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20/07/2017

TERREUR ORDINAIRE

au magma présent de l'écriture:

 

TERREUR ORDINAIRE

 

Sa bonté insensible ne s'exprime que dans le vague.

 

Son indifférence sèche ne réfute les aléas de la vie,

Fleuve rugissant de situations noires et glaireuses

Véhiculées toujours sans la moindre velléité d'accueil,

Que dans l'instant exhibé par l'épouvante du destin.

 

P. MILIQUE

16/06/2017

DES LENDEMAINS QUI DÉCHANTENT 7

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



DES LENDEMAINS QUI DÉCHANTENT

7

Une ombre de tristesse flotte, lourde d'évidence, dans son regard éteint, telle un désespoir tranquille et une sensation éprouvante enveloppés d'une chape de langueur définitive.

Il paraît donc s'être arrêté là, au seuil de rêves improbables.

Interdit de vivre presque.

Témoignage affligeant et pathétique d'un quotidien qui le ronge de pessimisme batailleur.

 

Le voilà tout aussi dévasté que peuvent l'être un ignoré, un dépossédé.

Le jour comme la nuit, Il est assujetti à cette douleur sans fièvre qui le submerge par instants en longues bouffées suffocantes.

Sournoiserie folle d'une souffrance insidieuse née d'une multitude d'ondes éminemment perceptibles.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

01/10/2016

DUPES DE RIEN 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DUPES DE RIEN

2

 

     Une fois déstructurés, et sous les assauts ravageurs de la réalité, les convictions absolues lentement se dissolvent.

Et nous restons cois devant l'inexistence des métamorphoses. Car enfin, quelque chose vient-il soudainement de changer? Non!

Le ciel n'est toujours pas rose, tout comme l'horizon est encore rectiligne et que le soleil s'obstine à se lever.

Du coup, c'est beaucoup moins drôle qu'espéré.

L'illusion autorise au moins, elle, à quelques frasques du meilleur aloi: les étoiles se désagrèges, comètes filantes, dans le cosmos brûlant, les feuillages verdoyants chantent à tue-tête, les bruits du soir s’élèvent, inspirés, en subtiles symphonies, sans oublier les poètes subitement devenus, éberlués, les princes de la cité.

C'est dire si l'illusion est une belle et bonne chose, indéniable d'utilité publique.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

23/09/2015

CRÉPUSCULE FINAL

CREPUSCULE.jpg

 

CRÉPUSCULE FINAL

 

Le vieil homme semble accablé.

Il se dirige d’un pas lourd et traînant jusqu’au banc le plus proche, là où il pourra se reposer et donner, l’espace de quelques précieux instants, congé à son corps.

Une fois installé, la sensation d’apaisement est tellement réelle et libératrice, que déjà les considérations d’ordre physique s’estompent et laissent une place progressivement totale à d’autres, plus cérébrales.

Le vieil homme maintenant installé, le menton posé sur ses deux mains réunies tenant avec fermeté le pommeau mal ouvragé de sa canne, le regard parcimonieux, presque éteint, parait véritablement absorbé. Il l’est en effet. Parce qu’il pense.

Il songe à l’opiniâtre sensation de malaise désormais quasi permanente qui est la sienne, inspirée par la fusion forcenée d’hallucinations cauchemardesques, aussi par la conscience évidente d’implacables lendemains. Il subit, en une sorte de chaos originel, le coup de fouet vif et cinglants des blessures qui se ravivent, déchirantes.

Au crépuscule de sa vie, il sait qu’il demande trop. Mais c’est un besoin. Alors, il exige.

Il exige l’absolu. Il le veut sublime. Jusqu’à, s’il le faut, l’apothéose mortelle et libératrice.

Mais le verdict de la vie lui reste obstinément hostile et défavorable et, il demeure un éternel errant malgré l’étonnante vitalité de ses cris de révolte et ce, en dépit de l’exorbitant privilège que lui octroie sa grande expérience de l’humanité, et trace avec obstination les frontières évidemment invisibles de son cœur maltraité.

Il s’épuise ainsi, au quotidien, dans la quête du plus infime de chaque instant à tenter de démêler la pelote très enchevêtrée de ses incohérences. Et toute la souffrance de l’existence reste là. Parce que chez lui, elle est chez elle. C’est ainsi.

Le pépiement des oiseaux maintenant rassemblés autour de lui comme s’ils voulaient participer à ses réflexions, le comprendre, l’aider, l’apaiser peut-être, l’arrache soudain à ses méditations. Un sourire incertain, un rictus plutôt, se dessine alors à l’embrasure de ses lèvres. Parce qu’il pense que jamais, même animé de regards multiples, le souci de l’autre ne saura pénétrer suffisamment l’épaisseur de l’intime. Jamais.

Il se lève avec difficulté. Il doit rentrer. Transporter à l’abri des regards le spectacle obscène de ses déchirements. S’enfermer derrière les barreaux protecteurs de sa pensée. Pour replonger une fois encore dans les images persistantes d’un passé lancinant, et se réfugier dans la pénombre nébuleuse des habituels et naïfs artifices de l’apparence. Retrouver, telle une parenthèse de calme et de quiétude le réconfort du silence. Ce silence qu’il sait exprimer la crainte des mots trop destructeurs. Et plus tard, sur la page complaisante, griffonner quelques mots pour, ultime tentative, exorciser enfin le désespoir ordinaire et poignant engendré par la vie. Des mots pour alléger l’insoutenable. Pour, esclave d’un anéantissement programmé, noircir la page d’une écriture humide et brûlante comme les larmes du cœur.

Les oiseaux se sont, avec une rare dignité, égaillés sur son passage. Ils sont devenus discrets. Muets.

Ils se comportent désormais en témoins fascinés par l’absolue vulnérabilité de l’Homme.

 

P. MILIQUE

07/09/2015

QU'A-T-IL FAIT DE SES RÊVES 4

au magma présent de l'écriture,

 A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

QU'A-T-IL FAIT DE SES RÊVES

4

Et puis, choisir de se tenir à la confluence fertile et prometteuse
De tous les courants culturels et artistiques, lire beaucoup,
Avec gourmandise, une impressionnante quantité d'ouvrages
Au rôle majeur l'a durablement influencé en profondeur
Et poussé à s'auto-analyser riche de davantage d'application,
Avec pour projet de progresser plus loin dans le bel horizon.

Il a cependant atteint-là la partie peut-être la moins inspirée
Et la moins idéalement fantasmée que forme le cosmique.
Il lui arrive même, au fil du quotidien, de paraître quasi virtuelle
Tant il est parfois difficile de séparer le bon grain de l'ivraie
Dans un monde trop en proie à de terribles forces destructrices.
Perte d'admirations, de vibrations pour cet univers désenchanté.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

29/07/2015

LE CHARME ENCHANTEUR DE LA MORT 1

au magma présent de l'écriture,

 

LE CHARME ENCHANTEUR DE LA MORT

1



Dans le luxe sulfureux de sa beauté,
La vie reste une belle histoire manquée.
Elle affiche en cela une réponse optimiste
Aux émotions admirables teintées d'inespéré,
Beau printemps dans l'écoulé lent des jours
Qui exacerbe la pure perception d'un sentiment
Radieux de puissance et de bonheur mêlés.

Elle aurait pu être une extraordinaire douceur
Riant des fractions d'instants gagnés sur l'avenir.
Qu'il est aisé dès lors le charme naturel de la mort!

A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

22/07/2015

A MOTS FEUTRES

au magma présent de l'écriture,

 

 

A MOTS FEUTRES

 

Il ne sert à rien de garder longtemps la douleur fière...

 

Il est impératif de parvenir à vaincre en soi ce qui altère,

Accorder sa confiance aux valeurs infinies, belles de sagesse.

Je sais des choses restées trop peu secrètement cryptées en toi.

 

Alors, maintenant que tu connais ces indications nouvelles,

Ne vas pas, inspirée par l'envie légitime, jusqu'à l'extrême

De tes forces actives. Garde l'indispensable tonus nécessaire.

 

Il ne te restera qu'à éprouver le sentiment vif et radieux

De bonheurs faits pour vibrer et à en retirer du plaisir.

A mots feutrés s'inscrit l'évidence de prendre le temps

D'admirer, une fois pour toutes, les charmes alentour.

 

Vision éthérée des matins d'or, spacieux et à peine d'azur.
Elle est vraiment d'une merveilleuse douceur cette pensée-là.

 

P. MILIQUE

31/03/2015

MORTELLE DÉCADENCE 1

au magma présent de l'écriture,

 

MORTELLE DÉCADENCE

1



Il est des questions de chaque instant auxquelles il s'abandonne.
Où nous mènent donc précisément les studieuses arcanes de l'école?
Quels troubles desseins noircissent les sentiers qui mènent à l'usine?

La nef des églises fomentent des champs de batailles furieuses
Tandis que les sentiers du rêve ont une glaciale couleur d'encre.

Quelle est cette civilisation douloureusement mortifère
Qui nous somme de vivre au milieu d'infernales machines,
De monnaies de singe nauséabondes génératrice d'injustices,
De drapeaux illégitimes claquant au vent de folies meurtrières.
Et de grincements de dents qui crissant jusqu'à l'insupportable?

Il sait qu'il essore tant le linge sale de son cerveau embrumé
Qu'il ne pourra jamais en extraire qu'une pluie de larmes.
Car enfin, que peut-il vraiment espérer de son stupide ressentiment?
Que pourra-t-il entrevoir quand plus aucune violette ne saura vieillir?
Il importe donc de retrouver l'homme d'avant la haute technologie,
Celui qui, de ses riches mains aimantes, préservait l'humanité.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

22/12/2014

CRÉPUSCULE FINAL 2

CREPUSCULE.jpg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CRÉPUSCULE FINAL

2

 

Il songe à l’opiniâtre sensation de malaise désormais quasi permanente qui est la sienne, inspirée par la fusion forcenée d’hallucinations cauchemardesques, aussi par la conscience évidente d’implacables lendemains. Il subit, en une sorte de chaos originel, le coup de fouet vif et cinglant des blessures qui se ravivent, déchirantes.

Au crépuscule de sa vie, il sait qu’il demande trop. Mais c’est un besoin. Alors, il exige.

Il exige l’absolu. Il le veut sublime. Jusqu’à, s’il le faut, l’apothéose mortelle et libératrice.

Mais le verdict de la vie lui reste obstinément hostile et défavorable et, il demeure un éternel errant malgré l’étonnante vitalité de ses cris de révolte et ce, en dépit de l’exorbitant privilège que lui octroie sa grande expérience de l’humanité, et trace avec obstination les frontières évidemment invisibles de son cœur maltraité.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/07/2014

UN SOLEIL AU MIEUX DE SA FORME 1

au magma présent de l'écriture

 

UN SOLEIL AU MIEUX DE SA FORME

1

 

La voilà récompensée par le miel d'une inespérée:

Une petite-fille comme un soleil au mieux de sa forme,

Sorte d'accolade au temps qui ne peut manquer d'inspirer.

 

Ses premiers pas dans la vie changeront forcément le fil de la sienne

En une expérience fondatrice élargissant le champs des applications

Qui offrira l'opportunité d'une reconstruction de soi à travers autrui.

Des scènes aussi primordiales qu'originelles remonteront dès lors

A fleur de conscience, donnant ainsi à percevoir le début d'une réponse.

Sans doute qu'elle se prendra alors à rire de certaines de ses angoisses,

Et à grouper à la surface de ses émotions, ce que ce rire viendra de remuer.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/03/2014

INSPIRATION MAJEURE 4

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

INSPIRATION MAJEURE

4

 

Elle est comme cela la Femme.

 

Elle sait n'emprunter au réel que sa part d'exception. Il y a, dans la lucidité souveraine de son regard porté, un pouvoir d'enchantement aux ressources inouïes qu'elle exploite à merveille dans sa pleine confiance de la vie et dans l'amour de son prochain.

 

Elle manifeste sa présence entière que dans la chaleur d'une poésie fluide et rythmée, comme touchée par cette grâce qui est sienne.

 

La Femme, dans son entité singulière, est un homme qui serait enfin abouti!

 

Comment ne pas chercher alors à partager, dans l'infime de chaque instant, la beauté somptueuse de sa généreuse proximité?

(FIN)

 

P. MILIQUE

25/03/2014

INSPIRATION MAJEURE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

INSPIRATION MAJEURE

2

 

Il n'est qu'à l'observer vivre pour constater à quel point son humanité est scandaleusement belle et brillante. Troublante aussi.

 

Brûlant et irradiant d'effets d'intensité l'existence dans sa dérision sauvage sur fond de raffinement et de délicatesse. L'arsenal des images valorisantes la concernant est sans limite et impressionne par son éclectisme et sa richesse. Jeu subtil de symétries cachées, de réverbérations inattendues et d'échos distanciés.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE