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24/03/2016

GÉNÉROSITÉ

au magma présent de l'écriture,

 

GÉNÉROSITÉ


Je l'ai invitée dans mon espace,
Elle m'a invité dans sa sphère,
On s'est rencontrés dans un ailleurs.

Rien n'est arrivé de ce qu'elle lui avait promis,
Mais la félicité l'envahissait déjà à constater
Qu'elle lui procurait, en de nombreux instants,
De telles parts de rêve que c'était comme si
Elle lui avait vraiment un jour attribué
Ce qu'elle n'avait pas le pouvoir de lui donner.
Et ce rien-là néanmoins arborait le formidable.

Cette fille-là distille le bonheur avec une rare opulence.
Elle est de celles qui font l'amitié avec tant de naturel...

P. MILIQUE

29/12/2015

COMBINAISON ALÉATOIRE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

COMBINAISON ALÉATOIRE

3

 

Notons cependant, que nous ne manquons jamais de mots pour exprimer notre amour, peut-être incompréhensible, alors même que l'insidieux de sa réalité première est de faire de nous de bien résignés condamnés à mort.

C'est ainsi, nous ne pouvons nourrir aucun doute sur la dissolution de notre devenir. Il serait réducteur, et au final bien décevant, de ne considérer sans cesse que l'envers du vivre. La vie est jolie même lorsqu'elle pleure le ciel de notre présence en elle. Et puis, elle est si belle, même lorsqu'elle est jolie. Elle est notre source et elle doit le rester! Et si, face à ce qui se désole, nous nous épuisons à la juger mal faite, c'est sans doute parce qu'on la regarde sans jamais éprouver le besoin de la remercier. Il suffirait, pour parvenir à un résultat différent, d'évaluer combien il est délectable de butiner avec les abeilles dans le miel de son jardin, opulence rare égayée de soleil par le rire-cascade des fleurs.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

07/02/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 23/01/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

 

23/01/2014

21/02/2012

QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: DAMAS

Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici .


 

DAMAS

J'ai oublié les jours, j'ai oublié les heures
Et les années perdues, et le temps du bonheur
J'ai oublié septembre, ses sonates d'automne
Au devant de l'hiver, de ses pluies monotones...
Le rire tonitruant des chutes, des torrents
Les vallons ombragés aux parfums odorants...

Damas ! O la plus belle des cités antiques !
Que ne suis-je jasmin ployant sous tes portiques
Qui dans le soir exhale son vaporeux parfum
Agonise, se fane aux lueurs du matin....

Au flanc de ta montagne, un tapis de lumière
Se déroule : magie d'un orient séculaire...
Tes vergers qui vont ceindre la furtive splendeur
D'amandiers verdoyants, de cerisiers en fleurs...
Asséchés et taris les bras de ta rivière
Exsangue, désolée du flux de ses artères...
Le ventre de tes souks fourmille d'opulence
Broderies, soieries et grisantes fragrances...
Flanqué de minarets, de coupoles d'églises
Ton chemin millénaire dans la honte s'enlise...

Damas ! O femme fière toute pétrie d'orgueil
Chasse les fossoyeurs qui sculptent ton cercueil !
Qu'ont-ils fait de ton cœur, éclat de vif argent ?
De l'âme bienheureuse et douce de tes gens ?
De tes nuits éternelles, sereines infiniment ?
De ta lune d'opale brillant au firmament ?

Si mes mots acérés fusent comme fer de lance,
S'évadent comme un fleuve brise son glacier, s'élance :
Mon cœur comme le tien, crucifié s'afflige
D'exil en nostalgie, il est pris de vertige
Rêve de liberté tel un oiseau en cage
Déploie ses blanches ailes et se heurte au grillage...
Et si tes paumes suintent de stigmates immondes :
Tu es grain de beauté sur la face du monde !

Damas ! O la plus belle des mères ou des amantes !
Reflet luminescent de jaspe et d'amarante !
Demeure ! Demeure encore mon rêve inaccessible !
Ultime aspiration des quêtes impossibles !
Et si ma destinée fleurit sous d'autres cieux,
J'ai oublié ma vie, tout au fond de tes yeux...