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21/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 18

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

18

 

Je trouve qu'il est bon qu'elle puisse ainsi s'abandonner à ton écoute!

Auprès de toi, je sens qu'elle peut relâcher un peu de la pression qui asphyxie parfois son quotidien.
Le jour où elle a compris qu'elle avait victime de la pire des trahisons, son approche de la vie à totalement bousculée. Être trahie, cela entraîne presque inéluctablement de la colère, mais pire encore et de manière plus insidieuse, une absolue incompréhension.
Subitement c'est toute la laideur, dont se charge en certaines circonstances l'âme humaine, qui lacère le cœur en profondeur. Il y à là toute une innocence bafouée qui se désintègre. C'est toute une conception de la relation amoureuse qui s’opacifie jusqu'à côtoyer l'ultime noirceur.

Le couple n'a bien sûr pu y résister. Et l'épreuve terriblement douloureuse de cette nouvelle situation n'a eu de cesse que d'en exacerber la dimension.
Comment pourrait-il en être différemment? Quoi de plus terrible que, lorsque la révélation fracasse le bonheur, l'instant jusque-là bienheureux se transforme en pétrification cauchemardesque?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

25/02/2015

AU SILLON DU SILENCE

au magma présent de l'écriture,

 

AU SILLON DU SILENCE

Entre ce qu'il s'imagine déposer sur la page
Et le résultat final, s'impose le déclencheur
De toutes une coulée de brûlures échevelées.

Certaines observations reviennent, récurrentes,
En gouttes d'atmosphères lourdes et oppressantes ,
Et provoque d'emblée importante dissension
Qui met tout en valeur dans l'entière acceptation
D'une violence entretenue par le spectre rémanent,
D'un regard acéré qui se porte là où ça fait mal,
La où ça n'est pas joli. Là où parfois ça trompe.

L'écrit alors est en état d'écoute et de recevoir
Qui glisse comme volupté sur fil de soie,
Sensible seulement au devenir d'une vie
Transperçant son refuge d'un sillon du silence.

P. MILIQUE

07/09/2014

GERMINATION FÉCONDE 1

au magma présent de l'écriture,

 

GERMINATION FÉCONDE

1



Subtils passeurs de visible dans la chair du réel, ils accaparent le soleil
Et, fins messagers du vent, apprivoisent l'espace d'ondes persistantes.

Rares porteurs de présent, ils figent l’éphémère de leur danse commune,
Germination féconde transcendée de substance à la naissance du geste,
Écoute attentive de l'harmonie d'un monde inscrit dans la permanence
En écho de rêves trousseurs de beau sachant relier l'utopie au possible.

Temps majuscule réinventé sans cesse d'un essentiel tapi dans le banal,
Gageure d'une aube à l'étroit qui convie sa lueur au colloque des sens.
Une petite musique de l'âme prolonge d'horizons la beauté libératrice,
Yin et yang final d'un patchwork de lumières aux froissements apaisés.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/08/2013

BRUME D'ÉMOTION

CIEL ENSOLEILLE.png

 

BRUME  D'ÉMOTION

 

 

 

C’est presque inéluctable en la mémoire de chacun :

 

Enfoui avec soin dans la friche de sa jungle invisible

 

S’affiche la réalité douceâtre d’une souterraine nostalgie.

 

 

 

Souvenirs émus de ce qu’étaient le lieu, la durée, l’espace.

 

Perception d’un ébranlement murmuré. Brume d’émotion.

 

Certitude d’un passé gravé pour traduire l’écoute de l’avenir.

 

 

 

Voilà qu'apparaît, feutré dans l’aveuglant halo de lumière,

 

Le constat revigorant d’une vie qui, intense plaisir rétroactif,

 

Se révèle exhaler un goûteux fruit muri à l’ensoleillé du ciel.

 

 

 

P. MILIQUE

 

11/02/2013

INSCRITS A L'INTIME

ADOLESCENCE.jpeg

 

INSCRITS A L'INTIME

 

Inscrits à l'intime d'une adolescence hallucinée et,

S'évaporant dans l'écoute extatique d'improbables émois sentimentaux,

Apparaissent certains bouleversements mineurs

Qui provoquent, révolution infinitésimale,

Une signification suffisamment menaçante et déroutante

Pour réinventer une conversation incompétente et marginalisée.

 

P. MILIQUE

02/12/2012

LE RESTAU QUI FAISAIT CHALET (2) "La vie sans goût c'est maintenant"

LE RESTAU QUI FAISAIT CHALET

La vie sans goût c'est maintenant

   (4’22’’)


« Ta réalité tu la sens pas »


Un feuilleton original de Jean-Charles Massera conçu pour les nouveaux modes d'écoute (podcast, smartphone, écouteurs). Chaque semaine vous recevez un appel, en voiture, à table, au boulot. Jte dérange ? Non non. C'est votre ami, votre amoureuse ou votre mari qui vous parle : de couple, de statut social, d'une écharpe du PSG... Une voix contemporaine qui renouvelle la fiction radio. 2. La vie sans goût c'est maintenant (avec Pascal Sangla)


Enregistrements : 4 juin 12
Interprète : Pascal Sangla
Assistante réalisation : Sara Monimart
Texte : Jean-Charles Massera
Réalisation : Arnaud Forest & Jean-Charles Massera

19/09/2012

MINAUDERIES SOURNOISES

OMBRE NOIRE.jpeg

 

MINAUDERIES SOURNOISES

 

Dans la tragique théorie d'un temps qui s'étire,

Le spectacle des apparences n'est pas que trompeur.

 

C'est le tableau immédiat d'une époque,

Une tranche toxique de vie vénéneuse

Qui ne peut s'observer avec indifférence.

 

Sous les minauderies sournoises de la vertu,

Il faut mettre en mots le grand ressac organique

Offrant sa voix à la sauvagerie qui nous transmue

Lorsque se profile l'ombre noire des vraies perversions.

 

Écoute cet énorme éclat de rire méprisant

Envers une vile hiérarchie définie d'emblée

Comme porteuse de laideur vulgaire et rapace.

 

P. MILIQUE

30/04/2012

AU SILLON DU SILENCE

SILENCE 1.jpeg

 

AU SILLON DU SILENCE

Entre ce qu'il imagine au départ déposer sur la page
Et le résultat final, s'impose le déclencheur
De toutes une coulée de brûlures échevelées.

Certaines observations reviennent, récurrentes,
En gouttes d'atmosphères lourdes et oppressantes ,
Et provoque cette importante dissension
Qui met tout en valeur dans l'entière acceptation
De cette violence entretenue par le cauchemar rémanent
D'un regard acéré qui se porte là où ça fait mal,
Où ça n'est pas joli. Là où parfois ça ment.

L'écriture alors est en état d'écoute et de recevoir
Qui glisse comme volupté sur fil de soie,
Sensible seulement au devenir d'une vie
Qui creuse son refuge au sillon du silence.

P.  MILIQUE