Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/09/2014

CLAIRIÈRE DE VIE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CLAIRIÈRE DE VIE

2

Là, un petit vent chante une mélopée murmurée en canon où tinte le soleil.
Le babil joyeux des oiseaux et le bruissement des branches te suffisent
A être bienheureuse en cet océan vert qui t'entoure et traque l'intense.

Vient l'inévitable moment où le soleil couchant propose sa cape d'ornement.
Ton regard balaye la ligne d'horizon pour, au-delà du vert, y voir la clairière.


Cette clairière de nouvelle vie, de cet endroit,

Semble plus incandescente encore.

(FIN)

P. MILIQUE

22/04/2014

LA BOHÈME

au magma présent de l'écriture,

 

LA BOHÈME

 

En ce lieu, la nature avec beaucoup de fantaisie

Imagine dans sa grande naïveté

Offrir à ce rompu aux courses enfiévrées

Vers les sommets alpestres

Quelques rochers sans arêtes vives, comme rabotées,

Pour une montagne ambitieuses aux amours de bohème.

 

P. MILIQUE

17/08/2013

UN BAISER DE SPLEENS INQUIETS

baisers langoureux.jpg

 

 

UN BAISER DE SPLEENS INQUIETS


Elle a la voix douce et chantante,
Un sourire hardi en ses yeux troublants
Et un goût sans répit pour les tendres caresses.

La foudre un jour est tombée sur moi au contact de ses lèvres,

Baiser magma sur le chemin de mémoire,
Transformant mon repaire de calme triste
En un lieu oublié de musique ensoleillée.

Et comme rien de moi ne se refuse à l’aimer jusqu'à l'irréparable,
J’arpente les profondeurs trop vraies et trop fausses aussi de nuits
Désintégrées aux arêtes secrètes de spleens inquiets.

Parce que lorsqu’elle n’est pas là
Je suis comme séparé de moi,

Dissocié par la vive carence

De ce baiser magma sur le chemin de ma mémoire.

 

Et malgré le battement pulsionnel

De l’onde brûlante du sang qui me porte,

Je ne me parle plus…

Je me renonce en elle !

 

P. MILIQUE