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01/10/2015

CRIANTE INUTILITÉ 1

au magma présent de l'écriture,

 

CRIANTE INUTILITÉ

1

Elle va mieux, c'est elle qui le lui dit,
Mais il n'en est pas vraiment certain.

Certes il s'en éprouve quelque peu soulagé
D'un soulagement égal à sa peur dilatée
Parce qu'il est toujours au cœur d'elle
Et que cette femme-là est celle qu'il aime.

Mais sa très tendre, il la perçoit accablée,
Éprouvée par cette mystérieuse descente
Au centre d'un vide résolument inconnu,
Aspirée par d'ingouvernables attractions.
La force vive des fantômes qui l'habitent,
Qu'elle prend garde de ne pas évoquer plus
Pour ne pas les rendre inutilement vociférants,
Est infinie et sature son intime d'exacerbations.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

16/06/2015

CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE

3

Il en est certain, ce n'est pas encore l'heure où le soir tombe
Mais bel et bien celle qui se missionne à augmenter le vécu.
Le merveilleux est toujours présent, tapi dans le banal,
Me voilà devenu enfin assez fou pour atteindre à la sagesse.

Entends le vent caresser les arbres dans un chuchotis de feuilles
Vois, et goûte la lumière qui s'épanouit en couleurs accumulées.
Peu à peu, une poussière d'or se blottit dans les bras du soleil,
Une nuée d'oiseaux taquins offre une chorale au rire des choses
Tandis qu'une fanfare de cigales stridulantes exhorte à la vie,
Partout alentour, l'innocente dentelle des fleurs prend forme
Dans l'éclaté ivre et pétulant de leurs pétales arrogants
Au souffle alourdi d'une fragrance venue d'étoiles invisibles.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

07/06/2015

A L’ÉPICENTRE DE NOS RÊVES 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A L’ÉPICENTRE DE NOS RÊVES
5

 

De sa force vive s'élève un chant d'ivresse, voluptueuse mélodie de caresses.

La joie, telle une passion qui revit le présent, se fait vibrante et magnétique.

C'est un trésor qui se possède – ou pas – , une mer qui fait briller le vent dans les veines.

Elle est palpitation de clarté mariant durablement le bleu du ciel.

Et, quand son flamboiement s'accentue, c'est de tout l'or du monde que soudain elle s'enflamme.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE