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31/03/2016

MANIFESTATION D’HOSPITALITÉ 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MANIFESTATION D’HOSPITALITÉ

2

 

C'est une respiration bavarde et avide,
Erratique presque, comme l'eau déchaînée,
Masse bouillonnante en chacun de ses côtés.
Inépuisable de fertilité elle s'exprime, innée,
Faignant de partir pour une mission imprévue
Alors qu'elle se discerne tout à fait structurée,
Et développe une architecturale efficacité
A dilater l'espace de ses phrases elliptiques.

C'est une écriture admirable de lucidité,
Sobre et passionnée dans sa fière sincérité.
C'est une écriture d'un immuable présent
Qui résiste à la folle urgence de temps
Afin d'ouvrir une béance dans le réel
Distributrice d'immensité et de lumière.
Une qui sait mettre en relief et interpréter,
Autant que faire se peut, les maux en mots.

Inutile de préciser combien j'apprécie cette calligraphie
Dynamique et anguleuse qui se refuse à tamiser la réalité.
Cette écriture-là lui ressemble tant. Je sais qu'elle est elle.

(FIN)


P. MILIQUE

01/10/2015

CRIANTE INUTILITÉ 1

au magma présent de l'écriture,

 

CRIANTE INUTILITÉ

1

Elle va mieux, c'est elle qui le lui dit,
Mais il n'en est pas vraiment certain.

Certes il s'en éprouve quelque peu soulagé
D'un soulagement égal à sa peur dilatée
Parce qu'il est toujours au cœur d'elle
Et que cette femme-là est celle qu'il aime.

Mais sa très tendre, il la perçoit accablée,
Éprouvée par cette mystérieuse descente
Au centre d'un vide résolument inconnu,
Aspirée par d'ingouvernables attractions.
La force vive des fantômes qui l'habitent,
Qu'elle prend garde de ne pas évoquer plus
Pour ne pas les rendre inutilement vociférants,
Est infinie et sature son intime d'exacerbations.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

17/06/2015

CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE

4

Dès lors, qui oserait prétendre en toute conscience intime
Que la vie ne vaut pas la peine d'être vécue encore un peu?


Il n'est pas de vie sans vie dans la paume épaisse du temps.
Elle exige simplement de dilater sa part d'espace et d'infini,
C'est l'aimer que de la conjuguer au présent jusqu'à toujours.
Il en est certain, ce n'est pas encore l'heure où le soir tombe
Mais bel et bien celle qui se missionne à augmenter le vécu.

(FIN)

P. MILIQUE

11/03/2015

LA MORT

MORT.jpg

 

 

LA MORT

 

Aussitôt abandonné le confort provisoire de l’enfance,

Elle apparaît, fatalité incontournable aux dimensions de mystère.

 

Ce n’est qu’un vide sans échos,

Un néant à perte de vie qui annule nos volontés,

Nos facultés de raisonnement.

Et nous enveloppe de lourdes épaisseurs de silence.

 

C’est une éternité immuable à l’irréductible étrangeté

Où chaque instant se dilate, où chaque instant s’évanouit.

 

Il n’existe pas d’explication à l’inexplicable.

Alors on tente de la neutraliser. En la marginalisant.

Parce que la mort est irreprésentable.

Impartageable.

Désespérément ordinaire.

 

P. MILIQUE

16/01/2015

LE SILENCE

silence.jpg

 

 

 LE SILENCE


Ces quelques lignes si décousues,
Sont tellement préférables au silence.

Parce que le silence peut se perdre dans d'étranges méandres.
D'instants à la vertigineuse sensualité
En sale goût d'amertume,
Il sait donner l'impression exacte de se couler subrepticement
Dans la douleur des autres.

Il est comme un arrêt sur concentré d'émotions.
Et il exprime avec une sorte d'hypnotique lenteur
Un temps provisoirement suspendu.
Comme dilaté.

Le silence est en nous,
Comme une situation extrême.
Comme une peur ultime.
Il est telle une fleur fermée à l'intérieur de soi qui,
Par sa non floraison,
Nous laisse entrevoir la fragilité de nos repères.

Le silence est un philtre pernicieux.
Mais dans sa tonalité douce-amère
Coulent de paisibles paysages.
Et cela serre le cœur.
Et cela serre l'esprit.
Parfois !...

Dans mon ciel de silence , tes mots sont des étoiles.



P. MILIQUE

23/09/2014

LES CŒURS MÊLÉS

au magma présent de l'écriture,

 

LES CŒURS MÊLÉS

Le temps se dilate, ouvrant peu à peu de nouvelles dimensions.
C’est une découverte considérable, une joie, un bonheur : Toi.
Toi enfin présente dans mon univers façonné de sourires ignorés.
Toi devenue d’emblée mon unique vraie raison d’exister encore.

Mon amour, mêlons nos doigts impatients, échangeons nos souffles.
Apaisons l’émotion d’exaltés cœur à cœur, de fougueux corps à corps.
Lions nos deux amours au plus intime jusqu’à devenir le fol unique
Capable d’affirmer qu’il n’est jamais trop tard pour commencer à vivre.

P. MILIQUE

11/06/2014

INITIALEMENT FATAL

au magma présent de l'écriture,

 

INITIALEMENT FATAL

 

Chaque mot que j'écris là perle d'une profonde blessure.

 

Lorsque la souffrance devient aussi palpable,

La rage dilatée ne peut plus se contenir

Et noie tout dans une gangue de nuit et d'horreur.

 

L'enfer sur terre, c'est la mort lente!

 

Quel effroyable malentendu dans ce long murmure

Qui impose de faire face, armé d'inutile dignité,

A une situation aussi obscène que douloureuse.

 

Corps-à-corps convulsés jusqu'à l'ultime,

Jusqu'au terme d'une vie initialement fatale.

 

P. MILIQUE

 

23/05/2014

AU BRASIER DU MYSTÈRE 4

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU BRASIER DU MYSTÈRE

4

 

La prémonition était du genre catastrophique mais,

Étonnamment, la conséquence se révéla miraculeuse!

Alors même que parvenir à se rassembler demeurait aléatoire,

Et que l'impossibilité assidue de signifier

Se tenait à l'affut d'un mutisme en devenir,

La vie, incompressible, se mis à dilater ses veines

Alimentant avec une frondeuse générosité

Tout ce qui peut permettre à l'individu d'éclore.

 

C'est ainsi qu'apparut l'accalmie, mieux encore, l'embellie!...

Désormais, le balancier serein et continu des mots

Ne tient plus qu'à un fil sur la tranche du texte

Et offre, en une lente spirale, une amplitude prête à le dépasser.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

25/02/2014

REFLEURIR ENSEMBLE

au magma présent de l'écriture,

 

REFLEURIR ENSEMBLE

 

Il me faudrait savoir écrire tout l’amour que tu as levé en moi.

Savoir dire aussi l’éblouissement né de sa révélation soudaine

Qui s’enrichit, s’approfondit plus encore en chaque infime éprouvé.

 

Il s’agit d’un amour au souffle unique, d’un comme une fleur sauvage

Demeurée jusque-là inconnue, d’une beauté mystérieuse et sans égale.

 

Sous les rayons dardés de ton soleil, j’accoste aux joies les plus secrètes.

Dans l’éclatante fraîcheur de l’originel, j’aborde l’âme des jours dilatés

Et je me retrouve au cœur de toi, dans l’insondable de ce tendre sourire

Qui illumine si joliment ton visage et offre une parure de bonheur à la vie.

 

Douce, notre amour vit dans la certitude que nous fleurirons ensemble.

Depuis, dans la métamorphose de l’apprivoisé, clignent les baisers étoilés.

 

P. MILIQUE

23/11/2013

LE SILENCE

SILENCE.jpg

 

LE  SILENCE


Ces quelques lignes si décousues,
Sont tellement préférables au silence.

Parce que le silence peut se perdre dans d'étranges méandres.
D'instants à la vertigineuse sensualité
En sale goût d'amertume,
Il sait donner l'impression exacte de se couler subrepticement
Dans la douleur des autres.

Il est comme un arrêt sur concentré d'émotions.
Et il exprime avec une sorte d'hypnotique lenteur
Un temps provisoirement suspendu.
Comme dilaté.

Le silence est en nous,
Comme une situation extrême.
Comme une peur ultime.
Il est telle une fleur fermée à l'intérieur de soi qui,
Par sa non floraison,
Nous laisse entrevoir la fragilité de nos repères.

Le silence est un philtre pernicieux.
Mais dans sa tonalité douce-amère
Coulent de paisibles paysages.
Et cela serre le cœur.
Et cela serre l'esprit.
Parfois !...

Dans mon ciel de silence, tes mots sont des étoiles.

P. MILIQUE

27/07/2013

LES AGACEMENTS D'UN CŒUR

ENJAMBER LE TORRENT.jpg

 

LES AGACEMENTS D'UN CŒUR

 

Sorti de la pénombre de l'oubli qui lacère,

Immergé au vif de sentiments aigus,

Le souhait mélancolique se dilate

En un nuage d’implacable éternité.

 

Il est impératif d'accéder à la compréhension,

Pour s'extirper de toutes ces épreuves fortes

Que seul l'ample mystère de l'amour soumet,

De ces agacements acidulés que le cœur autorise

A déployer dans l'émotion des êtres retrouvés,

Ainsi que dans la promenade ailée de visages épanouis

Les souvenirs indésirables des réminiscences convoitées,

Comme autant de pierres stables et bienvenues

Traversant un torrent de vie prestement  franchi.

 

P.  MILIQUE

17/07/2013

POÈTE ?

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POÈTE ?

 

La poésie doit être libre d’accès ou ne pas être !

 

Pour autant, chacun est conscient du fait

Qu’il ne peut suffire de morceler les phrases

Pour que, improbable magie, prenne forme le poème.

 

Le poète ne sait être que celui en qui convergent les mots.

Ceux-ci se lèvent en houle au noué de son tréfondsa

Pour surgir en écho dans un cri libérateur.

 

C’est ce réel inéluctable qui en dilate la richesse,

C’est ce qui jaillit de l’intime profondeur,

C’est ce qui affranchit la limite sans l’alourdir,

C’est ce qui retranscrit le murmure ciselé.

 

Le poète pénètre au noyau d’émotion constitué

Au souffle exacerbé de braises incandescentes.

 

Le poème n’est que chronique de beauté ordinaire,

Cristal de vérité moiré au précipité de la vie.

Et si l’on ne parvient à condenser cela,

L’exaltation poétique ne sera qu’ébauchée.

 

Le temps sera venu alors de surmonter

La glaçante et cependant méritée contrariété.

 

P. MILIQUE