Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/03/2017

CONCISION FRAGMENTAIRE 54

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE

54

 

Le temps est un terrible façonnier
Qui va jusqu'au bout de sa besogne
Mais je le prie pour qu'il me donne
Encore quelques heures à le méditer.

 

P. MILIQUE

14/11/2016

SUR LES AILES DU RÊVE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LES AILES DU RÊVE

4

 

Le sentiment d'être trompé par les apparences est un leurre.

La perception de cela peut certes se révéler confuse, elle en est néanmoins largement suffisante pour susciter un début de défiance.

C'est pour cela qu'il convient de ne pas verser dans l'irrationnel et de percevoir les choses telles qu'elles sont, pas plus, pas moins.

 

Il convient aussi de conserver par-devers soi un minimum de lucidité pour repousser la toute-puissance revendiquée des situations dont on a objectivement  le plus grand mal à discerner l'essence originelle.

Il est inutile de rester figé plus que ça sur l'attente illusoire d'une construction robuste puisqu'elle n'est que fragmentée par l'insaisissable roi.

L'attitude à adopter tient de celle-ci: il faut se refuser à croire ce qui est dit puisque cela n'aboutit aucunement à découvrir ce qu'on ignore.

Les apparences ne font, on le voit bien, que détourner de ce qu'elles prétendent énoncer et révéler.

Par conséquent elles sont, au final, beaucoup moins trompeuses parce que vite démasquées, que peut l'être le légitime sentiment d'être trompé par elles.

Car elles ne peuvent induire une erreur qu'en renseignant ouvertement sur le subterfuge proposé. Aussi n'ont-elles pas pour exact souci de rester évasives, quitte à revendiquer même un goût certain pour l'exagération.

Et c'est peut-être cette démesure-là qui nous sauve de quelques mortels conformismes ambiants.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

26/01/2015

AVEC DES GRAINES D'UTOPIE 4

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

AVEC DES GRAINES D'UTOPIE

4

 

L'espoir est souvent crédule, ce qui induit une indispensable défiance propre à démontrer l'inanité de certaines utopies.

Il n'empêche, la peur d'un vide subodoré ne doit pas faire passer à côté de la réelle possibilité de raviver la torche de vie.

C'est tout de même grâce à lui que l'existence reste comestible, non?

Et c'est parce qu'il ne supprime en aucun cas la connaissance, que l'espoir, même si ça n'est que provisoire, le préserve du désarroi ultime.

Alors de la tristesse oui, de l'inquiétude pourquoi pas, mais soyons honnêtes: tout cela ne résulte que d'un pessimisme paresseux.

Prétexte superfétatoire certes, mais...

Qu'en serait-il de la seule perspective de sa suppression?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

18/12/2014

FLUIDE

au magma présent de l'écriture,

 

FLUIDE

Les pensées affluent,
Les sens s'aiguisent
Tandis qu'un fil de vie,
Longue et secrète hémorragie,
Défie et embrase les attentes.

Rien d'autre que profondément humain
Chacun est en mesure de le percevoir.


P. MILIQUE

22/11/2013

COMME UNE MANIERE D'EXISTER

ERRANCE OBSCURE.jpg

 

COMME UNE MANIÈRE D'EXISTER


La source et le fleuve de son théâtre secret
Se font ombre incertaine entre chaos et innocence
Dans la forme à donner à son silence brisé.

Les reflets de cette laideur qui le hante
Lui intime de creuser dans le noir à la recherche d'une issue.

D'autres errances obscures et solitaires
Qui traversent les fêlures de cette douleur
Habitent un inédit espace temps, hors du temps.

Alors l'ordre des choses, lesté de sensations intérieures
Cède, exténué, devant l'incomparable
D'une sorte d'extase mêlée d'éternité,
Qui défie le noir jusqu'à la transparence
D'une souffrance coquettement parée de lumière,
Comme une manière d'exister à l'imparfait.


P. MILIQUE