30/10/2013
EN FAMILIER DES TÉNÈBRES
EN FAMILIER DES TÉNÈBRES
Recroquevillé au vif embrasé de son ivresse muette,
L’exsangue horizon de mon silence entretient l’orage :
Il n’est qu’un brut éclat de l’expression non canalisée
Par la présence sourde de la souffrance qui m’investit.
Je suis si mal en point, tant au physique qu’au psychique.
Je m’éprouve si totalement anéanti, détruit au plus profond.
En familier des ténèbres, je fréquente avec assiduité
L’obscurité du dedans, tandis qu’au nébuleux du chaos
Mon essoufflé de vie s’amenuise encore jusqu’à improviser.
P. MILIQUE
09:46 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écritufamilier, ténèbres, recroqueviller, vif, embraser, ivresse, muet, mutisme, exsangue, horizon, silence, entretenir, orage, brut, éclat, expression, canaliser, présence, sourd, souffrance, investir, être mal en point, éprouver, total, anéantir, détruir, profond, fréquenter, assiduité, obscurité, dedans, nébulosité, nébuleux, chaos, essouflé, vie, amenuiser, improviser
23/06/2013
Olivia RUIZ son Frère, son Père, MOUSS (ou HAKIM) et tant d'autres...
Olivia RUIZ son Frère, son Père, MOUSS (ou HAKIM)
Et tant d'autres...
PLANETE NOUGARO
ALBI
le 9 Juillet 2009
07:57 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, olivia ruiz, claude nougaro, planète, albi, exsangue, appétit, héritage, recevoir en partage, fin, folle, argent, passant, repère, repaire, père, peur dans le noir, brîler, bouche, baiser, souche, animal on est mal, gérard manset, dimoné, sahra olivier
27/04/2013
PENSÉE EXSANGUE
PENSÉE EXSANGUE
Ce sont d'imprécises pensées véhiculées par l'imaginaire:
Elle est ce très bel inespéré, ce très noble,
Qui d'absolue tendresse est le ciel et la vie.
Elle ressemble à la bonté espérée en chacun
Et accueille dans sa douceur fluide
Le geste éclairé d'une grâce réconfortante.
Et, dans l'investiture aimante d'un cœur intégral
Naît la majesté invaincue de ce moi-même qu'elle est.
Que serais-je devenu hors de sa présence
Ô mystérieux bonheur que je ne comprends pas?
Je dois me souvenir à chaque infime d'instant
A quel point j'ai eu dans l'âme l'absolu en partage
D'avoir côtoyer le seul rêve que j'ai jamais osé rêver...
A sa place, vide et brûlante désormais,
Ne respire plus que l'espace, exsangue.
P. MILIQUE
09:58 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, pensée, exsangue, imprécis, imprécision, véhiculer, imaginaire, beau, inespéré, noble, noblesse, absolutisme, tendresse, ciel, vie, ressembler, bonté, espérer, accueillir, douceur, fluidité, gestuel, éclairer, grâce, réconfortant, investiture, aimant, coeur, intégral, intégrité, majesté, invaincu, devenir, hor la loi, présence, mystérieux, bonheur, comprendre, souvenir, instant, infime, âme, absolu, partage, avoir, côtoyer, rêve, oser, place, vide
21/02/2012
QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: DAMAS
Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici .
J'ai oublié les jours, j'ai oublié les heures
Et les années perdues, et le temps du bonheur
J'ai oublié septembre, ses sonates d'automne
Au devant de l'hiver, de ses pluies monotones...
Le rire tonitruant des chutes, des torrents
Les vallons ombragés aux parfums odorants...
Damas ! O la plus belle des cités antiques !
Que ne suis-je jasmin ployant sous tes portiques
Qui dans le soir exhale son vaporeux parfum
Agonise, se fane aux lueurs du matin....
Au flanc de ta montagne, un tapis de lumière
Se déroule : magie d'un orient séculaire...
Tes vergers qui vont ceindre la furtive splendeur
D'amandiers verdoyants, de cerisiers en fleurs...
Asséchés et taris les bras de ta rivière
Exsangue, désolée du flux de ses artères...
Le ventre de tes souks fourmille d'opulence
Broderies, soieries et grisantes fragrances...
Flanqué de minarets, de coupoles d'églises
Ton chemin millénaire dans la honte s'enlise...
Damas ! O femme fière toute pétrie d'orgueil
Chasse les fossoyeurs qui sculptent ton cercueil !
Qu'ont-ils fait de ton cœur, éclat de vif argent ?
De l'âme bienheureuse et douce de tes gens ?
De tes nuits éternelles, sereines infiniment ?
De ta lune d'opale brillant au firmament ?
Si mes mots acérés fusent comme fer de lance,
S'évadent comme un fleuve brise son glacier, s'élance :
Mon cœur comme le tien, crucifié s'afflige
D'exil en nostalgie, il est pris de vertige
Rêve de liberté tel un oiseau en cage
Déploie ses blanches ailes et se heurte au grillage...
Et si tes paumes suintent de stigmates immondes :
Tu es grain de beauté sur la face du monde !
Damas ! O la plus belle des mères ou des amantes !
Reflet luminescent de jaspe et d'amarante !
Demeure ! Demeure encore mon rêve inaccessible !
Ultime aspiration des quêtes impossibles !
Et si ma destinée fleurit sous d'autres cieux,
J'ai oublié ma vie, tout au fond de tes yeux...
19:36 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, damas, oublier les jours, oublier les heures, année perdue, le temps du bonheur, oublier septembre, sonate d'automne, au devant de l'hiver, pluie monotone, rire tonitruant, chute, torrent, vallon ombragé, parfim odorant, belle cité antique, jasmin, plyer, portique, exhaler son parfum vaporeux, agoniser, se faner, aux lueurs du matin, au flanc de la montagne, un tapis de lumière, se dérouler, magie, orient séculaire, verger, ceindre, furtif, splendeur, amandier, verdoyant, cerisier en fleurs, assècher, tarir, un bras de rivière, exsangue, désoler, le flux de tes artères, ventre, souk, fourmiller, opulence, broderie, soierie, grisant, fragrance, flanquer