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30/08/2013

LE FAUX FRIVOLE

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LE FAUX FRIVOLE

 

Sous ses dehors légers, un peu farfadets,

Il souffre à l'excès de sa réputation de frivolité

Et de sa virtuosité de parole parfois sidérante.

 

Cependant, dans un viscéral besoin de communication,

C'est avec une considérable difficulté à s'exprimer

Qu'il consent, d'une voix blanche et intimidée au possible,

A s'exposer à d'incertaines manœuvres de séduction

Dans le ressac bruyant des brouilles à répétitions.


P. MILIQUE

30/07/2013

L’INDIFFÉRENCE

au magma present de l'ecriture

 

L’INDIFFÉRENCE

 

C'est une erreur de la nature,

En équilibre instable et dérisoire

Sur le fil tendu de l'obscur désastre.

 

De là-haut, il observe

Avec un mépris dédaigneux et ostentatoire,

Le point fixe et douloureux

De plaisirs malfaisants et mortellement tristes,

Jusqu'à se complaire avec effronterie

Dans l'évocation confuse et probable

D'une rupture de communication

Qui lui procurera, délicieuse,

L'euphorie démesurée de l'indifférence.

 

L'indifférence, concentré orgasmique d'insolence!

 

P. MILIQUE

19/03/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 13.02.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

13.02.2013

18/03/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 12.02.2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

12.02.2013

12/12/2012

LE VENDEE GLOBE: "DOSSIER: LES 110 JOURS D'UN SOLITAIRE, LOÏCK PEYRON"

 

DOSSIER: LES 110 JOURS D'UN SOLITAIRE, LOÏCK PEYRON

Thalassa: Le Magazine de la Mer

23/

Loïck PEYRON, arrivé second dans la course au large en solitaire et sans escales, le Vendée Globe Challenge, a filmé son aventure grâce à l'installation vidéo qu'il avait à bord et au montage en séquences qu'il a rapporté. Le 7 décembre 1989: Proue du bateau navigant sur mer calme. Loïck PEYRON dans son cockpit, jure parce qu'il n'a pas de vent. Commentaire sur la pause-café et le plaisir de la cigarette. Le pont du bateau par vent arrière. EQUATEUR: coucher de soleil. Loïck PEYRON sur le pont du bateau à contre jour. Le pont de nuit. "Lada Poch" navigant lentement. Le 28 décembre : le navigateur sur le pont. Le bateau, grand voile affalée, roulant. Le voilier par gros temps. Peyron découragé, devant son poste technique, précise qu'il a un bout dans le safran et un panneau solaire arraché, puis en communication avec un autre navigateur, il annonce que POUPON a déclenché une balise de détresse et qu'il va se détourner. "Philou": Bateau navigant par grosse mer sous plusieurs ris. Loïck PEYRON sort de sa cabine. Au loin le bateau de POUPON couché. Loic se rapprochant du bateau naufragé. POUPON sur la coque de son bateau. Communication entre les deux navigateurs. POUPON explique: "une déferlante m'a retourné et je suis là depuis plus de 24H". Ils discutent des manoeuvres à entreprendre. POUPON sur sa coque. "Lada Poch" roulant sur la mer. Loïck PEYRON manoeuvre pour se rapprocher de POUPON qui lui lance un bout. Il remorque "Fleury Michon" pour le mettre dans le vent. Le bateau se redresse, baume arrachée, voiles déchiquetées. Loïck PEYRON s'éloigne après les remerciements de POUPON. Au Nouvel An, le navigateur dans son carré avec une cagoule sur la tête souhaite la bonne année. Il parle du canard à l'orange qu'il va manger et montre un sac de cadeaux qu'il a reçu avant son départ. Voilure éclairée de nuit. GRAND SUD: Loïck PEYRON sur le pont de son bateau par gros temps, vague recouvrant le pont. Loïck PEYRON annonce qu'il est papa depuis hier d'une petite Marie-Kerguelen et accroche un mobile musical pour berceau dans la cabine. Les CINQUANTIEMES HURLANTS: "Lada Poch" navigant par grosse mer et gîtant fortement. Commentaire de Loïck PEYRON " une vague a cassé la bulle, le pilote ne marche pas. Ce n'est pas drôle". Le SOIXANTE ET UNIÈME GLACIAL. Le navigateur raconte: "je viens d'avoir la trouille de ma vie, 3 icebergs. Je suis obligé de rester dehors toute la nuit". Un iceberg le long du bateau, un autre devant. DEGATS A BORD. Les avaries: réparations de fortune sur bastaques, poulies éclatées un peu partout, panneaux solaires et éoliennes arrachées des deux cotés, tube de bastingage sectionné à la base, réparation sur tengon. LE HORN: le voilier navigant par grosse mer avec le cap Horn au loin. Le 15 mars 1990 : Loïck entend à la radio l'annonce de l'arrivée de Titouan LAMAZOU. Il dit au revoir. "Lada Poch" près de l'arrivée.

 

Production

 

Communicore , France Régions 3

Générique

 

Peyron, Loïck

 

Peyron, Loïck

 

 

01/12/2012

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE: "OUVRONS LES FENÊTRES (Premier Volet)".

 

OUVRONS LES FENÊTRES

(Premier Volet)

La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède

17/03/1983 - 01min44s

 

Grâce à la création de l'Esperanto la communication entre les êtres est facilitée.

 

Production

 

Agence, Paris : France 3

Générique

 

Fournier, Jean Louis

 

Desproges, Pierre ; Valadie, Dominique

02/09/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "COURS ELEMENTAIRE"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 Superbe et talentueuse...

  A l'écriture riche et précise.

  Il est important de ne pas passer à côté!

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

  http://www.lejournaldepersonne.com/

  Ou sur sa chaine Youtube:

  http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U

 


Qu’est-ce que la désinformation?
Littéralement c’est la déformation de l’information.
Dans l’esprit : c’est une information tronquée faussée retouchée… avec l’intention de tromper, de manipuler l’auditeur ou le spectateur… ou le mateur amateur.
Non… pas la peine de consulter le dictionnaire, ni de faire appel à un spécialiste en matière de communication, il nous suffit de nous appliquer à réfléchir… à regarder de plus près comment on se fait avoir, en y étant pour quelque chose.
Je prends au hasard, ce qui tombe sous la main
- on a volé un nouveau-né dans un hôpital à Marseille.
Quoi? On a volé un bébé dans un hôpital à Marseille
Comment ? On ne le sait pas pour le moment, tout ce qu’on sait c’est qu’on n’a pas retrouvé le bébé …
On relate un fait. Une parole qui en dit suffisamment pour nous dispenser dans un premier temps de tout commentaire
Un fait est un fait : on a volé un bébé
Qu’est-ce que ça nous apprend ?
Entre autre qu’on peut aujourd’hui, demain vous enlever votre bébé
Un fait qui produit donc un effet immédiat l’identification… on lève la tête, on hoche la tête, on se prend la tête en se disant : dans quel monde nous vivons… même dans un hopital, nous sommes pas à l’abri du danger, celui de l’insécurité, qui frappe de plein fouet les plus démunis qui ne peuvent pas se payer la clinique d’à côté avec des infirmières mieux payées et donc plus vigilantes et plus compétentes.
Un fait est un fait, mais pas seulement, c’est surtout un fait relaté pour produire un effet, pour nous faire agir ou réagir… devant un problème de société… non, devant un problème éminemment politique… celui des moyens dont disposent nos hôpitaux inhospitaliers, donc alerte rouge : du côté du ministère de la santé…
Fait relaté pour nous sensibiliser sur un problème d’insécurité… on n’est plus en sécurité, nulle part, même dans un centre hospitalier…
Message adressé au ministère de l’intérieur… justice et police sont questionnées… comment y remédier t comment prévenir ce genre de méfait ?
Nous voici donc bien informés : on nous a relaté les faits et on nous a appris quelque chose sur nous-mêmes et sur notre société.
Cette information réduite à l’essentiel, pauvre en apparence est en réalité riche de sens…
Quad on y pense et quand on prend le temps d’y penser : elle contient au moins deux concepts :
- manque de moyens ( clin d’œil au ministre de la santé)
- insécurité galopante ( clin d’œil au ministre de l’intérieur)
Tout va… donc… mais pas bien et il était bon de le rappeler : on a volé un bébé une information sans concepts (neutre) qui s’avère comporter au moins deux présupposés : précarité (jusque dans l’hôpital public) et insécurité jusqu’à votre lit de mort.
Où commence la désinformation ?
Elle commence au moment où l’on tente de vous rajouter un petit supplément – un cod un complément d’objet pour vous orienter ou vous désorienter :
Un nouveau né a été volé dans un hôpital à Marseille pas loin d’un quartier d’immigrés.
Et l’on retrouve nos deux présupposés : manque de moyens et manque de sécurité mais avec un nouveau concept, un concept clé, qui va justifier les deux premiers : l’immigration.
Le bébé n’intéresse personne, mais l’immigration intéresse tout le monde.
Ce rajout ou cette déclinaison est très importante parce qu’elle ne se contente pas d’éclairer notre petite lanterne, elle nous indique non ce qui est fait mais ce qui nous reste à faire…
Faire payer le coupable … le responsable… de ce désastre social = notre politique d’immigration : trop d’immigrés… donc pas de sécurité.
Nous a t on informé ? Oui bien entendu…
Nous a t on désinformé ? Oui avec ce petit malentendu… puisque le lien entre le vol et la proximité du quartier des immigrés n’est pas encore avéré, n’a pas été prouvé, il est juste “présumé” supposé, soufflé sur le feu de … pour l’attiser.
Il y a désinformation parce qu’on relate non pas un fait mais ce qui dans le fait est susceptible de produire un effet, d’entretenir l’opinion sur ses vieux démons : nation, immigration néo-colonisation ….
On me dira alors que cela n’a rien de bien méchant… que c’est une désinformation bénigne et non maligne
Sauf que c’est la base sans laquelle il n’y a pas d’édifice : le journaliste, la télé, la presse, les médias et tout le quatrième pouvoir.
L’air de rien… c’est là le centre de gravité
On n’a pas relaté un fait… on a cherché un fait susceptible de produire l’effet que nous voulions produire sur l’opinion
C’est le prototype le plus simple et le plus fort de toute manipulation d’opinion
La question n’est plus de avoir : qu’est-ce qu’on nous raconte ? MAIS POURQUOI EST-CE QU’ON NOUS LE RACONTE ? après tout , le fait
non pour qu’on se fasse une opinion mais que notre opinion se fasse sans nous
C’est le premier palier de la désinformation il y en a d’autres
J’y reviendrai… si on ne me coupe pas d’ici là le sifflet !