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29/03/2016

LA GLACE ET LE FEU

au magma présent de l'écriture,

 

LA GLACE ET LE FEU



L'expérience des gouffres
M'écorche les nerfs à vif
Et m'assombrit de l'ampleur
De mes illusions agonisantes.

Dans les parcelles fragmentée.
De mon existence tumultueuse,
Il n'est guère concevable d'aller
A la fulgurance d'une rencontre.
Et pourtant...

Il était une fois la nostalgie poignante,
La beauté évocatrice d'un miroir étoilé
A la lumière obscure et incandescente,
Alliance spontanée de la glace et du feu.

P. MILIQUE

09/02/2014

CHARLOTTE DELBOT: "PRIÈRE AUX VIVANTS POUR LEUR PARDONNER D'ÊTRE VIVANTS"

 

CHARLOTTE DELBOT

 

"PRIÈRE AUX VIVANTS POUR LEUR PARDONNER D'ÊTRE VIVANTS"

 

 

 

Poèmes lus par

CLOTILDE DE BAYSER

 

 

Références:

 

IN

 

 

"UNE RECONNAISSANCE INUTILE"

 

 

© Minuit 1970

 

 

Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.

 

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

 

 

Prise de son Djaisan Taouss 

 

 

Montage Anne-Laure Chanel

25/01/2014

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: "LA FEMME DONT LE VOISIN ÉTAIT PARANO"

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"LA FEMME DONT LE VOISIN ÉTAIT PARANO"

22/01/2014

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: "LA FEMME SÉROPOSITIVE QUI VOULAIT AVOIR UN ENFANT "

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"LA FEMME SÉROPOSITIVE QUI VOULAIT AVOIR UN ENFANT "

20/01/2014

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: "LA FILLE QUI VOULAIT ARRÊTER DE FUMER DES JOINTS "

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE:

"LA FILLE QUI VOULAIT ARRÊTER DE FUMER DES JOINTS "

18/01/2014

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: "L'HOMME QUI AVAIT ÉTÉ GARDER A VUE"

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"L'HOMME QUI AVAIT ÉTÉ GARDER A VUE"

17/10/2013

MÉMOIRE SUSPECTE

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Vincent Van Gogh

 

 

MÉMOIRE SUSPECTE

 

Tout entier dans le palpable de ce qu'il a perdu,

Une ombre chagrine et tenace comble ses jours,

Qui le tourmente de réminiscences heureuses.

 

Immergé sans échappatoire dans le brouillard

De la longue agonie qu'est la survie d'un amour défunt,

S'excède l'impossible expiation d'une culpabilité sans fin.

 

La nuit qui tombe sur cet interminable crépuscule

N'est pas une délivrance : elle a toujours été là !

Encalminé dans une minérale solitude

Il ne cesse d'espérer que se rompe soudain la digue.

 

Malgré cela, il s'acharne à réparer l'avarie de ses souvenirs,

Pour qu'apparaissent comme des fanaux démonstratifs,

Les pétales veloutés d'une fleur de coquelicot

Scintillant à nouveau dans les brumes

De sa mémoire suspecte et mélancolique.


P. MILIQUE

05/10/2013

LE RIRE AU CŒUR

au magma present de l'ecriture

 

LE  RIRE  AU  CŒUR

 

On a beau battre les cartes, les retourner en tous sens

Et contempler toues les improbables boules de cristal,

Dans ce monde hirsute il apparaît plus que marginal

D'imaginer l'horizon comme peint aux couleurs pessimistes.

 

La perte de chaque instant  vécu aux heures qui agonisent

Investit le chant tragique d'une marque inaltérable

Qui ne laisse d'autre répit que de courte durée.

 

A constater combien nous bâtissons aujourd'hui

Les conditions de notre propre disparition,

Se mure dans la permanence le désespoir lassé

En goût acharné à ne plus être au demain ébloui. 

 

Il est inutile de se laisser aller à redouter

Le moment à venir ou plus aucun ciel ne sera visible

Car il sait qu'au moment d'exécuter ce qui sera son apothéose,

Il aura la force d'y succomber dans l'apaisé d'un rire au cœur.

 

P.  MILIQUE

15/03/2013

LE RIRE AU COEUR

BATTRE LES CARTES.jpeg

 

LE RIRE AU COEUR

 

On a beau battre les cartes, les retourner en tous sens

Et contempler toues les improbables boules de cristal,

Dans ce monde hirsute il apparaît marginal

D'imaginer l'horizon comme coloré de pessimisme.

 

La perte de chaque instant vécu aux armes qui agonisent

Investit le chant tragique d'une marque inaltérable

Qui ne laisse de répit que de courte durée.

 

A constater combien nous bâtissons aujourd'hui

Les conditions de notre propre disparition,

Se mure dans la permanence le désespoir lassé

En goût acharné à ne plus être au demain ébloui.

 

Il est inutile de se laisser aller à redouter

Le moment proche ou plus aucun ciel ne sera visible

Car il sait qu'au moment d'exécuter ce qui sera son apothéose,

Il aura la force d'y succomber le rire au cœur.

 

P. MILIQUE

05/02/2013

CELESTE ALBARET ET PROUST MALADE

 

CELESTE ALBARET

ET

PROUST MALADE

Portrait souvenir 

11/01/1962 - 03min35s

 

 

Photos du bureau, du lit, de la pile des manuscrits. Interview de Céleste ALBARET sur l'agonie de Marcel PROUST Céleste pleure.

 

Production

 

Office national de radiodiffusion télévision française

Générique

 

Herzog, Gérard

 

Stephane, Roger ; Darbois, Roland

 

Albaret, Celeste

27/12/2012

POEMES Le Droit, le Devoir de Vivre" et "Couvre-feu" d'Eluard récités par Nicole Courcel

 

POEMES

"Le Droit, le Devoir de Vivre"

"Couvre-feu"

(Paul ELUARD)

Récités par Nicole COURCEL

Champs Elysées

22/01/1983 - 03min45s

 

Nicole Courcel dit deux poèmes de Paul Eluard : - "Le droit et le devoir de vivre", tiré du recueil "Le livre ouvert II" (1942)- "Couvre-feu", tiré du recueil "Poésie et vérité" (1942)

 

 

Production

 

Antenne 2

Générique

 

Sanders, Dirk

 

Courcel, Nicole

 

Drucker, Michel

 

 

 

21/02/2012

QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: DAMAS

Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici .


 

DAMAS

J'ai oublié les jours, j'ai oublié les heures
Et les années perdues, et le temps du bonheur
J'ai oublié septembre, ses sonates d'automne
Au devant de l'hiver, de ses pluies monotones...
Le rire tonitruant des chutes, des torrents
Les vallons ombragés aux parfums odorants...

Damas ! O la plus belle des cités antiques !
Que ne suis-je jasmin ployant sous tes portiques
Qui dans le soir exhale son vaporeux parfum
Agonise, se fane aux lueurs du matin....

Au flanc de ta montagne, un tapis de lumière
Se déroule : magie d'un orient séculaire...
Tes vergers qui vont ceindre la furtive splendeur
D'amandiers verdoyants, de cerisiers en fleurs...
Asséchés et taris les bras de ta rivière
Exsangue, désolée du flux de ses artères...
Le ventre de tes souks fourmille d'opulence
Broderies, soieries et grisantes fragrances...
Flanqué de minarets, de coupoles d'églises
Ton chemin millénaire dans la honte s'enlise...

Damas ! O femme fière toute pétrie d'orgueil
Chasse les fossoyeurs qui sculptent ton cercueil !
Qu'ont-ils fait de ton cœur, éclat de vif argent ?
De l'âme bienheureuse et douce de tes gens ?
De tes nuits éternelles, sereines infiniment ?
De ta lune d'opale brillant au firmament ?

Si mes mots acérés fusent comme fer de lance,
S'évadent comme un fleuve brise son glacier, s'élance :
Mon cœur comme le tien, crucifié s'afflige
D'exil en nostalgie, il est pris de vertige
Rêve de liberté tel un oiseau en cage
Déploie ses blanches ailes et se heurte au grillage...
Et si tes paumes suintent de stigmates immondes :
Tu es grain de beauté sur la face du monde !

Damas ! O la plus belle des mères ou des amantes !
Reflet luminescent de jaspe et d'amarante !
Demeure ! Demeure encore mon rêve inaccessible !
Ultime aspiration des quêtes impossibles !
Et si ma destinée fleurit sous d'autres cieux,
J'ai oublié ma vie, tout au fond de tes yeux...