Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/10/2013

A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL 1

au magma present de l'ecriture,

 

A FAIRE  SAIGNER  LE  BLEU  DU  CIEL

1

 

L'intention du suicide est la conséquence d'une histoire personnelle.

D'un état de grand délabrement psychique. Ou physique. Ou les deux.

Pour n'avoir jamais été doué pour le bonheur et,

Parce que les jours implacables se font noirs autour de moi,

Je m'enfonce dans l'évidence du tourment.

Dans le désordre spectaculaire.

Le chaos soudain devient la règle.

Je me retrouve projeté, protagoniste majeur, dans un étrange cauchemar

Troué d'images rouges et noires.

En vieillissant je le sais bien,

On aspire quelquefois à extraire l'essence de soi-même.

Et à s'approcher d'une flamme en une volonté libératrice

Pour être certain de disparaître dans l'embrasement final

De ce qu'on n'a jamais su être.

Acte ultime et définitif d'une non-existence.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

12/08/2013

A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL

362093731_small.jpg

 

A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL

 

L'intention du suicide est la conséquence d'une histoire personnelle.

D'un état de grand délabrement psychique. Ou physique. Ou les deux.

 

Pour n'avoir jamais été doué pour le bonheur et,

Parce que les jours implacables se font noirs autour de moi,

Je m'enfonce dans l'évidence du tourment.

Dans le désordre spectaculaire.

Le chaos soudain devient la règle.

Je me retrouve projeté, protagoniste majeur, dans un étrange cauchemar

Troué d'images rouges et noires.

 

En vieillissant je le sait bien,

On aspire quelquefois à extraire l'essence de soi-même.

Et à s'approcher d'une flamme en une volonté libératrice.

Pour être certain de disparaître dans l'embrasement final

De ce qu'on n'a jamais su être.

Acte ultime et définitif d'une non-existence.

 

La question maladive et obsédante de certains est de savoir

S'il existe une vie après la mort.

Mais, sommes-nous simplement sûrs qu'il y en ait une avant ?

 

Moi-même, si je me sens à l'instant tragiquement dépourvu,

Sais que son univers n'est pas vide.

Je connais les sources les plus secrètement dissimulées

De ses vagabondages toujours recommencés.

Parce que je croit que j écrit !

 

C'est ma souffrance secrète, présente, inaudible, indéchiffrable.

Je suis un montreur de mots qui brouille les images.

Au quotidien, je fréquente ce lieu de forte lumière intérieure.

Un espace de création personnelle, terre sublime et misérable,

Où se racontent le désespoir et le désarroi d'un homme

Qui se heurte à l'ancestrale brûlure du mystère.

 

Tous mes écrits sont dans la noirceur absolue,

Sans chaleur aucune, sans aucun avenir.

Ils sont la douleur d'une écriture qui se dégrade dans la solitude.

Jusqu'à la brisure.

Je possède en moi l'art l'art morbide de faire saigner le bleu du ciel,

Un ciel saturé de cris et de fureurs

Que rien ne sauvera jamais de l'oubli ni de l'indifférence.

Une écriture tendue, abrupte, torrentielle,

Arrachée aux entrailles d'une lucidité impitoyable.

 

Comme j'aimerais, dans une effervescence de tous les instants,

Savoir dire le charme énigmatique de certains mots transparents, cristallins et fugaces !

Posséder, même un peu seulement, la magie impérieuse de quelques mots mystérieux.

Refuser de céder aux tentations pourtant bien séduisantes de la facilité,

Et rester définitivement exigeant, intransigeant sur le choix des mots.

Connaître enfin le scintillant tourbillon de pensées que je saurait mettre en forme.

Comme des traits vivants, traits de plume, traits d'esprit.

Composer un véritable opéra des soupirs et de la solitude,

Avec la mélancolie peut-être, d'un désaccord avec moi,

Et savoir dire toute la tristesse du monde. Tous les soleils aussi.

Tout cela sans hâte, sans dissonance.

Par simple plaisir de la lenteur. Et de la précipitation.

 

Mais je sais aussi que les drames les plus crépusculaires

S'accordent de fait aux fastes les plus incongrus.

Et que tout est tout à fait perdu

Lorsque les perspectives quelles qu'elles soient, n'existent plus.

 

Alors, il me faut bien finir par m'affranchir de mes fantômes.

Aussi je cherche, avec une ferveur désespérée, la flamme libératrice.

Celle qui, au cœur vif de la terrifiante spirale,

Acceptera de m'embraser sans me poser de questions.

Dorénavant, je ne la cherche plus.

Je sait depuis peu que je l'ai trouvée.

 

Dehors est le soleil d'hiver, rond et pâle.

Et je m'y vois déjà !

 

P. MILIQUE

 

12/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "LA BOULE PUANTE"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"LA BOULE PUANTE"

Paroles et musique : la Parisienne Libérée


[citation N. Sarkozy]
« Comme toujours avant la présidentielle il y a un certain nombre de boules puantes »

[citation F. Fillon]
« C’est le moment où toutes ces boules puantes sortent d’une façon qui est parfaitement scandaleuse »

[citations N. Sarkozy]
« De se boucher le nez… »
« Le petit jeu qui consiste à se pincer le nez… »
« Ils se bouchent le nez… »
« On se bouche le nez… »


Au rayon farces et attrapes
Un méchant diable à ressort
Soudain rejailli de sa boîte
Pétant de tricolore
Voudrait qu’on mette au balcon
Nos drapeaux d’identité
En l’honneur de la Nation
Et d’un glorieux passé

Quand on entend ce qu’il dit
– Sur la France
La boule puante c’est lui
– Qui la lance
(bis)

Pas loin du coussin péteur
Les nostalgies impériales
Cadastrent des rancœurs
Au nom de la morale :
Volonté de puissance
Vapeurs d’espace vital,
C’est moins une renaissance
Qu’un attentat nasal !

Quand on entend ce qu’il dit
– Sur la France
La boule puante c’est lui
– Qui la lance
(bis)

[citation France Inter ]
« Calomnies, rumeurs et boules puantes »

[citations France Info]
« On appelle ça les boules puantes et chaque campagne en a son lot »
« Ambiance boules puantes à six jours du second tour »

Idées pouacres et putrides
Allocutions méphitiques
Au cœur d’une pensée fétide
Exhalaisons tyranniques
Longs manteaux de cathédrales
Radicules de chrétienté
Rage antisyndicale
Ça commence à empester

Quand on entend ce qu’il dit
– Sur la France
La boule puante c’est lui
– Qui la lance
(bis)

Il faut qu’il perde les élections
Avant qu’on tombe évanouis
Dans le vent nauséabond
Des haines empuanties
Il faut qu’il range sa boîte à Meuh
Et son bousin politique
Ses lieutenants nidoreux
Flatulents pathétiques

[citation E. Raoult / F. Bonnet]
« (…) autant de sang sur le mains que Mediapart
peut avoir de caca sur les mains (…) Très franchement
on dit que c’est un journal Mediapart…
– C’est un journal, c’est un journal.
– … c’est un office merdique »

Quand on entend ce qu’il dit
– Sur la France
La boule puante c’est lui
– Qui la lance
Quand on entend ce qu’il dit
– Sur la France…
(bis)

04/06/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 04/06/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

04/06/2013

25/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 7/01/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

7/01/2013

21/04/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 16.04.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

16.04.2013

20/04/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 15.04.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

15.04.2013

19/04/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 12.04.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

12.04.2013

18/04/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 11.04.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

11.04.2013

17/04/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 10/04/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

10/04/2013

12/03/2013

OMBRES MENAÇANTES

OMBRES MENACANTES.jpeg

 

OMBRES MENAÇANTES

 

 

Elle semble si impossible, si sectaire,

Tellement familière et cependant étrange

Cette incapacité saturée d’effort et de volonté

A reprendre quelques nobles valeurs à son compte,

A investir cet espace peuplé d’ombres menaçantes

Qu’il se résigne à laisser couler, lourdes, les larmes

En voltige d'ailes plombées par le tragique de la vie.

 

 

P. MILIQUE

05/12/2012

JE DENONCE 26

DENONCIATION.jpeg

 

Je dénonce les hommes

De s'appauvrir l'âme

Avec de glauques remugles

D'individualisme outrancièrement possessif

Plutôt que d'accueillir l'humanité

Dans sa chaude multiplicité qui rend beau.