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12/04/2013

NOSTALGIE STÉRILE 2

JARDIN FLEURI.jpeg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

NOSTALGIE STÉRILE

2

 

 

Il convient donc d'exacerber l'indéfectible optimisme

Paroxysme étonnant de capacité à entretenir l'espérance

Qui caractérise le genre humain depuis l'aube du toujours

Et de développer l'insatiable curiosité a solder l'infini

Qui, en marge de l'abrupt réel et de ses contingences,

Laissera l'accès libre aux belles émotions fondamentales,

C'est à ce moment-là que pourra s'exprimer comme il se doit

La très présente petite voix intérieure murmurant au tréfonds

Qui, dans la savante alchimie de l'imaginaire et du possible

Proposera les moments aptes à fleurir le jardin de nos délices.

 

Il ne s'agit au fond que d'une année supplémentaire, oui,

Pour donner libre cours à ces émerveillements renouvelés,

Pour gagner en amplitude jusqu'au point d'amplitude atteint,

Pour être dans le bel épanouissement à l'équilibre enfin apprivoisé.


(FIN)

 

P. MILIQUE

03/02/2013

LE GRAND MÉCHANT DOUX

RAI DE LUMIERE.jpeg

 

LE GRAND MÉCHANT DOUX


 

Une insondable complexité

Scelle l'intérieur de cette vie

Où, naviguant dans une atmosphère

De vide, d'artificiel et d'indifférence,

Tout paraît mort, inanimé, minéral et absurde.

 

Et je ploie en une souffrance infinie

Sous l'atroce poids ce ma culpabilité,

Cherchant refuge dans le délire halluciné,

Tout en niant l'inacceptation désespérée

D'une réalité prégnante et douloureuse,

Peuplée d'êtres maléfiques et démoniaques.

 

La tourmente au tréfonds est terrible,

Le vide de l'absence est énorme

Et la zone de silence insupportable,

Trop assourdissante finalement.

Et je pleure à n'en plus finir

Cet irrémédiable mutisme.
Quelle horreur que cette irritante faiblesse!...

 

Malgré l'ambiguïté probable des apparences,

Malgré mon goût naturel pour la provocation,

Je ne suis rien d'autre qu'un grand méchant doux

Cherchant sans discontinuer dans l'obscurité

L'infime rai de lumière qui lui suffirait

Pour rendre son existence fréquentable.

 

P. MILIQUE