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01/01/2016

COMBINAISON ALÉATOIRE 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

COMBINAISON ALÉATOIRE

6

 

La vie est un don qui nous offre la possibilité d'affirmer ce qu'on deviendra. Et, finir par découvrir qu'on l'aime, même alourdie de toutes ses inconnues, c'est toujours découvrir qu'on l'aimait déjà! Nous sommes donc libres d'être. Alors, vivons la vie sans entraves. Et attachons-nous à lui créer des synonymes avec, autant que faire se peut, la sérénité affichée de l'homme impassible.

 

La vie ne s'arrête pas à ce qui meurt. Elle fascine tout en nous échappant. Elle nous précède, puis nous dépasse, sans jamais prendre le temps de regarder en arrière. Elle a tellement à faire. On ne peut lui reprocher sa brièveté puisque, ce que nous savons de nous, nous ne le sommes plus car déjà séparés de nous-même. D'ailleurs, c'est bien parce qu'elle n'a jamais commencé, qu'elle s'applique à recommencer toujours.

 

C'est ainsi que, chaque pas effectué sur notre chemin terrestre nous mène, sans faillir, plus loin qu'on ne le croit, à la recherche d'un ciel de partage disponible au tréfonds de l'univers.

(FIN)

 

P. MILIQUE

15/10/2015

LE CŒUR EN LARMES 1

au magma présent de l'écriture,

 

LE CŒUR EN LARMES

1

C'est avec le plus profond respect qu'il trace ces quelques mots
Présumés retrouver votre énergie fraîche et vos idées directrices.
Vous passez tellement de votre temps compté à vous repérer
Dans son labyrinthe psychologique pour le moins complexe
En un véritable balayage mental qui touche au feutré de l'essentiel...

Lui, il est dans l'enchevêtrement serré de l'intime et de l'émotion
Dont la noirceur souterraine s'alourdit de l'inquiétude de vivre.
Dans le rappel murmuré et continu de l'inexorable finitude humaine,
Le cœur en larmes rend compte de l'envie tenace de se perdre bientôt.
Et il cesse d'être heureux à arracher de lui-même tout ce qui fait beau.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

30/07/2014

REMERCIEMENTS 1

au magma présent de l'écriture,

 

REMERCIEMENTS

1

 

Je vous remercie d’avoir su trouver en vous la force

De caractère et la patience nécessaires pour me supporter

Insupportable obtus et réticent comme je suis, hermétique

Et retors à tous les efforts sans cesse déployés à mon égard.

 

Je vous remercie d’être sorti du strict cadre de vos attributions.

D’avoir engagé sans calcul ni restriction votre temps si compté

Pour adopter avec noblesse une attitude profondément humaine.

 

Vous vous êtes impliquée à l’embrasé de mes moments difficiles

Alors que mon ciel ne charriait plus que la plus noire des tempêtes,

Que mon visage se dissolvait dans une nappe d’ombres silencieuses

Et que mon âme alourdie disparaissait dans une noirceur démesurée.

 

Il ne restait plus que la tristesse pour souligner la rareté de mes mots.

Je n’étais plus, c’est vrai, que dépouillement, désespoir et résignation,

Et je ne voyais plus de solution à ma souffrance physique exponentielle

Que dans l’auto-délivrance appliquée sous sa forme la plus extrême.

Celle qui fait ouvrir en grand les portes fragiles de l’anéantissement

Et qui mène sur le chemin de cet ailleurs libérateur d’où nul ne revient.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

14/09/2013

ANOMALIE FATALE

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ANOMALIE FATALE

 

Comment exister, apaisé, dans ce délaissement

Entre le désespoir alourdi de désillusion

Et l'immense curiosité qui les anime?

 

Ultime abandon dans la conscience sourde d'un vide

Assez énigmatique pour que le soleil reste introuvable.

 

Le désenchantement lié à la détresse génèrent

L'anomalie fatale, l'ultime plongée dans le chaos,

Dans le choix assumé du renoncement, puis de la mort.

 


Entremêle alors une existence de froid et de grande solitude

Que même l'amour d'une femme ne parvient plus à réchauffer

Aux braises de sens et de valeurs magnifiquement désengagés.

 

P.  MILIQUE

22/08/2013

LES FRUITS DU REGRET

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LES FRUITS  DU REGRET

 

Comment recevoir sereinement ces mots nostalgiques

Si sanguins et alourdis par les fruits amers du regret ?

Il est heureux que demain ne soit pas encore pour demain.

 

Il est bien douloureux d’exalter en soi

L’éprouvant sentiment porteur d’invisible.

Ce sont souvent des demandes adressées à l’absent,

Saturées de reproches las qui n’aboutissent jamais.

Ce sont des flèches tirées vers le hors portée,

Cristaux de pensées initiales partis en transhumance

Vers l’océan, tenus et comprimés à l’intense du regard,

Blottis serrés au plus ténébreux de la mémoire.

 

    Et tu m’embrasseras, le ciel en attente s’embrasera,

    L’invisible flot s’ouvrira devant tant de bonheur

    Tel du blanc en salves mouvantes dans le bleu céleste

    Aussi éthéré que l’air dans le crépuscule bruissant ?

    C’est le cœur qui bat fort à l’idée d’un trésor signifié,

    C’est un demain qui pulsait hier à prédire le présent. 


Il est heureux que demain ne soit pas encore pour demain.

 

P. MILIQUE

17/08/2013

L’EXTÉNUATION DU REGARD

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L’EXTÉNUATION  DU  REGARD

 

Au sortir laborieux de ces nuits éprouvantes

Où crépitent les images de stupeur quotidienne,

Brasille l'inéluctable sensation d'un malaise

Nourri de l'insupportable esquisse proposée

Incitatrice aux contours de la réalité du monde.

 

Vertigineux chavirement, exténuation du regard

Balayant ces terres de malheur absolu

Pétries dans la chair et le sang  alourdi

De déchainements barbares irrationnels.

 

P.  MILIQUE

17/07/2013

POÈTE ?

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POÈTE ?

 

La poésie doit être libre d’accès ou ne pas être !

 

Pour autant, chacun est conscient du fait

Qu’il ne peut suffire de morceler les phrases

Pour que, improbable magie, prenne forme le poème.

 

Le poète ne sait être que celui en qui convergent les mots.

Ceux-ci se lèvent en houle au noué de son tréfondsa

Pour surgir en écho dans un cri libérateur.

 

C’est ce réel inéluctable qui en dilate la richesse,

C’est ce qui jaillit de l’intime profondeur,

C’est ce qui affranchit la limite sans l’alourdir,

C’est ce qui retranscrit le murmure ciselé.

 

Le poète pénètre au noyau d’émotion constitué

Au souffle exacerbé de braises incandescentes.

 

Le poème n’est que chronique de beauté ordinaire,

Cristal de vérité moiré au précipité de la vie.

Et si l’on ne parvient à condenser cela,

L’exaltation poétique ne sera qu’ébauchée.

 

Le temps sera venu alors de surmonter

La glaçante et cependant méritée contrariété.

 

P. MILIQUE

30/06/2013

JEAN EN JUPONS: MAQUILLE ET TRAVESTI POUR LE CARNAVAL

 

JEAN EN JUPONS
MAQUILLE ET TRAVESTI POUR LE CARNAVAL
«J'ai juste une vieille robe pourrie »

(9’12’’)


A Dunkerque, Jean est élu (PS) au conseil général. Mais quand vient l'hiver, le vrai, en février-mars, il est surtout carnavaleux. 56 ans qu'il enfile ses douze jupons et son chapeau alourdi par les babioles. Maquillé, travesti, il sort faire la fête. Chanter, danser, boire avec les potes. Le carnaval de Dunkerque, c'est sacré.

Enregistrements : 10-12 février 13
Mise en ondes & mix : Arnaud Forest
Réalisation : Renée Greusard

29/05/2013

FLÈCHES PERDUES

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FLÈCHES PERDUES

 

Il advient souvent que des pensées nostalgiques

Prennent forme et s’alourdissent de pesants regrets.

Par bonheur, demain n’est pas encore pour demain.

 

Qu’il est donc douloureux de porter en son profond

Cette pénible et embrasée perception de l’invisible

Lorsqu’elle prend la forme incontournable

De demandes ferventes adressées à qui n’est pas là.

Elles sont si débordantes de reproches, si fatiguées,

Qu’elles n’atteignent jamais leur destinée.

 

Ce sont des flèches vers ce qui d’évidence

Ne peut que se maintenir hors de portée.

Cristaux de pensées projetées dans l’océan,

Retenu et comprimé au profond d’un regard

Fiché dru à l’autre bout de la mémoire.

 

Quand tu m’embrasseras, le ciel s’embrasera,

Et le flot se partagera devant tant de bonheur.

Il s’inscrira tel du blanc mouvant dans l’infini du ciel,

Aussi léger que l’air dans le bruissant du soir venant.

Et c’est le cœur battant plus fort à l’idée du trésor

Que le lendemain fera son nid aux creux du présent.

 

P.  MILIQUE

 

13/02/2013

ANOMALIE FATALE

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ANOMALIE FATALE

 

Comment exister, apaisé, dans ce délaissement

Entre le désespoir alourdi de désillusion

Et l'immense curiosité qui les animent?

 

Ultime abandon dans la conscience d'un vide

Suffisamment énigmatique pour que le soleil reste introuvable.

 

Le désenchantement et la détresse génèrent

L'anomalie fatale, l'ultime plongée dans le chaos,

Dans ce qui est le choix du renoncement, puis de la mort.

 

La vie en déclin, lestée de sa propre incohérence,

Entremêle l'existence de froid et de grande solitude

Que même l'amour d'une femme ne parvient plus à réchauffer

Aux braises de sens et de valeurs magnifiquement désengagées.

 

P. MILIQUE