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06/03/2016

FÉLIN POUR ELLE 32

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

32

J'ai perçu que mes derniers mots, emprunts de maladresse, avaient semblé mettre en doute ses facultés de raisonnement. Et que ça l'avait intensément indisposé. Dans l'instant, son impassibilité placide s'est fragmentée, et des flèches acérées et menaçantes ont zébré la douceur de son regard interloqué. Il s’apprêtait à rétorquer lorsque....

Nous n'avions rien vu passer du temps passé à converser. Un peu comme si nous l'avions supposé comme suspendu. Dehors, le crépuscule avait subrepticement entamé ses manœuvres nocturnes.
A ce moment, le bruit si caractéristique de la porte d'entrée actionnée nous a subitement réinstallé dans le présent. L'instant n'était autre que celui de notre attente initiale. La porte du Phare s'est ouverte sans précaution aucune sur une Gardienne pour le moins interloquée de nous trouver là.


Mais quelle surprise! Quel bonheur! Vous êtes là tous les deux?


Évidemment, la réponse faisait partie intégrante de la question.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

08/04/2015

DÉBUSQUER LA PART VISIBLE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DÉBUSQUER LA PART VISIBLE

3

Un jour le sourire vient de quelqu'un que l'on n’espérait pas,
Que l'on n'attendait plus. Quelqu'un qui, tout naturellement,
Trouve sa place entre l'incertain balisé des jours ordinaires
Et les rêves anciens dont la mémoire désabusée se souvient parfois,
A l'issue du combat que l'on livre lorsque s'efforce d'exister.

Dehors, le monde s'active, mais en soi le temps semble comme arrêté.
Alors, une lueur d'espoir au creux des yeux, on emprunte un chemin,
N'importe lequel, on se laisse peu à peu immerger par cette fuite en avant
Qui submerge, pour mieux se retrouver, se découvrir, s'accepter peut-être.
Dans le sursaut d'une trouble émotion on se dirige, aveuglé de lumière,
Vers des territoires jusqu'alors à peine esquissés où l'on découvre
Ces jardins fantastiques que l'on cherchait à rencontrer depuis longtemps
Afin de capter et transmettre à l'universel sa ferveur et son enthousiasme.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

30/09/2014

CHALEUR PROTECTRICE 1

au magma présent de l'écriture,

 

CHALEUR PROTECTRICE

1

Dans la nuit basse d'un ciel mangeur d'étoiles, le temps
S'allège dans le silence d'une lourde neige qui soulage.

Dehors pleurent encore des larmes approximatives
Qui s'achèvent en d'improbables caresses de brume.

Une chaleur protectrice déploie sa suprême compagnie,
Tandis qu'au centre vif et tourmenté de l'insaisissable
S'assèche le reliquat d'âcres pensées intempestives
En une vive mise au supplice de doutes irrationnels.

A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

07/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: LES BOURGEOISES


SI NOUS VIVIONS EN 1913

LES BOURGEOISES

 

La vie quotidienne au début du XXe siècle, racontée par l’historien Antoine Prost. Aujourd’hui, les jeunes filles de bonne famille…

 

Antoine Prost préside la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire.


Une dame de la bonne société ne sortait pas sans son chapeau.et ses gants. Une femme en cheveux dans la rue ou avec un fichu sur la tête, c’est une femme du peuple, une ouvrière. Les paysannes portent souvent un fichu ou une coiffe dans certaines régions notamment pour la messe. Les dames de la bonne société ne travaillent pas, ni chez elle, ni en dehors de chez elle. Ce sont des maîtresses de maison…

Mrs. Vanderpoel, Mrs. Fred D. Johnson, and Mrs. C.K.G. Billings (LOC) © The Library of Congress - 2013

30/08/2013

LE FAUX FRIVOLE

RESSAC.jpg

 

LE FAUX FRIVOLE

 

Sous ses dehors légers, un peu farfadets,

Il souffre à l'excès de sa réputation de frivolité

Et de sa virtuosité de parole parfois sidérante.

 

Cependant, dans un viscéral besoin de communication,

C'est avec une considérable difficulté à s'exprimer

Qu'il consent, d'une voix blanche et intimidée au possible,

A s'exposer à d'incertaines manœuvres de séduction

Dans le ressac bruyant des brouilles à répétitions.


P. MILIQUE

06/11/2011

ILS ONT PENSE POUR NOUS 4

PENSEUR.jpeg 

 

"Le soi n'est pas dans le centre;

Il n'est pas non plus dans l'inaccessible,

Enfoui quelque part dans les replis de l'être.

Il se trouve dans l'entre-deux du dehors et du dedans,

Du moi et du non moi,

De l'enfant et de sa mère,

Du corps et du langage."