumination, trop bas de plafond, gésine, apaisement, chant subtil, murmure, souffle de vie, un monde si laid, merveilleux, le droit à l'existence, impératif, se comporter, éveilleur de rêve, nourriture, vibration, semer des graines, poésie, fleurir, oasis, espérance, bonheur, tenir accroché, branche, illusion, réalisme, le feluve de la vie, tumulte, redoutable, emêché d'être, simplicité, inquiétude
03/07/2012
Jérémie BOSSONE Festiv'Art LAVELANET 13 Août 2011
Jérémie BOSSONE Festiv'Art LAVELANET 13 Août 2011
Somptueuse découverte au Festiv'Art de Lavelanet (Ariège) le 13 Août 2011 ...
ATTENTION TALENT !
La seule vraie question reste celle-ci : comment va bien pouvoir s'y prendre la médiocre médiacratie pour le soustraire encore longtemps à nos oreilles en attente ?
J'avais écrit ça à l'époque...
Croyez-vous sincèrement que j'ai pu changer d'avis depuis?
22:45 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, jérémie bossone, festv'art, ariège, lavelanet, somptuosité, découverte, attention, talent, vraie question, médiocrité, médiacratie, soustraire, oreilles en attente, époque, sincérité, changer d'avis
LE JOURNAL DE PERSONNE: "DARK SIDE"
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Soi-même – C’est avec une formule chimique de ce genre que Socrate s’est donné la mort?
Soi- Dans mon désir d’en finir avec toi, ce serait plutôt alchimique.
Soi-même – Si j’ai bien tout compris, tu as versé le poison dans l’un de ces deux verres mais tu ignores dans lequel?
Soi – Une chance sur une de se débarrasser l’une de l’autre.
Soi-même – Je ne sais pas si c’est bien ce qu’on fait ?
Soi – Pourquoi est-ce que tu fais le bien ?
Soi-même – Le sens du devoir, ça ne te dit rien ?
Soi – Rien… pour moi, le devoir n’a aucun sens
Soi-même – Quand tu tends la main à quelqu’un qui se noie, tu crées du sens…. moral et ce n’est pas plus mal
Soi – Non… tu ne le fais pas parce que c’est bien… mais parce que ça te fait du bien… parce que c’est bon. Ni bien… ni mal… mais que du bon et du mauvais pour ton mental… rien de moral.
Soi-même – Quand on martyrise un enfant sous tes yeux… ce n’est pas seulement ton moi qui est ébranlé ou qui trouve ça mauvais, mais tout moi, en toi, se sentirait concerné… malaise particulier devient malaise universel… malaise pour tout l’univers.
Soi – Ce n’est qu’une prétention à l’universel… un recours au sens moral pour justifier les carences de notre sensibilité.
Soi-même – Tout ce que je peux te dire, c’est qu’il y a en moi, quelque chose de plus fort que moi… au-dedans, tout en étant au-dessus et au-delà… la trace d’une Loi qui m’ordonne de ne pas t’abandonner… de te tendre la main quand tu es mal en point.
Soi – J’insiste et je persiste : le bien que tu fais… tu ne le fais pas pour rien… tu le fais… pour qu’on te le rende… pour que les hommes ou Dieu te le rendent… Je ne voudrais pas enfoncer le clou en te disant que ça ressemble étrangement à un investissement … donnant-donnant… gagnant-gagnant, calcul mental déguisé en sainte morale.
Soi-même – Quand je cours le risque d’abriter sous mon toit, les membres d’une famille de clandestins, je ne vois pas l’ombre d’un calcul. Je ne vois que leur intérêt. Pas du tout le mien.
Soi – C’est déjà autre chose. Ce n’est plus de l’investissement au premier degré… mais de l’investissement au second degré… qu’on appelle de l’engagement politique… Attention, j’ai dit politique… Je n’ai pas dit moral ou éthique…
Ce n’est pas mon sentiment qui fait la Loi mais l’assentiment de tous ceux qui ont le même sentiment que moi… égoïsme puissance N.
Soi-même – et qu’est-ce que tu fais de cette voix intérieure qui m’indique qu’il y a quelque chose de transcendant dans ton visage… comme si tu étais faite à l’image de Dieu?
Soi – Pitié qui se transforme en piété… égoïsme qui se drape d’altruisme… néant qui se fait passer pour l’être…
Toute morale a quelque chose de pathétique. Et si je ne t’aimais pas, je te dirai que l’amour de l’autre, lorsqu’il ne pue pas le sexe, le pouvoir ou l’argent, est pathologique et relève de la psychiatrie.
Soi-même – Pourquoi ? Parce qu’il n’y a rien dans l’autre que tu puisses aimer d’une manière désintéressé ?
Soi – Rien. Comme si sa vie ou la mienne étaient irréelles. Seule sa mort ou la mienne sont réelles. Et c’est pour cette raison qu’on s’entretue … sans répit … pour exister… on meurt ou on donne la mort pour réaliser qu’on est bien en vie … c’est mortel, la vie.
Soi-même – Je suis ton double, c’est normal qu’on voit double… tu ne vois pas ce que je vois et je vois ce que tu ne vois pas… nous sommes complémentaires… pourquoi veux-tu te débarrasser de moi?
Soi – pour avoir la conscience tranquille… je n’en peux plus de tes rappels à l’ordre en supprimant l’œil, je supprimerai tout ce qu’il me donne à voir.
Soi-même – Je serais toujours là pour te rappeler à toi.
Soi – On verra… je verrai… fais ta petite prière !
Soi-même – Que Dieu te pardonne… parce que tu ne sais pas ce que tu vas faire
Soi – A Dieu Tchin! Tchin !
Tiens, tiens, on dirait que Dieu a retenu son souffle. Mais n’a pas jugé bon de retenir le tien. Une de moins, ça doit lui faire du bien!
16:18 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, conscience de l'autre, conscience de soi, copé et fillon, domi et dominique, entre soi et soi-même, françois et hollande, guerres intestines et mesquines, la france et l'allemagne, la grande et la petite musique, lejournaldepersonne, marine et le pen, ségolène et valérie.
CIORAN 21
"Entretenir artificiellement
La haine contre tout,
C'est faire de l'illusion
Un système obsolète."
(E. M. CIORAN)
05:52 Publié dans CIORANESQUERIES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, cioran, philosophe, suicidaire, mélancolie, le bréviaire des vaincus, entretenir, artificiel, la haine, envers et contre tout, affairé, illusion, système, obsolescence
02/07/2012
LE JOURNAL DE PERSONNE: "LA CYNIQUE"
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Sécurité !
Désolée, je n’ai vu passer personne
Ni mentale, ni sentimentale… je suis viscérale
J’ai un centre de gravité… le ventre
La rage au ventre
Un corps dans un décor
Un désir ajusté à un corps
Et point d’âme à bord
Je me méfie de l’esprit
De ses plis et de ses mises en plis
Tout en sachant qu’il n’est rien d’autre
Qu’un certain niveau de développement de la matière
La matière devenue manière… sur le gâteau, la cerise
La matière qui s’organise et se subtilise
Esprit! La plus sophistiquée des saloperies
Je n’ai pas plus de dignité que le chimpanzé
Ni plus de mérite que l’herbe qui pousse bon gré, mal gré
Et comme la pierre, je m’imagine libre, une fois lancée dans l’air
Des atomes, que des atomes et du vide autour
Les uns déclinent et les autres s’inclinent
Point de mouvement vers le haut
Ni de repos ici bas…
Mais un étrange combat
Une guerre de tous contre tous
Économique et bientôt galactique… que dis-je ? Atomique.
Parce qu’on ne sait plus quoi faire
De cette vie, de cette terre ? on ne sait plus quoi faire
On fait tout pour ne rien faire
Jusqu’à ce que chacun mette à mort son propre frère
Matière… il n’y a pas d’autre manière
Pour mettre fin à cette galère
Matière qui retourne à la matière… LA MORT
Matière qui se retourne contre la matière… LA VIE
Matière qui se retourne contre la matière…
C’est l’esprit pour un cynique,
Un cynique épris d’une tout autre forme de vie…
Nom d’un chien… j’ai dû prononcer le mot qui tue!
BABY-SITTING: J.O. Paris 2012...Garder les gosses
BABY-SITTING
J.O. Paris 2012 (3) :
Garder les gosses (2’36’’)
« Une fille très bien, tu penses »
On le sait, Londres a triché. Les vrais J.O. sont à Paris, et ARTE Radio retransmet en exclusivité ces Jeux de Paris 2012. Les athlètes affrontent des épreuves capitales : discuter, prendre le métro, faire garder son gosse... 3. Le baby-sitting
Enregistrements : 4, 9 mai 12
Interprètes : Christophe Brault, Josiane Pinson
Texte : Silvain Gire
Réalisation : Arnaud Forest
16:48 Publié dans SONARTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, baby-sitting, jeux olympiques de londres, garder les gosses, une fille très bien, congolaise, anthropologue, expulsion, marine le pen, avoir une place en crèche, londres a triché, accouchement, paris, arte-radio, se découper en clair-obscur, vénéneux, athlètiques, affronter les concurrents, épreuve capitale, discuter, prendre le métro, enregistrement, interprèter, christophe brault, josiane pinson, textuel, sylvain gire, réalisation, arnaud forest
SCULPTEUR DE MOTS
SCULPTEUR DE MOTS
Il aime à se prétendre viking en acier trempé,
Alors que chacun le sait meurtri de bleus à l'âme...
Pour s'expurger de cette flagrance, il tente une écriture
Qui se tient en germe dans l'urgence proposée
Et suggère, de sa lame effilée, des reflets d'inquiétude.
Confronté à des situations rapidement délicates,
Il s'applique à effectuer sur le texte un travail obsessionnel,
A le peaufiner encore, soupesant jusqu'à la dernière virgule,
Tâchant d'identifier enfin la portée de ces armes invisibles,
Qui constituent la tonalité intrinsèque des mots,
Et de cette autre, soulignée d'incertains silences,
Avec un peu plus de folie et davantage d'audace.
Puis il résume son rapport presque permanent au monde
En empruntant le chemin de halage d'une rare intensité
Qui accueille les pas de la silhouette qu'il aimerait devenir:
Ombre portée d'un sculpteur passionné de la langue et des mots.
P. MILIQUE
06:23 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, sculpteur de mots, aimer, prétention, viking, acier trempé, meurtrir, bleu à l'âme, expurger, flagrance, tentation, écriture, germination, urgence, proposition, lame effilée, reflet, inquiétude, suggestion, confrontation, situation, rapidité, délicatesse, s'appliquer, effectuer, texte, travail obsessionnel, peaufiner, soupeser, virgule, tâcher d'identifier, arme, invisible, constituer, tonalité, intrinsèque, souligner, surlignage, incertitude, silence, folie, audace, résumer, permanence, chemin de halage, intensité, silhouette, ombre portée, passionné, langage