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24/10/2017

COMBAT CRÉPUSCULAIRE 1

au magma présent de l'écriture,

 

COMBAT CRÉPUSCULAIRE

1

 

Est-il possible de supporter l'insupportable?

 

Même si chacun croit mourir a la disparition d'aimés,

Celle de son père lui impose son insoutenable présence.

 

Révolte contre la vulgaire précarité de la vie,

Insignifiance lourde des vétilles du quotidien.

Échanges intermittents, analyses dérisoires,

Contraintes terriblement oppressantes,

Absence de réciprocoté, impasse personnelle,

Irrésistible fatalité à l'enlisement progressif

Dans les sables mouvants de la nuit éternelle,

Tel à été pour lui l'âpre combat crépusculaire

Qui s'est achevée en cette journée de printemps.

 

Entendez-le hurler sa rage douloureuse!

Il cherche désormais un sens a son néant

En venant au près de l'excès et de l'insensé.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

15/08/2017

UN FORMIDABLE OUTIL 3

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN FORMIDABLE OUTIL

3

 

Parce que l'écriture est humaine, elle est alternance de mélancolie et de gaieté.

Il lui arrive de prendre la forme désabusée d'une jubilation chagrine où tout est saturnien et frissonnant.

La voilà toute en nuances crépusculaires, plus acidulée que vraiment acide pourtant, pour préciser les jours rongés de solitude dans laquelle se consume l'urgence de vivre.

 

Dans ces moments-là, il ne reste que les mots pour se défendre n'est-il pas?

Des mots cernés d'ombres ou vrillés d'angoisse.

Des mots froissés.

Des mots chaleureux ou hostiles.

Des mots noirs boue, noirs nuits.

Des mots qui inexorablement collent à la peau.

 

Par bonheur, à force de les travailler avec grande minutie ces mots, ils nous aident à suivre notre étoile jusque dans les chemins de traverse pour ensuite revenir sur nos pas dans la morosité du temps. Cette fine stratégie parviendra peut-être à velouter de miel la virulence excessive du propos.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

 

03/03/2014

ÉTERNELLE LOTERIE

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ÉTERNELLE LOTERIE

 

A l'éternelle loterie de la vie

Se recueille d'un geste distrait

La légèreté éteinte de l'horizon.

 

Le plaisir goutte à goutte

Des sourires tard dans la nuit

Invitent au voyage abandonné

Jusqu'au repère inaccessible d'une étoile.

 

Il reste tant à explorer encore

Sur la cime absolue de nos rêves

Avant que la vie ne s'arrête brusquement

Sans que jamais n'advienne l'aube arc-en-ciel.

 

P. MILIQUE

17/08/2013

UN BAISER DE SPLEENS INQUIETS

baisers langoureux.jpg

 

 

UN BAISER DE SPLEENS INQUIETS


Elle a la voix douce et chantante,
Un sourire hardi en ses yeux troublants
Et un goût sans répit pour les tendres caresses.

La foudre un jour est tombée sur moi au contact de ses lèvres,

Baiser magma sur le chemin de mémoire,
Transformant mon repaire de calme triste
En un lieu oublié de musique ensoleillée.

Et comme rien de moi ne se refuse à l’aimer jusqu'à l'irréparable,
J’arpente les profondeurs trop vraies et trop fausses aussi de nuits
Désintégrées aux arêtes secrètes de spleens inquiets.

Parce que lorsqu’elle n’est pas là
Je suis comme séparé de moi,

Dissocié par la vive carence

De ce baiser magma sur le chemin de ma mémoire.

 

Et malgré le battement pulsionnel

De l’onde brûlante du sang qui me porte,

Je ne me parle plus…

Je me renonce en elle !

 

P. MILIQUE

23/06/2013

Olivia RUIZ son Frère, son Père, MOUSS (ou HAKIM) et tant d'autres...


Olivia RUIZ   son Frère, son Père, MOUSS (ou HAKIM)

Et tant d'autres...

PLANETE  NOUGARO 

  ALBI

le 9 Juillet 2009

06/04/2013

LE RESCAPÉ PRÉCAIRE 1

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LE RESCAPÉ  PRÉCAIRE

1

 

Le vide est immense dans lequel peu à peu il s'enfonce...

 

Au sortir d'éprouvants voyages au centre de sa tête,

Il s'englue dans la désespérance d'aubes marécageuses,

Installé qu'il est depuis longtemps dans une routine chagrine

Qui le conduit, sans jamais dévié d'une once sa trajectoire

Aux ténèbres errantes d'un douteux avilissement de soi,

A la recherches d'impossibles repères où ancrer ses certitudes.

 

Lorsque la moindre vétille prend des proportions considérables

Et qu'une lassitude envahissante lui renvoie le cinglant de sa médiocrité,

Tout devient trop et se conjugue pour l'éloigner de la paix intérieure.


(A SUIVRE....)