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31/07/2017

DANS LES BRAS DE SES ÉNIGMES 1

au magma présent de l'écriture,

 

 

DANS LES BRAS DE SES ÉNIGMES

1

 

Certes la vie s'affiche telle une illusion, telle une succession ininterrompue de moments fragiles et brefs qui s'évanouissent dans l'instant suivant.

Elle est essentiellement consternation et désenchantement.

Une infernale machine à broyer le temps imparti.

 

C'est ce qui fait que, avec une sorte d'inévitable certitude, l'indifférence s'installe insidieux, nous obligeant à tournoyer, encore et encore, dans une nuit compassionnelle que n'habite aucun réconfort.

Et nous allons à l'encontre d'un silence protecteur, puis interrogeons l'abîme du regard avec pour crainte le toujours pire.

Il faut refuser cela, la fuite ne serait qu'illusoire!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

29/11/2016

MACHINE A FANTASMER

au magma présent de l'écriture,

 

MACHINE A FANTASMER



Ce sont des hommes vulgaires qui, depuis toujours,
Paraissent n'être plus considérés par ces dames
Que comme de primitives machines à fantasmer.

Cependant, il est pour le moins rassurant de constater
Qu'en certaines occasions qui viennent à se multiplier,
La gente féminine ne se prive d'aucunes circonstances
Pour arpenter fébrilement ce même terrain si vilipendé.

Il est magnifique et nécessaire le singulier certificat
Qui démontre combien, malgré la réticence latente,
L'entité humaine et sa substance ont réussi leur fusion.

Éprouvons le bon et l'indicible de ce moment rare où,
Souligné de l'âme pulpeuse qui en rehausse l'ensemble,
Est distincte l'onde d'un passé qui pourtant reste à venir.


P. MILIQUE

27/11/2016

LA MUSIQUE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA MUSIQUE

2

 

Elle possède le visage extrême de l'étrangeté absolue
A laquelle je m'expose cependant sans retenue aucune,
Offert à la satisfaction tourmentée et au feu destructeur
Parcourus par le juste tempo de rythmes circonstanciés,
Me permettant de découvrir l'inconnu de l'hallucination
Et de me retrouver submergé de pulsations vertigineuses,
D'intonations sauvages exprimées en ondes pulsionnelles.

Le son fait tressaillir la lumière et je cesse d'être aveugle.
Je voyage dans un troublant vide aux résonances fugitives.

La musique par sa présence repose de l'ennui.
En sa compagnie, la notion de temps s'estompe.
Je m'ajuste du mieux que je peux à ce sentiment
De paix centrale qui, à bout d'éther, déjà s'esquive
Tandis que je me perds, serein, dans l'oubli de moi.

(FIN)

P. MILIQUE

22/11/2016

FIÈVRES PERNICIEUSES

au magma présent de l'écriture,

 

FIÈVRES PERNICIEUSES



Espace radicalement saturé d'ondes immobiles
Dans la stupeur croissante d'images brouillées,

Dans les ruines inévitables du désastre annoncé
Fermente le souffle fugitif de fièvres pernicieuses
Qui, dans l'inéluctable d'une dérive maussade,
Désignée à l'initial pour la détresse mercenaire,
Considère l'enveloppe subtile et perverse offrant,
Dans l'indifférence terrible née d'une excoriation,
L'absolue souveraineté arborée par la souffrance.

P. MILIQUE

05/05/2016

DE LA PIERRE DE LUNE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DE LA PIERRE DE LUNE

4

 

On aime comme on est au grand jour de la vie!


A l'entier d'un ciel tout de doré, elle est la source du matin et aussi celle du soir. De son cœur en présomption d'absolu, il est désarmé et donc sans résistance face aux fièvres exquises d'un sentiment fiévreux en latence. Il faut dire que tout ce qui vient d'elle le touche et le bouleverse.


Elle enchevêtre son cœur au sien, pose son visage épanoui d'apaisement sur sa poitrine. Elle rit du très vif plaisir d être avec lui dans la réalité assumée d'une onde, d'un flux, d'un abandon. Et c'est le bonheur éprouvé du temps qui passe, fulgurance immobile, figé dans le ravissement l'un de l'autre.

Elle est axe de vie qui, de son indispensable présence abolit le temps. Battement d'ailes harmonieux de l'ode-là.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

15/04/2016

ULTIME RANDONNÉE 7

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ULTIME RANDONNÉE
7

 

Non Edgardo, pas du tout!

Je suis affirmatif. Il s'agit peut-être d'approximatives modulations, je ne les perçois pas moins nettement comme des ondes mauvaises. Je suis tout de même bien placé pour me rendre compte des modifications qui se sont opérées dans son comportement habituel. Elle ne fait que souffler le chaud et le froid sur notre couple en alternant, sans motifs prévisibles, des mots caressants et des mots blessants. Comment veux-tu que ça ne donne pas à notre quotidien l'aspect fragmenté qui est le sien désormais? C'est tellement compliqué tout çà. Tellement triste aussi. Chaque jour qui passe n'est qu'accablement maussade.


Arrête Greg, arrête!

La vérité est que tu es probablement fatigué, épuisé par tes charges professionnelles. Cela entraîne probablement chez toi un été d'extrême confusion. Il est donc normal que chaque contrariété s'exacerbe en de multiples distorsions initiatrices d’inquiétudes sans fondements.

 

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

03/03/2016

FÉLIN POUR ELLE 29

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

29

Ce jaillissement continu alimenté d'ondes de force positive l'a réinstallée sur le chemin d'un épanouissement qui s'était quelque peu égaré. L'émerveillement est de fait un éternel recommencement qui tire sa délectation première du sensoriel. En vérité, j'aimerais savoir mieux te matérialiser cette fulgurance qui exalte de potentiel créatif. Et poétise chaque infime de quotidien. Mais je suis pauvre pour le dire, je m'en rends bien compte, et je n'y parviens pas vraiment...


Ne te fatigue pas! Sans vouloir aucunement t'offenser, le fil de ma réflexion m'aurait conduit à la même conclusion!
Cependant, et pardonne-moi d'insister avec quelque lourdeur, tu n'as pas vraiment, si je ne m'abuse, répondu à ma question. Pour le coup, la seule qui soit réellement importante. Parce qu'elle les contient toutes.


Ah ça Eliott, tu me connais mal! Je ne suis pas Ours à me défausser. Je n'ai aucune envie d'esquiver ta requête. Pas même l'intention. Mieux, j'éprouve une grande nécessité à y répondre. Si je ne le faisais pas, cela pourrait rester une zone mystérieuse prompte à engendrer malentendus et quiproquos. Et ça vois-tu...

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

15/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 12

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

12

 

Il est incroyable cet Eliott. Il possède au naturel la faculté rare d'inciter, de proposer, d'inciter presque au dialogue.

Son regard se plante, insistant, dans le mien. Il me fixe d'une bien singulière façon. De bouillonnantes ondes spirituelles émanent de lui. Il est vraiment sidérant d'observer à quel point il est capable d'exprimer de son tréfonds la portée profonde de sa pensée.


Ce sont dans ces rares instants d'accalmie comportementale qu'il extrait les sucs intenses d'une sagesse insensée. En cette occurrence, il paraît être d'une immuable imperméabilité et semble, après l'avoir adoptée, tenir la pose tel le sphinx qu'il est parfois sur son socle d'irrationnel fondateur. De là rayonne la précision, la clarté et la force de son expression en une une objection implacable et réconfortante. Une lucidité sans concession qui confère à ses propos une vraie pluralité de perspectives et d'interprétations. Vision personnelle d'une réelle pertinence et pour cela, porteuse de sens fondamentaux.


Il ne m'est pas difficile d'admettre que j'ai beaucoup d'affection pour lui. Et il me plaît d'imaginer que la réciprocité est vraie. Il me trouble lorsqu'il utilise ainsi sa faculté à faire surgir de l'aléatoire les possibilités restées tapies dans l'inaperçu. Pour dire vrai, je le trouve tellement trop tout que, si j'osais, j'aimerais bien parvenir à être son égal.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/12/2015

COMBINAISON ALÉATOIRE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

COMBINAISON ALÉATOIRE

2

 

La vie nous incorpore au monde. Elle nous relie à lui par une onde tenace. Belle et singulière découverte que cette exaltante révélation.

Si l'on s'offre le luxe de la connaître mieux, il devient aisé de s’extasier, sans retenue, devant ce qu'elle propose à la contemplation. Absolu vertige face au sidérant spectacle offert par le chant des caresses, où le chuintement des feuillages. Nourrie d'espérances, claires et pures, la vie incite à improviser, à créer cet inattendu au charme de pleine lune qui, donnant toutes ses chances à la lumière, justifie à lui seul la grâce d'un sourire sur les lèvres du rêve.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

30/10/2015

L'AMPLITUDE DE MA LÂCHETÉ 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

L'AMPLITUDE DE MA LÂCHETÉ

2


Une fois l'onde passée, le liquide se referme.
Il y avait, il n'y aura plus. Quelle paix soudaine.

Alors, ça sert à quoi de méditer longtemps
Face aux remous tumultueux du Rhône,
Ou à la masse des psychotropes libérateurs?
L'idée d'une cessation totale et immédiate
Du pesant traitement vital qui est le mien
Me fait miroiter combien il est aisé d'en finir.

Ça sert à quoi d'y songer? A rien bien sûr!
A part à me confronter rudement
A l'âcre amplitude de ma lâcheté.

(FIN)

P. MILIQUE

10/04/2015

DÉBUSQUER LA PART VISIBLE 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DÉBUSQUER LA PART VISIBLE

5

C'est un bien joli moment proposé par la vie que celui-là,
Moment rendu précieux à force de cultiver l'émerveillement.
Aimer, c'est rendre palpables les ondes invisibles de l'émotion,
C'est l'occasion unique d'une fascination notable et enchanteresse.
Il ne reste plus dès lors qu'à éprouver des joies simples et à ne plus
Revendiquer que la seule pureté cristalline d'un bonheur bien mérité.

Certes, il arrive que la vie pleure. Mais il arrive aussi qu'elle sourie!
S'il n'était qu'une chose à souhaiter, ce serait qu'elle se laisse aller
A embraser l'improviste d'un irrépressible paroxysme de fous rires.

(FIN)


P. MILIQUE

28/01/2015

L'AIMER MIEUX

au magma présent de l'écriture,

 

L'AIMER MIEUX

On l'a souvent entendu dire qu’il voudrait tant l’aimer mieux
Mais, dans le froissé des choses, en est-il vraiment capable ?

Il a tant besoin d’elle. Il se gorge d’elle, se nourrit d’elle.
Il l’éprouve en son cœur exalté, au plus profond de son être.
Il l’aime si fort qu’il ne la voit qu’avec les yeux de l’amour.

Au creux de sa conscience elle est son incessante préoccupation.
Sans cesse il pense à elle, onde tamisée dans l’infini qui l’entoure.
Il veut la couvrir d’ardents baisers-soleil, de doux baisers-tendresse,
De voluptueux baisers-caresse déposés en chapelet d’émotions dorées.

Un jour sera qui les observera s’aimer aux heures immobiles du soleil qui,
D’un éthéré de papillon, rendra l’horizon aussi calme qu’une mer sereine.

P. MILIQUE