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14/11/2016

SUR LES AILES DU RÊVE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LES AILES DU RÊVE

4

 

Le sentiment d'être trompé par les apparences est un leurre.

La perception de cela peut certes se révéler confuse, elle en est néanmoins largement suffisante pour susciter un début de défiance.

C'est pour cela qu'il convient de ne pas verser dans l'irrationnel et de percevoir les choses telles qu'elles sont, pas plus, pas moins.

 

Il convient aussi de conserver par-devers soi un minimum de lucidité pour repousser la toute-puissance revendiquée des situations dont on a objectivement  le plus grand mal à discerner l'essence originelle.

Il est inutile de rester figé plus que ça sur l'attente illusoire d'une construction robuste puisqu'elle n'est que fragmentée par l'insaisissable roi.

L'attitude à adopter tient de celle-ci: il faut se refuser à croire ce qui est dit puisque cela n'aboutit aucunement à découvrir ce qu'on ignore.

Les apparences ne font, on le voit bien, que détourner de ce qu'elles prétendent énoncer et révéler.

Par conséquent elles sont, au final, beaucoup moins trompeuses parce que vite démasquées, que peut l'être le légitime sentiment d'être trompé par elles.

Car elles ne peuvent induire une erreur qu'en renseignant ouvertement sur le subterfuge proposé. Aussi n'ont-elles pas pour exact souci de rester évasives, quitte à revendiquer même un goût certain pour l'exagération.

Et c'est peut-être cette démesure-là qui nous sauve de quelques mortels conformismes ambiants.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

26/06/2015

FATALE TANGENTE

au magma présent de l'écriture,

 

FATALE TANGENTE


Alors que je repartais vers mon pays,
Je le vis sur le pas de sa porte me criant:
«N'oublie pas, on s'écrit hein? Bonne route!
On se reverra sûrement à l'automne, chez toi!»

Bonne route l'ami. On est là. On est tous là.
Sûr qu'on n'est pas assez fort pour te faire
Ressusciter assez comme tu n'as pas manqué
De nous le dire peu de temps avant ta mort.
Mais on est plus nombreux que tu l'imagines
Pour ouvrir les portes et réveiller les cœurs.
Pour continuer ton chemin du mieux possible,
Toi qui a pris en un jour gris la fatale tangente...
On écrira, on criera, on pensera beaucoup à toi.

La poésie est une errance passionnelle, et tu l'as en toi.
On ne te laissera pas tombé l'Ami, fait nous confiance.
Certain. Même que la joie sera de mise. Comme avant.

P. MILIQUE