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19/09/2016

CELUI QUI SAVAIT 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CELUI QUI SAVAIT

3

Jules aussi, parfois, croyait avoir une opinion.
Les cailloux du sentier ramenaient à sa mémoire une autre de leur longue promenade en montagne d'où ils étaient revenus ensemble, bien sûr, cette fois-là.
Mais c'est en silence qu'ils avaient parcourus la distance ce jour-là, prisonniers qu'ils étaient de cette gêne où les consignait, à chaque fois, l'amer constat du vide immense installé entre eux.

Car Jules, en la circonstance, pensait détenir cette fois une opinion personnelle bien fondée.
Il pensait donc pouvoir s'en ouvrir librement à son frère sans que celui-ci, tout à coup, se met à chercher ses mots, à les bredouiller, embarrassé comme si, pour discuter avec Gilles, ceux qui se présentaient à lui étaient toujours trop compliqués, trop érudits.
Jules observait alors sa volonté se concentrer pour ne pas juger.

Et surtout, il percevait sourdre en lui une fureur inavouée.
Contre qui?
Contre quoi?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

25/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 22

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

22

Cependant, il existe une composante qui semble inhérente et universelle à l'existence: c'est la puissance aveugle et comme amplifiée dans l'exaltation inconsidérée à vouloir vivre d'autres belles choses. Cette caractéristique se révèle être la bienvenue. Il est bon de prendre en considération que la vie n'être parfois qu'un épineux buisson de douleurs. Meilleur est de s'attacher à retrouver au plus vite la délectable saveur de la liberté retrouvée.


Le plus dur pour elle restait peut-être en devenir.

Cela rend d'autant plus remarquable le fait que, après avoir dissoutes les sombres impasses de la réflexion, elle soit parvenue à rejoindre la surprenante manifestation de sa toute nouvelle force immanente. Un concentré de ressources invraisemblables. Instillation de l'Innée-galable goût de vivre dans le flux torrentueux de son âme.


De farouches résolutions ont ouvert sa conscience à de nouveaux horizons. La chrysalide s'est peu à peu extirpée de la grisaille ambiante avec force et éclat.

Elle refuse de tout son être que ses printemps s'égarent dans l'inabouti d'un rêve parce qu'il lui est impossible de tolérer qu'un fragment de laideur temporaire suffise à détériorer durablement l'idéal juvénile de l'amour romantique.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

30/05/2015

THÉÂTRE D'OMBRES

au magma présent de l'écriture,

 

THÉÂTRE D'OMBRES



Il y a cette multitude d'écrits,
Véritables concentrés d'efficacité
A l'impact pour le moins terrifiant.

Flammèches espiègles et passionnées
Issues de manipulations énigmatiques,
Aux essences inusuelles de manichéisme
Teintées de perspectives insoupçonnées
Révélatrices de secrètes harmonies
Aux tonalités envoûtantes de beauté.
Expressions de type hallucinatoire
Issues du délire et de la démesure,
Formidablement aptes à combler
Le silence sépulcral des non-dits.

Il est tant de soleils éteints
Dans mon théâtre d'ombres...

P. MILIQUE

05/03/2015

MISER SUR L'ICONOCLASTE

au magma présent de l'écriture,

 

MISER SUR L'ICONOCLASTE


C'est comme une subtile variation de lumière.
Comme contempler la mer à l'aurore naissante.
Comme un élan irrépressible vers l'improbable.
Comme la vision d'un monde aux détails infinis.
Comme un état d’âme sur concentré de fragrances.
Comme l'azur irréel d'un ciel d'harmonie joyeuse.
Comme l'image spontanée d'un éclat d'inattendu.

Cela peut être un échange de clins d’œil complices.
Un regard soudain saisi par la justesse de l'image.
Il brûle un rai captif au scintillant de la prunelle
Qui rejette loin toute forme velléitaire de mélancolie,
Un beau regard, annonciateur de lendemains enchantés.

C'est l'histoire d'un geste inhabituel vecteur d'énergie,
Qui recréé du considérable en misant sur l'iconoclaste.

P. MILIQUE

01/08/2014

LENTE HÉMORRAGIE

au magma présent de l'écriture,

 

LENTE HÉMORRAGIE

 

Il est à espérer ton quotidien se révèle plus lumineux que le mien,

Car tu n’as pas l’âge de payer cash les tâtonnements de l’existence.

 

Je me suis interrogé jusqu’à l’obsession, et malgré le désir de faire beau,

Je ne peux que confirmer qu’elle n’est que doutes et colères rémanents.

C’est une part d’irrationnel qui envahit la réalité de ses éclats d’arbitraire,

C’est une fresque naturaliste mais effrayante en ses interrogations inouïes

Lorsqu’en ses corridors coule la lente hémorragie d’inguérissables blessures,

Véritable concentré de cauchemars obscurs, vie réelle aux perfides morsures.

 

La tempête déchire l’air, et le tableau est accablant qui rend le jour chagrin.

 

P. MILIQUE

25/07/2014

DEPUIS QU'IL EST PARTI... 1

au magma présent de l'écriture,

 

DEPUIS QU'IL EST PARTI...

1


Depuis qu'il est parti, il se sent exclu du rêve.
De ce rêve foisonnant aux merveilleuses rencontres,
Cocktail jubilatoire chargé de visions délirantes,
Somme magistrale de perceptions hypertrophiées
Où l'absence de hasard détermine l'osmose.

Depuis qu'il est parti, il se sent exclu du rêve.
De ce rêve foisonnant, inestimable acquis
Mosaïque insolite aux méandres chatoyants
Accord fondamental dans l'ombre des espérances
Concentré palpitant aux résonances particulières.

Depuis qu'il est parti, il se sent exclu du rêve.
De ce rêve foisonnant aux connivences muettes
Où se tissent des liens très forts à l'éclat de beauté vaine
Quand la complicité débusque les mystères
De vies approximatives aux mille papillonnements.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

10/03/2014

DOULEUR D'AIMER 1

au magma présent de l'écriture

 

DOULEUR D'AIMER

1

 

C'est un concentré de féminité au regard étincelant.

Lui, se rend compte soudain qu'il a vécu jusque-là dans son attente,

Et qu'elle lui offre en un souffle d'une immense générosité,

Le précieux d'une histoire qui bientôt sera la leur.

Parce que c'est un être tout d'amour et de tendresse,

Générateur de complicités douces et bouleversantes

Qui ajoutent tellement de sens au sensuel mot-partage.

 

Il a grandi dans une incroyable solitude,

Et c'est dans un état de grande fragilité

Qu'il se retrouve à se nourrir de tous

Ces émois bruissants et foisonnants.

Il obéit, mécaniquement, à d'inexplicables pulsions

Qui l'ouvrent à la découverte de sa capacité d'amour.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

23/11/2013

LE SILENCE

SILENCE.jpg

 

LE  SILENCE


Ces quelques lignes si décousues,
Sont tellement préférables au silence.

Parce que le silence peut se perdre dans d'étranges méandres.
D'instants à la vertigineuse sensualité
En sale goût d'amertume,
Il sait donner l'impression exacte de se couler subrepticement
Dans la douleur des autres.

Il est comme un arrêt sur concentré d'émotions.
Et il exprime avec une sorte d'hypnotique lenteur
Un temps provisoirement suspendu.
Comme dilaté.

Le silence est en nous,
Comme une situation extrême.
Comme une peur ultime.
Il est telle une fleur fermée à l'intérieur de soi qui,
Par sa non floraison,
Nous laisse entrevoir la fragilité de nos repères.

Le silence est un philtre pernicieux.
Mais dans sa tonalité douce-amère
Coulent de paisibles paysages.
Et cela serre le cœur.
Et cela serre l'esprit.
Parfois !...

Dans mon ciel de silence, tes mots sont des étoiles.

P. MILIQUE

15/11/2013

LE PARFAIT RIDICULE

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LE PARFAIT RIDICULE

 

J’ai tant de difficultés à cautériser la moindre blessure !

 

Je n’en peux plus de m’éprouver tellement vulnérable,

Je m’épuise en incursion répétée au cœur du ridicule,

Je n’en peux plus, non, de mon grotesque foisonnant.

 

Qu’il est donc erroné en moi ce concentré d’orgueil

Si mal dissimulé au centre d’une humilité maladive.

 

Je suis assujetti à l’insupportable d’une situation délétère

Non affranchie d’un irrépressible sentiment d’inconfort,

Et je vis sans discernement ma dure réalité d’humanoïde.

 

Pour le médiocre que je suis, écrire c’est tromper l’absence.

Alors, au cœur tourbillonnant de mon insatisfaction, j’écris !

 

P. MILIQUE

14/10/2013

INTARISSABLE SOURCE

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INTARISSABLE SOURCE

 

Où situer l’intarissable source de ses pensées?

 

Il déploie toute la richesse de son univers fleuri de mots

Dans la rude élégance d'une écriture

Portée par un constant désir de justesse.

 

Il s'exprime aussi à mot découvert,

Au cœur d'une pensée qui pense large,

Et balise en phrases très concentrées

Les fragmentations toujours possibles

Qui exultent de réminiscences.

 

Cependant, c'est en labourant d'une plume aussi sensible qu'alerte,

Qu'il récolte la poésie, terreau de son épanouissement,

Afin qu'à nos yeux éblouis, elle s'offre enfin à nous.

 

P. MILIQUE

14/08/2013

A VOTRE ECOUTE COÜTE QUE COÛTE: "LA FEMME QUI NE VOULAIT PAS TORTURER LES ANIMAUX"

 

A VOTRE ECOUTE COÜTE QUE COÛTE

"LA FEMME QUI NE VOULAIT PAS TORTURER LES ANIMAUX"

 

À votre écoute, coûte que coûte est une dramatique radio quotidienne écrite et jouée par Zabou Breitman et Laurent Lafitte et diffusée sur France Inter entre le 16 janvier 2012 et le 29 juin 2012. D'une durée de sept minutes, elle est diffusée à 12 h 23, entre Les Affranchis et Carnets de campagne.

L'émission est une parodie présentée comme une émission de libre antenne sur la santé. Deux acteurs jouent un couple de spécialistes composé de Margarete de Beaulieu, psychothérapeute et son mari Philippe de Beaulieu, médecin ; ils répondent aux questions de faux auditeurs, en débitant « les pires des clichés racistes, homophobes, sexistes  et réactionnaires.


Source Wikipédia

http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Accueil_principal

30/07/2013

L’INDIFFÉRENCE

au magma present de l'ecriture

 

L’INDIFFÉRENCE

 

C'est une erreur de la nature,

En équilibre instable et dérisoire

Sur le fil tendu de l'obscur désastre.

 

De là-haut, il observe

Avec un mépris dédaigneux et ostentatoire,

Le point fixe et douloureux

De plaisirs malfaisants et mortellement tristes,

Jusqu'à se complaire avec effronterie

Dans l'évocation confuse et probable

D'une rupture de communication

Qui lui procurera, délicieuse,

L'euphorie démesurée de l'indifférence.

 

L'indifférence, concentré orgasmique d'insolence!

 

P. MILIQUE