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14/11/2016

SUR LES AILES DU RÊVE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LES AILES DU RÊVE

4

 

Le sentiment d'être trompé par les apparences est un leurre.

La perception de cela peut certes se révéler confuse, elle en est néanmoins largement suffisante pour susciter un début de défiance.

C'est pour cela qu'il convient de ne pas verser dans l'irrationnel et de percevoir les choses telles qu'elles sont, pas plus, pas moins.

 

Il convient aussi de conserver par-devers soi un minimum de lucidité pour repousser la toute-puissance revendiquée des situations dont on a objectivement  le plus grand mal à discerner l'essence originelle.

Il est inutile de rester figé plus que ça sur l'attente illusoire d'une construction robuste puisqu'elle n'est que fragmentée par l'insaisissable roi.

L'attitude à adopter tient de celle-ci: il faut se refuser à croire ce qui est dit puisque cela n'aboutit aucunement à découvrir ce qu'on ignore.

Les apparences ne font, on le voit bien, que détourner de ce qu'elles prétendent énoncer et révéler.

Par conséquent elles sont, au final, beaucoup moins trompeuses parce que vite démasquées, que peut l'être le légitime sentiment d'être trompé par elles.

Car elles ne peuvent induire une erreur qu'en renseignant ouvertement sur le subterfuge proposé. Aussi n'ont-elles pas pour exact souci de rester évasives, quitte à revendiquer même un goût certain pour l'exagération.

Et c'est peut-être cette démesure-là qui nous sauve de quelques mortels conformismes ambiants.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

30/04/2016

CALAMITE DÉGRADANTE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CALAMITE DÉGRADANTE

4

 

Au plus profond de son intime ça ne parle plus, ça éructe et ça vocifère.
Ça sculpte avec ténacité la douleur au creux des viscères.
Calamité supérieurement dégradante.
Il est persuadé que tout le monde n'a de cesse de se catapulter en lui.
Que chaque être rencontré lui veut le plus grand mal et entreprend de l'assujettir par de multiples bassesses inquisitrices.
Paranoïa sous-jacente, voix d'ailleurs diverses et étrangères, claustration hermétique, prostration soumise et, parfois, violence explosive.
Et puis, toute cette machinerie en apesanteur qui, imperturbables, ont pris possession de son cerveau, lui broyant sans ménagement la raison, le remplissant de mort noire et glaciale...

Pour aller à sa rencontre, il n'emprunte plus que d'étroites et délirantes passerelles sensées le mener , du moins le croit-il, à d'ultime refuge.
Il y façonne sans discontinuer d'effrayantes bestioles, et aussi d'improbables et inquiétants personnages à becs d'oiseaux.
Ce ne sont plus qu'inclassables constructions fruits de sa définitive mise en dérangement.
Sculptures bancales en gésine qui le laissent en proie à ses démons et à sa frayeurs de tous les instants.
Cri ultime précipité à la gueule du monde, celui proféré par un homme à jamais cadenassé par sa maîtresse folie.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

11/03/2016

EN VOMISSURES DE HAINE

GLAUQUE.jpg

 

EN VOMISSURES DE HAINE

 

C'est dans un univers glauque et malsain

Peuplé d'avortons diminués par l'existence

De fatras sexuels et de meurtriers miséreux

Que se télescopent les destinées cruelles et persécutées.

 

Curieux oubliés par la vie, héros iconoclastes

Aux visages un peu effrayants qui,

Enlaidis de tortueuses hontes,

Opposent aux mouvements de l'irréversible

Le tempérament protecteur de leurs forces hostiles.

 

Alors, se développent dans le tracé depuis toujours tortueux,

Aussi ouvertement chaleureux que le glacial de certaines épitaphes,

Des âmes noires, nourries du cancer de l'indifférence

Qui justifient de leurs humiliations leurs vomissures de haine.

 

P. MILIQUE

31/03/2015

MORTELLE DÉCADENCE 1

au magma présent de l'écriture,

 

MORTELLE DÉCADENCE

1



Il est des questions de chaque instant auxquelles il s'abandonne.
Où nous mènent donc précisément les studieuses arcanes de l'école?
Quels troubles desseins noircissent les sentiers qui mènent à l'usine?

La nef des églises fomentent des champs de batailles furieuses
Tandis que les sentiers du rêve ont une glaciale couleur d'encre.

Quelle est cette civilisation douloureusement mortifère
Qui nous somme de vivre au milieu d'infernales machines,
De monnaies de singe nauséabondes génératrice d'injustices,
De drapeaux illégitimes claquant au vent de folies meurtrières.
Et de grincements de dents qui crissant jusqu'à l'insupportable?

Il sait qu'il essore tant le linge sale de son cerveau embrumé
Qu'il ne pourra jamais en extraire qu'une pluie de larmes.
Car enfin, que peut-il vraiment espérer de son stupide ressentiment?
Que pourra-t-il entrevoir quand plus aucune violette ne saura vieillir?
Il importe donc de retrouver l'homme d'avant la haute technologie,
Celui qui, de ses riches mains aimantes, préservait l'humanité.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

01/02/2013

AMOUR

FLAMBOYANTE.jpeg

 

AMOUR

 

Elle est femme frémissante

Toute d'énergie glacée...

Perception vigoureuse,

Sentiment de puissance.

 

Vive brûlure d'amour

Dans l'ultime flamboyance

D'une épopée née vitale.

 

Et pour cela, il l'aime.

 

P. MILIQUE