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26/10/2017

COMBAT CRÉPUSCULAIRE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

COMBAT CRÉPUSCULAIRE

3

 

Sa silhouette mince, maigre, aux épaules étriquées,

Ses yeux vidés, lueur d'animal traqué dans le regard.

Tel est l'ultime souvenir qu'il gardera toujours de lui.

Avec, plus tard, comme un cauchemar, ce drap blanc

Jeté comme une bâche opaque jetée sur sa propre vie,

Sur son cœur déserté de ses étoiles devenues vacillantes.

L'émotion s'est levée en lui comme une onde brûlante

Où s'entremêlent la tendresse, l'indignité et le remord.

 

Il va se réfugier au profond du souvenir de lui,

Pénétrer la mémoire du père, la sienne désormais,

Pour relayer sa solitude, pour relever son silence.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

15/06/2015

CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE

2

Savoir que l'éternité est sans fin tant le terme nous échappe
Est, de fait, une formidable sarabande à vivre l'exceptionnel!

Avant que la morne habitude ne dissolve la totalité,
Et parce qu'il y a toujours de la place dans le cœur
Pour quelque chose d'immensément plus vaste,
Il convient de s'intégrer à la braise du monde
Et de ce projeter dans l'incroyable sarabande
Qui fait danser, l'âme en attente, l'exalté de la vie.

Cette exhortation aux saveurs juvéniles à de quoi surprendre,
Mais l'enfance n'est pas une maladie grave dont on doit guérir!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

20/02/2015

BIENHEUREUSE QUINTESSENCE 1

au magma présent de l'écriture,

 

BIENHEUREUSE QUINTESSENCE

1



C'est au cour des songes que se prolonge la belle aventure.
Nous portons en nous, comme une vive légende, l'enfance
Dont nous refusons jusqu'à l'idée même de nous séparer
Tant l'on a conscience imprégnée de l'infinie fragilité de tout.

Ce sont là des sensations ressenties, des perceptions intenses,
Peut-être essentielles, à l'un tout autant qu'à l'autre parce que
Les émotions jaillissent et s'attardent longuement en mémoire
Et qu'il est agréable de vivre dans ce nouvel ailleurs advenu,
Ne serait-ce que dans la façon de sublimer le rien du monde
Et d'en conforter, dans la durée, la prestance fraîche et juvénile.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

31/12/2014

LA GROSSE TÊTE 1

au magma présent de l'écriture,

Férida GUARINI
Poétesse

29 Avril 1943

 

LA GROSSE TÊTE

1

C'est une poétesse délicieuse et presque centenaire
Qui vit encore son adolescence d'une plume juvénile...

Voilà le brasier du débat mal éteint qui se réanime.
Alors Poète? Pas Poète? Ou, pirouette, Pouet-Pouet.

Cela présente-t-il au final tant de véritable importance?
Qui de nous aurait la fatuité de se comparer à ses maîtres,
Qu'importe, par ailleurs, les maîtres dont ils se revendiquent?
Lequel de nous prétendrait l'indéfendable et saurait l'assumer?

Je ne saurais emboîter le pas de ces contestataires factieux!
Je me contenterais plutôt de conseiller aux plus nécessiteux
De cercler au plus vite le sommet de leur crâne d'un serre-tête
Bien ajusté, afin que celle-ci ne se laisse aller à enfler davantage.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

27/12/2013

ATMOSPHERE HYBRIDE

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ATMOSPHÈRE HYBRIDE

 

Il adopte un comportement mâtiné essentiellement juvénile

Dans l'affirmation revendiquée d'une clairvoyance glacée

Qui exacerbe sa volonté de disparaître enfin.

 

Le voilà fort de certitudes et peu extatique,

Comme envoûté par l'atmosphère hybride et rayonnante

D'une nuit réaliste qui peu à peu s'estompe dans l'abondance

D'une fourmilière anonyme aux métamorphoses ambiguës.

 

P. MILIQUE

23/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 23.05.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

23.05.2013

13/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE 4

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

4


Chacun tend l'oreille pour mieux percevoir la teneur ses propos, et il en fait de même. L'homme poursuit son monologue comme pour lui-même d'une voix soudain assourdie, imperceptible presque. Comme tétanisé par la peur d'aviver plus encore la douleur qui le vrille au présent en un épouvantable cauchemar.

 

 

 

«Vous savez, je l'avais tout de suite remarquée. Grande fille blonde, silhouette élancée, juvénile presque, qui dissimulait son regard derrière l'abri de ses lunettes aux verres fumés. Elle se tenait à l'extrémité du quai, seule, comme dans une attitude volontaire à se mettre à l'écart, à s'isoler. Plusieurs rames se sont succédées sans qu'elle semble ne leur accorder la moindre attention, et comme je n'étais moi-même pas plus pressé que ça, je me suis dit qu'elle ne verrait peut-être pas d'un si mauvais œil que je lui adresse la parole. En tout bien tout honneur, bien sûr. Mon ressenti était qu'elle avait, si ça se trouve, juste besoin de ça. Un mot. Une banale délicatesse verbale, rien de plus. D'un peu de chaleur humaine quoi!

 

Mademoiselle?...

(A SUIVRE...)