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27/08/2016

ODE 1

au magma présent de l'écriture,

 

 ODE

1


Une goulée d'armoise,
Une pincée de mescaline
Ardente au creux de la main...

Une émanation d'ennui
Se prend à soupirer,
Puis s'amplifie encore
Et vole jusqu'à mes yeux,
 Fantastique poudre ambrée
Qui préserve mes instants,
Dénoue le catogan de la vie,
Cette fausse candide et ingénue.

C'est bien plus haut que le ciel
Que j'escompte un jour m'éteindre.
Je te le dis: hurle-moi et je crépiterai
En mille déchirures de soie.

Vois comme je m'invente des portes
Pour en avoir plus à franchir,
Tout comme je m'improvise moi
Pour apprendre à me connaître.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

22/07/2015

A MOTS FEUTRES

au magma présent de l'écriture,

 

 

A MOTS FEUTRES

 

Il ne sert à rien de garder longtemps la douleur fière...

 

Il est impératif de parvenir à vaincre en soi ce qui altère,

Accorder sa confiance aux valeurs infinies, belles de sagesse.

Je sais des choses restées trop peu secrètement cryptées en toi.

 

Alors, maintenant que tu connais ces indications nouvelles,

Ne vas pas, inspirée par l'envie légitime, jusqu'à l'extrême

De tes forces actives. Garde l'indispensable tonus nécessaire.

 

Il ne te restera qu'à éprouver le sentiment vif et radieux

De bonheurs faits pour vibrer et à en retirer du plaisir.

A mots feutrés s'inscrit l'évidence de prendre le temps

D'admirer, une fois pour toutes, les charmes alentour.

 

Vision éthérée des matins d'or, spacieux et à peine d'azur.
Elle est vraiment d'une merveilleuse douceur cette pensée-là.

 

P. MILIQUE

20/02/2015

BIENHEUREUSE QUINTESSENCE 1

au magma présent de l'écriture,

 

BIENHEUREUSE QUINTESSENCE

1



C'est au cour des songes que se prolonge la belle aventure.
Nous portons en nous, comme une vive légende, l'enfance
Dont nous refusons jusqu'à l'idée même de nous séparer
Tant l'on a conscience imprégnée de l'infinie fragilité de tout.

Ce sont là des sensations ressenties, des perceptions intenses,
Peut-être essentielles, à l'un tout autant qu'à l'autre parce que
Les émotions jaillissent et s'attardent longuement en mémoire
Et qu'il est agréable de vivre dans ce nouvel ailleurs advenu,
Ne serait-ce que dans la façon de sublimer le rien du monde
Et d'en conforter, dans la durée, la prestance fraîche et juvénile.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

08/04/2013

HUBERT VOIGNIER " LES HAUTES HERBES " (5/5)

 

HUBERT VOIGNIER 

" LES HAUTES HERBES "

   (5/5)

 

 

« Jamais je ne côtoie ces champs d’herbes… »

(les poèmes ne portent pas de titres, il s'agit des premiers mots indiqués ici entre guillemets)

 

Lu par Michel FAVORY

 

Poème extrait du recueil Les hautes herbes, Cheyne éditeur, 2004, réed. 2011

 

Né en 1964 à Lyon, Hubert Voignier a publié quatre livres à Cheyne dans la collection Grands fonds (Suites terrestres, 1991, Paysages, encore et autres petits contes, 2003, Le Débat solitaire, 2006 et Le Morateur, 2008). Et deux autres titres chez Deyrolle : Paysages, en 1994, et Les Hauts Plateaux, en 1996. Collaboration aux revues Théodore Balmoral, Verso, L’Atelier contemporain (n°2, 2000 / n°7, 2003), les Heures.

 


Extraits choisis par Laurence COURTOIS

Prise de son, montage : Julien DOUMENC et Pierre HENRY

Réalisation : Michel SIDOROFF

Assistante à la réalisation : Laure-Hélène PLANCHET