08/07/2016
LABYRINTHE PRIMAIRE 1
LABYRINTHE PRIMAIRE
1
En préambule, il est bon d'énoncer cette évidence connue de tous: pourquoi s'attacher à compliquer ce qui pourrait être n'être que simple?
Parce que c'est autrement plus facile bien sûr!
En l’occurrence, la formule, incisive et délicieuse, est plus axiomatique encore que ne le démontre souvent la simple réalité.
La fréquentation assidue du banal quotidien expose, à chaque fois que les circonstances l'y autorisent, combien la simplicité fragilise l'esprit quand au contraire l’embrouillamini le rassérène.
Cela dissout tout de même certaines prédictions intransigeantes.
Cela fait converger les éventuelles velléités du raisonnement dans de douteuses impasses.
Et, s'il est plus facile de faire le bonheur que d'être heureux, c'est aussi se compliquer bien stérilement l'existence.
De fait, à quoi servirait-il donc d'apprendre à faire simple alors que tout dans la vie disperse, se disperse le plus souvent au souffle d'une émanation de simplicité qui se méconnaît?
C'est ainsi qu'à peine les secondes se sont-elles inscrites au présent, que déjà le futur impatient les efface.
Tout est dans tout voyez-vous!
C'est d'une romanesque clarté sélénite, non?
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
14:26 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, préambule, énoncer, pourquoi, attacher, compliquer, facile, occurence, formule, incisive, délicieuse, axiomatique, démontrer, fréquentation assidue, banalité, quotidien, exposer, circonstance, autoriser, simplicité, fragiliser, esprit, embrouillamini, rassénérer, dissolution, prédiction, intransigeance, converger, éventuel, velléité, raisonnement, douteux, impasse, bonheur, heureux, stérilité, servir, apprendre, disperser, soufflet, émanation, méconnaissance, seconde, inscrire, futur, impatience, effacer, romanesque, clarté
17/07/2013
POÈTE ?
POÈTE ?
La poésie doit être libre d’accès ou ne pas être !
Pour autant, chacun est conscient du fait
Qu’il ne peut suffire de morceler les phrases
Pour que, improbable magie, prenne forme le poème.
Le poète ne sait être que celui en qui convergent les mots.
Ceux-ci se lèvent en houle au noué de son tréfondsa
Pour surgir en écho dans un cri libérateur.
C’est ce réel inéluctable qui en dilate la richesse,
C’est ce qui jaillit de l’intime profondeur,
C’est ce qui affranchit la limite sans l’alourdir,
C’est ce qui retranscrit le murmure ciselé.
Le poète pénètre au noyau d’émotion constitué
Au souffle exacerbé de braises incandescentes.
Le poème n’est que chronique de beauté ordinaire,
Cristal de vérité moiré au précipité de la vie.
Et si l’on ne parvient à condenser cela,
L’exaltation poétique ne sera qu’ébauchée.
Le temps sera venu alors de surmonter
La glaçante et cependant méritée contrariété.
P. MILIQUE
09:37 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, poète, poésie, libre d'accès, être ou ne pas être, conscience, fait avéré, pouvoir, suffire, morceler, phrasé, improbable, magie, prendre forme, converger, convergence, mot à mot, lever, houle, nouer, intime, surgir, écho, cri libérateur, réel, inéluctable, dilater, richesse, jaillir, tréfonds, affranchir, limite, alourdir, retranscrire, murmure, ciseler, pénétrer, nayauémotion, constitué, soufflet, exacerbé, braise incandescente, chronique, beauté, ordinaire, cristal, vérité, moiré, précipiter, vie