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08/11/2015

FAIRE SEMBLANT 1

au magma présent de l'écriture,

 

FAIRE SEMBLANT

1

Quelquefois, il en a assez de faire semblant...

Il possède un théâtre volubile dans la tête,
Un théâtre de la prémonition
Lézardé de détails allégoriques.
Il y côtoie les bornes de l'ignoble
En gardant le silence lâche
Et ordinaire des habitudes.
Il y banalise aussi les flambées
Paroxystiques de l'incontournable
Violence, parce qu'elle ne sont
Jamais que volontés hiératiques.

Quelquefois, il en a assez de faire semblant...

Alors, il se laisse happer par un mesuré
Sournois saturé d'étranges motivations.
Puis il exalte le négatif aux aboiements
Rageurs d'un désespoir réputé majeur,
Et croise parfois les chemins obscurs
D'autres pensées dans le désordre
Nocturne de sa conscience éreintée.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

26/05/2015

ARCHAÏSMES ET PRIVILÈGES 2

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

ARCHAÏSMES ET PRIVILÈGES

2

Cela se fait au détriment progressif du plus grand nombre qui, enfin à pris la mesure, sous la violence des assauts, de l’ignominie de sa position.
A force de flirter sournoisement avec l'usurpation, l'imposture ne pouvait que se révéler.
Cette société n'est décidément animée que de veulerie, boursoufflée d'archaïsmes et de privilèges éhontés.
Mascarades sociales fatalement vouées au un changement radical.
Il est tout à fait certain en effet que les plus démunis ne laisseront pas plus longtemps les puissants leur parler une langue aussi étrangère.
Il est seulement dommage que la misère et le désespoir ne se décident à s'exprimer que face à l'intolérable.
(A SUIVRE...)
 
P. MILIQUE

11/01/2015

AU TEMPS DU RESSAC 1

au magma présent de l'écriture,

 

AU TEMPS DU RESSAC

1

Arrive l’âge où l’on peut considérer la jeunesse comme terminée.

Comment enrayer cette fâcheuse tendance qu’a le temps
A passer si vite lors même que, happé par son miroitement
Sournois, on s’étonne sans cesse de son instabilité quotidienne
Et que l’on ne sait même plus si cela a une quelconque importance?
C’est repousser du temps volé depuis toujours à une éternité trop courte.

Comment vivre cela? Quel attitude, quel rapport opposer au présent?
Quel usage en faire? Mes mots bafouillent à formuler une réponse.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

14/08/2014

AD LIBITUM 1

au magma présent de l'écriture,

 

AD LIBITUM

1

 

Tant de choses sont convoitées que je ne sais que souhaiter.

Cependant, une fois évacué ce constat et les mentions inutiles,

A part, peut-être, souhaiter que...

 

D’être apte à faire face à l’ordinaire de mots à la banalité solaire.

Ou alors de savoir entendre d’autres mots jamais trop tendres.

D’être capable de redécouvrir une vie d’espace voilée de pureté.

 

De constater que c’est précisément lorsqu’il ne se passe quasi rien

Que la nuit en profite pour se glisser, sournoise, dans le pli du jour.

D’écrire à nouveau ces petits blocs serrés d’ardues luminescences.

De révéler la totale possibilité d’un monde jusque-là fragmenté.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

29/05/2014

LE CHAPELET ÉGRENÉ 1

au magma présent de l'écriture,

 

LE CHAPELET ÉGRENÉ

1

 

Les années s’ajoutent les unes aux autres avec obstination.

On pourrait facilement s’estimer victime d’un rude complot,

Particulièrement sournois et retors, plein de stratagèmes

Aux logiques aléatoires, pour faire front impétueusement

Tel un vaillant petit soldat aux prétentions pacifiques.

 

Mais cela serait inutile et vain, autant que saugrenu,

Puisque nous ne sommes plus, depuis longtemps déjà,

Dupe de ces intenables promesses du temps passant.

Au moins les années adjointes offrent-elles l‘expérience!

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

 

21/03/2014

SCINTILLEMENT SENSUEL

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SCINTILLEMENT SENSUEL

 

Plutôt qu'entités figées, nous ne sommes qu'intermittences

Dans un mouvement cosmique qui dépasse le vivant.

 

Entrainés sur une pente dangereuse qui défie notre compréhension,

Se déploie une lente oscillation des états antérieurs.

 

Nombre de déferlantes émeuvent et secouent leur singularité

Sous l'éclairage cru de l’adversité sournoise.

 

Discipline du chaos, maîtrise ou dépossession,

Nous voilà devenus les vigies silencieuses

D'un monde grouillant de sauvagerie brute

Qui nous suggère le rejet spontané de ce chœur de furies

Faisant de nous la proie de quelqu'un, ou pire encore, son prédateur.

 

Privé tout à coup du lien précieux de l'évidence,

A la fois sombre, incontrôlé et cependant majestueux,

Il reste à faire appel à la souveraine liberté d'être!

 

L'espace d'exploration que l'on sait indéfiniment infini,

Propose toute la beauté contenue dans l'aventure humaine

Tout en indiquant au peut-être la trajectoire du sublime.

 

Cependant, malgré le scintillement sensuel d'étoiles indicatrices,

Le vertige reste considérable dans l'apparition de chimères,

Et l'iconoclaste puissance d'auto-destruction générée

Trouve alors l'appui d'arguments séduisants et définitifs

Qui aident à opérer le grand saut dans l'inconnu si en beauté ce soir.

 

P. MILIQUE

24/02/2014

UNE NORIA DE PERSPECTIVES

au magma présent de l'écriture,

 

UNE NORIA DE PERSPECTIVES

 

Je ne suis pas inquiet, j’ai de bonnes vibrations pour toi.

Je sais que tu tant que circulera en toi ces flux d’intensité

Tu seras en mesure de donner forme à tes émotions, à tes désirs.

 

Pour toi le soleil répudiera son abri de nuages temporaires.

Chacune  de tes actions sera comme un jardin que tu cultives,

Et chacune de tes pensées apaisées s’y promènera, flâneuse.

 

Du temps à nouveau libéré fleurira les heures de rires irrépressibles

A chercher de l’ombre pour te protéger du soleil sournois de la raison.

A qui sert-elle lorsqu’on sait et que l’on agit conformément à ce savoir ?

 

Désormais l’à-venir, illuminé de sa noria d’étincelantes perspectives

Aura pour seul objectif d’accéder à cet impalpable bien-être définitif,

 A la source déconcertante riche d’émotions illimitées nommée Bonheur.

 

P. MILIQUE

07/12/2013

JE M'ACCUSE 35

JE M'ACCUSE.jpg

 

Je m'accuse d'autoriser

En certaines occasions

A la peur de supplanter la révolte,

Me chargeant ainsi

De l'insupportable fardeau

Constitué d'improbables éloges

Sournoisement empoisonnés

Et d'affreux actes vils.

 

24/11/2013

IMPRÉVISIBLE CHAMBARDEMENT

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IMPRÉVISIBLE CHAMBARDEMENT


Cela a débuté par un imprévisible chambardement personnel.

Peu de temps après,
L’indifférence a entamé son lent et sournois travail d’érosion,
Le laissant épuisé par le trop long, démoralisant et inutile combat
Contre une existence de plus en plus végétative. Négative.

Alors son esprit s’aliène dans une songerie sombre et douloureuse.
Il n’a plus en fait la moindre parcelle d’énergie pour résister à ce naufrage,
Pour tenter une fois encore de renverser cette inéluctable tendance.

Rien n’y fait plus désormais !
Le goût de vivre s’est brisé sans retour.
Il n’est plus qu’une plaie à vif.
Et dans sa tête maintenant flottent des idées parasites.

Il a la vision folle et fugitive d’une délicieuse errance
Embarquée malgré elle dans l’enfer de sa déraison.
Le voilà envoûté par la probabilité d’un cataclysme phénoménal,
D’un grand carambolage cosmique au centre desquels il pourrait,
Dans un grand apaisement
Se désintégrer en un flash de particules invisibles.

La vie n’est décidément qu’une immense zone de turbulences.
Un désordre suscité par l’omniprésence
De son cortège de souffrances et de malheurs cumulés.
Nous vivons dans un monde de folie,
Un monde de hantises et de pulsions secrètes,
De plaisanteries vaniteuses et de pitreries même pas savantes,
Aveuglés que nous sommes par un véritable panel
De nuances plutôt contradictoires et tourmentées.

Il y a tellement de motivations étranges
Dans les infimes événements du quotidien.
Alors, on erre le long des images intérieures,
Dans un jeu terrible et fascinant.
Assujetti au malentendu permanent, au déphasage chronique.

C’est que les hommes sont animés de bien misérables passions,
Taraudés qu’ils sont sans cesse par un insidieux doute existentiel
Et, parce qu’ils refusent violemment la tyrannie de la norme,
Ils ressassent jusqu’à la nausée
Le passage du temps et les occasions manquées.
Ils souhaitent invariablement réaliser des choses remarquables.
Jamais faites par personne.
Des choses qui bousculent l’existence.

Pour dissimuler leurs faiblesses peut-être ?
Leur médiocrité sûrement !

Et encore ne savent-ils rien du futur…

P. MILIQUE

19/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 23/09/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

23/09/2013

23/10/2012

CHARLY 12

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

12

 

Il faut dire que tu en a de bien bonnes! Ce n'est tout de même pas de ma faute si j'ai le cœur couleur blues plus souvent qu'à mon tour.

 

D'ailleurs, si j'attends toujours la nuit pour entamer le combat contre la virginale page, c'est d'abord parce que l’insomnie est une compagne de toujours qui ressasse, pour mon plus grand malheur, d'incessants et aigres discours.

Ce n'est pas si simple tu sais d'être insouciant comme tu le préconises quand pèsent tant d'incertitudes et de dangers sournois sur le présent et sur l'avenir! C'est même compliqué. Ajoute à cela l'ennui terrifiant que représente le fait de tourner en rond, de façon presque hypnotique, dans les noirs marécages aussi froids que la mort qui peuplent mon tréfonds, et tu comprendras mieux le pourquoi de mon comment!

 

Je préfère rester maître, autant que faire se peut, de mes espoirs et témoin privilégié de mes tribulations personnelles. Je veux posséder l'ultime possible de la révolte. Je vois tant de gens autour de moi n'exprimer que l'abîme intensément noir dans leurs regards éteints comme de grands cris silencieux. Le silence fait partie de leurs habitudes, de leur quotidien délétère. Ils veulent être et ils ne sont personne. Ils pourraient n'être rien. Finalement, ils semblent déjà devenus ce qu'ils seront bientôt. Et ça me fait mal à la vie. Et ça me fait peur. Je m'éprouve harcelé au-dedans, englouti de l'intérieur. Et je me retrouve en ces noires circonstances locataire  de salles obscures aux recoins déserts.
De toutes les façons, je ne peut y échapper! Les choses s'incrustent toujours dans la pâte trop sensible de nous-même, alors...
Dans ces conditions, comment et pourquoi ne pas partir à la recherche d'un autre espace de vie? Elle est peut-être autre chose qu'une apparence incertaine ouverte sur l'infini!

(A Suivre...)

 

19/09/2012

MINAUDERIES SOURNOISES

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MINAUDERIES SOURNOISES

 

Dans la tragique théorie d'un temps qui s'étire,

Le spectacle des apparences n'est pas que trompeur.

 

C'est le tableau immédiat d'une époque,

Une tranche toxique de vie vénéneuse

Qui ne peut s'observer avec indifférence.

 

Sous les minauderies sournoises de la vertu,

Il faut mettre en mots le grand ressac organique

Offrant sa voix à la sauvagerie qui nous transmue

Lorsque se profile l'ombre noire des vraies perversions.

 

Écoute cet énorme éclat de rire méprisant

Envers une vile hiérarchie définie d'emblée

Comme porteuse de laideur vulgaire et rapace.

 

P. MILIQUE