Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14/11/2016

SUR LES AILES DU RÊVE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LES AILES DU RÊVE

4

 

Le sentiment d'être trompé par les apparences est un leurre.

La perception de cela peut certes se révéler confuse, elle en est néanmoins largement suffisante pour susciter un début de défiance.

C'est pour cela qu'il convient de ne pas verser dans l'irrationnel et de percevoir les choses telles qu'elles sont, pas plus, pas moins.

 

Il convient aussi de conserver par-devers soi un minimum de lucidité pour repousser la toute-puissance revendiquée des situations dont on a objectivement  le plus grand mal à discerner l'essence originelle.

Il est inutile de rester figé plus que ça sur l'attente illusoire d'une construction robuste puisqu'elle n'est que fragmentée par l'insaisissable roi.

L'attitude à adopter tient de celle-ci: il faut se refuser à croire ce qui est dit puisque cela n'aboutit aucunement à découvrir ce qu'on ignore.

Les apparences ne font, on le voit bien, que détourner de ce qu'elles prétendent énoncer et révéler.

Par conséquent elles sont, au final, beaucoup moins trompeuses parce que vite démasquées, que peut l'être le légitime sentiment d'être trompé par elles.

Car elles ne peuvent induire une erreur qu'en renseignant ouvertement sur le subterfuge proposé. Aussi n'ont-elles pas pour exact souci de rester évasives, quitte à revendiquer même un goût certain pour l'exagération.

Et c'est peut-être cette démesure-là qui nous sauve de quelques mortels conformismes ambiants.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

24/05/2016

T'APPROCHES PAS DU FEU 1

au magma présent de l'écriture,

 

T'APPROCHES PAS DU FEU

1



Et voilà qu'elle dit les douleurs enflammées
De ce qui est, qui n'aurait jamais dû exister,
Et dont il est à parier qu'elle le déplore déjà.

Pourtant, il se peut que l'on paraisse tous
Astreint à la même dictature de l'ingérable.

Car c'est en quelque sorte irrémissible acéré
De ce qui est proposé en fragments émancipés
A tous ceux qui ont faim de cet Amour différent
Qu'ils savent en attente depuis l'éternel originel.

Toi, tu possèdes un Ami qui t'exalte la vie!
Peut-on imaginer plus précieuse aubaine?

T'approches pas du feu
Tu vas t'abîmer les yeux
Plus t'es loin du brasier
Mieux tu vois le danger.


Ces mots-là sont de ceux qui ne peuvent s'exprimer
Que dans la relation privilégiée avec un Ami proche.
Il saura s'appliquer à ne jamais émouvoir
Et se dégager d'une objectivité encombrante.
Sa présence sera de s'attacher à ne prononcer
Que des mots de vérité: ceux de l'homme vrai.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

07/11/2015

ÉBLOUISSEMENT

au magma présent de l'écriture,éblouissement,direct,exaction,amour,lever,révélation,croître,intensifier,irritation,fleurir,sucre,figue,batd,fleur sauvage,vif,inconnue,beauté mystérieuse,équivalence,chevaucher,rayon de soleil,accoster,joe,secret,fraîcheur,originel,aborder,espace,illimité,dilatation,retrouve,embrasement,insondable,sourire,plein,douceur,éclairage,joliesse,visagiste,donner du bonheur,énergisantcertifier,

 

ÉBLOUISSEMENT



Te dire l'exact amour que tu as fait levé en moi,
Te dire aussi l'éblouissement de cet amour révélé
Qui croît et s’intensifie à l'intime de chaque instant.
Un amour au souffle unique, un amour vif
Comme une fleur sauvage et inconnue,
D'une beauté mystérieuse et sans égale.

A chevaucher les rayons de ton soleil,
J'accoste aux joies les plus secrètes.
Dans la fraîcheur et l'éclat de l'originel,
J'aborde l'espace illimité des jours dilatés.

Ainsi, je me retrouve à l'embrasé de toi,
Dans l'insondable de ton sourire plein
De douceur qui éclaire joliment ton visage
Et donne tellement de bonheur à la vie.

Douce femme, notre amour est énergique et offre
Dès lors, la certitude de nous voir fleurir ensemble.

P. MILIQUE

05/08/2015

DISSIDENCE VERTE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DISSIDENCE VERTE

4

Moi, face à cela, face aux multiples invectives agressives des ayatollahs du vert originel, je défends bec et ongle ma quiétude personnelle. Je leur oppose, non sans opiniâtreté, le fond de ma pensée. Car enfin, est-ce qu'un seul d'entre eux à déjà songé à ce qui pourtant interpelle avec une grande évidence: l'écologie, éminemment respectable en soi, est devenue un produit de grande consommation comme les autres. Une opportunité capitalistique avec laquelle il y a beaucoup d'argent à faire, les chiffres le disent! En quelques années, l'industrie, par ailleurs guère discutable, du tout propre, s'est transformée en une des plus juteuse entreprise de la planète! Il n'y a rien vraiment rien qui les dérange là-dedans?
Donc, pas touche au grisbi Surtout pas!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

 

12/06/2015

AMOUR FILIAL 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AMOUR FILIAL

3

Alors que toi d'évidence, t’impatiente, tu as besoin d'autres choses.
Tu sais n'aspirer qu'à ses encouragements, sa compréhension, son aide.
Lui, plein d'exigences, n'entrevoit de construction que dans l'abnégation,
Mais tu n'es pas prêt à céder à des requêtes qui ne sont pas les tiennes.
Alors pour ne pas exacerber sa contrariété, tu fais semblant de te conformer
Et emploies des voies détournées pour approuver, ou pas, sa pensée sans troubles.

Amour-Haine, Pulsion-Répulsion. Stridences directe et tonitruantes.
Telle est l'agitation essentielle et quotidienne de la relation Père-Fils,
Question de pouvoir: le sien contre le tien. C'est vieux comme le monde,
Tout comme l'a toujours été, c'est originel, l'amour entre un père et un fils.
Peut-être son insatisfaction n’est-elle que la traduction de son impatience?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

25/12/2014

L'INSIGNIFIANT 1

au magma présent de l'écriture,

 

L'INSIGNIFIANT

1


Comment oserais-je prétendre que tu n’as pas raison?

Il est d’évidence pitoyable de se perdre en lamentations,
Et rien ne peut justifier d’en arborer une quelconque fierté.

Cette douteuse attitude est négative en sa quasi-totalité.
Elle est d’ailleurs la probable origine de la distance horrifiée
Adoptée à mon encontre, peu à peu, par les gens que j’aime.

Je ne leur en veux pas bien sûr, mieux, je les comprends!
Parce que dans mes trop rares moments de sérénité
Je ne peux faire autrement que de me rendre compte
Du caractère éreintant à l’excès de mon comportement.
C’est ainsi que certaines présences amies disparaissent!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

26/04/2014

COMPAGNON DE PEU 2

au magma présent de l'écriture

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

COMPAGNON DE PEU

2

 

Vous qui me lisez avez, c'est probable, déjà jeté de solides fondations.

Cela vous a peut-être pris du temps, celui de la nécessaire germination.

Il ne vous reste plus, là est le complexe, qu'à le consolider de définitif.

A faire de lui un bonheur historique, originel, propriété de vous seul.

Parce que c'est seulement lorsqu'il devient précisément fixé par le

Mystérieux ciment de votre intime qu'il devient impartageable, unique.

 

Mais tout cela n'est pas que réalité. Le passage existe et rien ne pourra

Contenir le trop-plein d'étoiles qui ne manquera pas de jaillir, traces

Stridentes et colorées dans le ciel complaisant, étoiles d'une merveille

De bonheur que l'un, l'autre, parmi ceux qui vous aime, refermera

Au creux d'une main de satin pour l'enrichir d'essentiel quotidien.

(FIN)

 

P. MILIQUE

 

25/02/2014

REFLEURIR ENSEMBLE

au magma présent de l'écriture,

 

REFLEURIR ENSEMBLE

 

Il me faudrait savoir écrire tout l’amour que tu as levé en moi.

Savoir dire aussi l’éblouissement né de sa révélation soudaine

Qui s’enrichit, s’approfondit plus encore en chaque infime éprouvé.

 

Il s’agit d’un amour au souffle unique, d’un comme une fleur sauvage

Demeurée jusque-là inconnue, d’une beauté mystérieuse et sans égale.

 

Sous les rayons dardés de ton soleil, j’accoste aux joies les plus secrètes.

Dans l’éclatante fraîcheur de l’originel, j’aborde l’âme des jours dilatés

Et je me retrouve au cœur de toi, dans l’insondable de ce tendre sourire

Qui illumine si joliment ton visage et offre une parure de bonheur à la vie.

 

Douce, notre amour vit dans la certitude que nous fleurirons ensemble.

Depuis, dans la métamorphose de l’apprivoisé, clignent les baisers étoilés.

 

P. MILIQUE

02/02/2014

AU PAYS DU BONHEUR 2

BULLE DE REVE.jpg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



AU PAYS DU BONHEUR

2

 

Tu dois désormais planter un décor définitif et inattendu

Au cœur d’un univers qui ne ressemblera à aucun autre.

Ainsi resteras-tu disponible à la fière intuition du monde

Que tu habiteras autrement en répondant à ses sollicitations.

Tu exploreras tous les possibles nourris de folles sensations

Et donneras émotion charnelle aux instants intenses saisis

Dans l’universel contenu dans le rire originel d’un enfant.

La vie sera encore donc, parfois invitation à une fête joyeuse,

Euphorisante comme une bulle de rêve dans un ciel juvénile.

 

Il arrive ainsi que  le sublime se niche dans la grisaille quotidienne,

Mais le chemin emprunté mène inéluctablement au pays du bonheur.

Sache poursuivre le tien avec en compagnie de ton compagnon d’osmose.

Celui-là saura te faire vivre en amour à l’embrasé de ce pays-là, exclusif,

Où deux voix solitaires se reconnaissent d’emblée en un iconoclaste écho.

(FIN)

 

P. MILIQUE

06/12/2013

GÉRER SA HONTE 2

 

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

GÉRER SA HONTE

2


Il reste qu’une seule chose demeure impossible à dissoudre dans l’à peu près :

L’amour que de manière originelle je te porte, et l'indicible et multiple bonheur

Éprouvé à me délecter de celui dont tu me gratifies avec tant de sincérité.


Est-il possible de vraiment se rendre compte de l’évolution de la situation ?

Je suis maintenant devenu un père qui n’a plus à gérer sa honte au quotidien,

Mais, bien au contraire, à retrouver la possibilité de vivre sans procuration,

Et à exprimer, en orpailleur du tréfonds, la fierté générée par sa fille chérie.

FIN

 

P. MILIQUE

13/10/2013

LE VIEIL HOMME

 

Vieil Homme Mer 01.jpg

 

LE VIEIL HOMME

 

Le vieil homme semble accablé.

Il se dirige d'un pas traînant jusqu'au banc le plus proche, là où il pourra se reposer et donner, l'espace de quelques précieux instants, congé à son corps.

Une fois installé, la sensation d'apaisement est tellement réelle et libératrice que déjà les considérations d'ordre physiques s'estompent et laissent une place, progressivement totale, au cérébral.

Le vieil homme maintenant établi, le menton posé sur ses deux mains réunies tenant fermement le pommeau mal ouvragé de sa canne, le regard parcimonieux, presque éteint, paraît véritablement absorbé.

Il l'est en effet. Parce qu'il est dans ses pensées !

Il songe à l'opiniâtre éprouvé de malaise, désormais quasi permanent qui est le sien, inspiré par la fusion forcenée d'hallucinations cauchemardesques et aussi par la conscience suraiguë d'implacables lendemains. Il subit, en une sorte de chaos originel, le coup de fouet cinglant des blessures qui se ravivent, déchirantes. Au crépuscule de sa vie, il sait qu'il demande trop. Car c'est un impératif besoin. Alors, il exige. Juste l'absolu.

Il le veut sublime. Jusqu'à l'incandescence. Jusqu'à, s'il le faut, l'apothéose morbide et libératrice qu'il saura provoqué.

Mais le verdict de la vie lui reste obstinément hostile et défavorable. Aussi il demeure, malgré l'étonnante vitalité de ses révoltes rageuses, et en dépit de l'exorbitant privilège que lui octroie sa grande expérience de l'humanité, un éternel errant qui trace avec acharnement les frontières évidemment invisibles de son cœur maltraité.

Il s'épuise ainsi, au quotidien, dans la quête effrénée du plus infime de l'instant, à tenter de démêler la pelote tellement enchevêtrée de ses incohérences.

Et toute la souffrance de l'existence reste là. Parce que chez lui, c'est chez elle. Tel est le vrai.

Le pépiement des oiseaux maintenant rassemblés sur le sol autour de lui, comme s'ils voulaient participer à ses réflexions, le comprendre, l'aider, l'apaiser peut-être, l'arrache soudain au souterrain de ses méditations. Un sourire incertain, un rictus plutôt, se dessine sur ses lèvres. Il pense que jamais, même animé de regards multiples et bienveillants, le souci de l'autre ne saura pénétrer l'épaisseur de l'intime. Jamais !...

Il se lève lentement, avec difficultés. Il doit rentrer.

Reporter ailleurs le spectacle obscène de ses déchirements. L'enfermer derrière les barreaux protecteurs de sa pensée. Pour replonger, une fois encore, dans les images persistantes d'un passé lancinant pas si lointain, et s'abriter dans la nébuleuse pénombre des habituels et naïfs artifices de l'apparence.

Retrouver, telle une parenthèse de calme et de quiétude, le réconfort probable du silence. Ce silence qu'il sait exprimer la crainte des mots trop destructeurs.

Et plus tard, sur la feuille blanche, griffonner quelques mots pour, ultime tentative, exorciser le désespoir ordinaire et poignant engendré par les brutalités banales de la vie. Des mots pour alléger l'insoutenable. Pour, désormais esclave d'un anéantissement programmé, noircir la page d'une écriture brûlante et humide comme des larmes.

Les oiseaux se sont respectueusement écartés, égaillés à son passage. Ils sont devenus étonnamment muets. Discrets. Et se comportent en témoins fascinés par l'absolu vulnérabilité de l'Homme...

 

P. MILIQUE

 

12/10/2013

HETEROCLITES REGISTRES

deadtree.png

 

HÉTÉROCLITES REGISTRES

 

Dans l'agitation d'une identité brouillée

Par les troubles aiguisés de l'identité,

Il doit trouver la force de congédier les fantômes

Noirs de silences apeurés, frémissants et lourds,

Qui ne cessent de l'exposer à d'autres impossibles.

 

Considérations incertaines aux aguets de contorsions

Réunissant les fragments épars de textes en devenir.

 

Étrange et belle ambition que cette lutte contre l'impasse

Aussi, se nourrissant à l'aune d'une forte poussée d'écriture,

Il trempe parfois sa plume au sang d'hétéroclites registres

Dans la recherche énigmatique de formes nouvelles

Sans jamais au final, faire preuve d'une quelconque originalité,

Tant sa naïveté singulière vêt chacune de ses tentatives

D'une emphase lyrique désespérée et consternante,

Qui n'approche qu'alourdie d'épreuves douloureuses

Jusqu'à cette zone féroce où la blessure pénètre et lancine.

 

P. MILIQUE