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22/10/2017

BRUITS D’ÉCRITS 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur... 

 

 

BRUITS D’ÉCRITS

2

 

Il me faudrait posséder cette intelligence vive

Que rien ne disperse, refuge de courants d'air,

De flux de chair vernaculaire que tout traverse.

Mise en absence têtue d'une apostrophe enflammée

Qui me laisse éploré et, pour toujours, hors du temps.

 

Il serait bienvenu et apaisant de n'être que virtuose!

Au contraire, la blessure des mots insoumis m'épuise

Et s'acharne avec virulence à me déposséder de moi.

Cela me subjugue, me bouleverse et me désagrège

Jusqu’à mal lutter contre sa captieuse progression.

 

 

Dès lors, ne rien tenter de comprendre,

Ne pas s'abaisser à juger, s'appliquer à n'être

Qu'au plus juste de quelques fragments de soi,

Et arpenter le monde habité de fièvre à l'âme

Dans l'attente insensée de l'ultime perforation.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/04/2017

IMAGINEZ

au magma présent de l'écriture,

 

 

IMAGINEZ

 

Imaginez!

Vous marchez le long du fleuve.
Sous le font plat de la barque

Qui glisse, l'eau est sereine

Couleur de métal argenté

Striée de fins reflets blancs.

 

Les mots, les pensées,

Tout cela est là peut-être,

Mélangés à cette lagune?

Imaginez!

 

P. MILIQUE

09/05/2016

GRÉSILLEMENT D’ÉTOILES

au magma présent de l'écriture,

 

GRÉSILLEMENT D’ÉTOILES



Jamais il n'aurait osé le rêver:
Elle lui a confié qu'elle l'aime!

La vie est pleine de petites musiques,
Elle l'est tout autant d'ardents soleils.

Depuis ce jour aux parfum inespéré,
Il est dans le fiévreux vertige d'aimer.
Il vit avec cet amour au fond du cœur,
Avec la multitude qui le transporte,
Et ce que chaque jour il voit et entend.

Il est riche de ce qu'elle lui accorde
Du coup, il perçoit qu'il l'est infiniment.
Chacune de ses pensées adressées à elle
Trace une indélébile marque temporelle,
Il est si bon d'être avec elle à partager le jour.

Il a tellement confiance à son amour.
Cet amour puissant qui transforme
Chaque grisaille quotidienne en jour doré.

C'est amour est une flambée savoureuse,
C'est le bleu intense et pur d'un ciel d'été,
C'est le clin d’œil du printemps qui renaît,
C'est un majestueux grésillement d'étoiles
Adressé à l'inopiné soleil qui encore mûrit.
C'est un amour ardent qui, tendu de naturel,
Endosse avec fierté le possible d'un eux-deux.

P. MILIQUE

 

 

28/04/2016

CALAMITE DÉGRADANTE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CALAMITE DÉGRADANTE

2

 

  On le voit assis sur les marches inconfortables de sa maison, hirsute, maigre et sale.

On l'observe aussi divaguer, simplement vêtu de vieux sacs à patates effilochés et approximativement retenus par de la grossière ficelle.
L’œil croirait voir-là un épouvantail humain.

Plus tard, on le sait reclus dans sa chambre devenue, avec le temps qui s'accumule, un véritable dépotoir, un lieu répugnant et sordide où, bientôt, va se nouer la tragédie.
Il sera facile alors de le prendre pour un fou.

Dans son huis-clos intime, que se passe-t-il vraiment?
D'autres psychoses familiales l'ont, de fait, rendu profondément malheureux.
Mais il n'en a jamais rien dit.
Il a en revanche mis beaucoup d'application à se fâcher avec le monde entier rassurant ainsi, semble-t-il, son esprit malade et affaibli.
Puis, fatigué de ne plus communiquer autrement que par de faciles et glapissantes injures, il s'est trouvé acculé à ne plus jamais parler qu'à l'aide de mots clairsemés, proférés à voix basse.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

02/11/2015

A EN PERDRE LE SOUFFLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

A EN PERDRE LE SOUFFLE

1

Son corps, son organisme, son métabolisme
Tous se sont ligués en lassitude aujourd'hui
Pour l'affaiblir, pour l'anéantir. Pour l'annuler.

Il se sent vide d'ardeur, de dynamisme, de force.
Tout cela lui impose la réalité d'un défi démesuré,
Le confronte à l'abrupt consistance du présent,
Et jette une lumière indécente sur un itinéraire
Qui derrière les brumes se profile, long et accablant.

Il se doit de rassurer son aimée, il n'ait rien d'alarmant.
Il ne s'agit que des truismes triviaux au jour de chacun.

Car c'est bien ce qui lui fait monter la honte au front.
Comme il est indigné par son comportement ridicule!
Et pourtant il ose, enfantin, communiquer sur ce si peu.
Oser se lamenter auprès d'elle, elle qui est tant investit
De ce qu'elle est, qui met tout à profit pour l'ensoleiller,
Pour créer cette ample bulle d'amour où elle le tient serré.
Comme il se sent petit près d'elle, terne face à sa lumière!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

12/07/2015

L'ENFANT LUMIERE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

L'ENFANT LUMIERE

2


Le voilà ce petit être au caractère émerveillé
Qui s'abandonne, confiant, aux tendres câlins,
Créant du bonheur en infinies vibrations
Dans la frange subtile entre bien-être et plaisir.
Communication fluide et chaleureuse à cueillir
La fragilité de l'instant au bord du temps à venir.

Pour vous, c'est l'intrusion d'une extraordinaire
Aventure au cœur fleuri et cristallin de la vie
D'un petit d'homme et de sa part de mystère.
C'est l'accueil d'un sourire dans le rire des jours,
C'est l'accord qui colore le temps et le rend souvenir.

Trouvez en vous les mots justes pour lui dire votre amour.
Elle vous offrira en retour l'unique qui ne sera qu'à vous.

(FIN)

P. MILIQUE

02/06/2015

MIROITEMENT DE SURFACE

SILENCE PROPICE.jpg

 

 

MIROITEMENT DE SURFACE

 

Le fondamental est que chaque individu

Pense être détenteur de la vérité.

Voilà ce qui est bon, voilà ce qui est mauvais!...

 

Dans la quintessence d'un temps sinistre,

Il subit une violent exclusion à se coltiner au réel

D'un quotidien injuste et nauséabond

Laissant transparaître la souffrance vive

D'humains assujettis en révolte contre le hideux.

 

Toute créativité doit affronter cette terreur-là

Avec pour seul destinataire identifié l'écho de sa propre voix.

 

Observateur silencieux d'un monde à l'obstiné de l'étroit,

Qui de gris barre la route des merveilles,

Il découvre l'inaccessibilité prévisible à côtoyer

Le presque rien de la vie de tous les jours.

 

Alors, acceptant enfin le tragique illusoire

D'un miroitement de surface sous lequel gît un gouffre,

Il se réfugie confiant derrière ce qui lui reste d'enfance,

Au plus profond d'un silence protecteur,

Seul comportement qui communique encore...

 

P. MILIQUE

02/01/2015

SUR LES RAILS DE L'ESPOIR

au magma présent de l'écriture,

 

SUR LES RAILS DE L'ESPOIR

Au fardeau essentiel d'une infirmité de la vie,
La déchirure s'avère mentale, interne,
Et il se retrouve enfermé à huis-clos
Dans l'incommunicabilité de la douleur.

Tout en veillant à ne surtout pas prendre sa place,
Toute identité se tient toujours au ras de l'autre
Qui fait de chacun un être imprégné de sensible.

Il joue avec la frontière afin de la rendre poreuse,
Exulte de ce rire comme la plus banale des façons
De nouer une relation chaleureuse avec ce quelqu'un.

Et voilà que, en partie réfugié dans un monde imaginaire,
Un point de lumière attirant glisse sur les rails de l'espoir.

P. MILIQUE

18/11/2014

LA CHASSE AU BEAU

BOUQUET D'OR.jpg

 

LA CHASSE AU BEAU

 

C'est un rôle dangereux mais déterminant

Qui impose de délivrer les mots des glissements du sens,

Et de débarrasser chacun d'entre eux de sa crasse potentielle.

 

Il y a certes quelque chose de contraint,

Mais de profondément exaltant,

A forcer l'aspect aseptisé des phrases

Dans leur côté lointain et nuageux

Qui dissimulent mal, on ne voit que cela,

La grâce enchanteresse d'un monde magnifié

Au sourire chantant dans la douce harmonie

Des bouquets d'or qui enluminent les jours complices.

 

P. MILIQUE

26/03/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 13/03/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

  13/03/2014

20/02/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 10/02/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

10/02/2014

15/10/2013

LASSITUDE DE DÉFROQUÉS

 

NUIT.jpg

 

LASSITUDE DE DÉFROQUÉS

 

Dans le clair-obscur d'un monde qui disparaît,

Il tente de recueillir quelques couleurs

Pour ne pas se retrouver entièrement seul.

 

Des traits de lumière communiquent dans la nuit

Et le guide dans cette obscurité qui peu à peu s'installe

A travers la petite fenêtre qui lui reste sur l'extérieur,

Comme au travers des nuages lorsqu'il pouvait encore les voir

Gronde toujours cette présence inquiétante

Que lui présentent d'étranges miroirs

Dans lesquels il plonge sans retenue restrictive.

 

Univers obscur, inutile et cependant redécouvert,

Débordant de scènes authentiques et cocasses

Où déambulent des lassitudes de défroqués

Et les chagrins d'une ribambelle de vaincus.

 

P. MILIQUE