10/10/2017
IMPASSE
IMPASSE
Dans l'impasse de la solitude
Le jour se lève pour moi seul.
Et je m’éveille au bord du vide...
Se murmure alors à nouveau
Le fil obscène de mon existence
Au frontispice crépusculaire
Et obsédant de mes tristesses.
P. MILIQUE
08:29 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, horreur, sexe, virginité, déni de souffrance, présomption, innocence, consentement, élection, thèse dominante, nazisme, déclassement, paradoxe, parti démocrate, familier, populisme, mémorial de la honte, mythe, embarras, contrariété
21/09/2016
CELUI QUI SAVAIT 5
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
CELUI QUI SAVAIT
5
Mais puisque Jim, fidèle à lui-même, avait d'abord ri – car enfin, il le connaissait bien ce chemin: à cet endroit la roche était à l’ordinaire solidement ancrée – puis s'était tout de suite raidi dans cette agacement si familier, il n'était plus en mesure d'écouter Jules, et encore bien moins de l'entendre.
A quoi aurait servi de tenter l'insurmontable au risque de tout détruire comme à l'accoutumé?
«Tu passes devant?» avait juste suggéré Jules.
Les femmes étaient, cela leur arrivait fréquemment, réunies chez Jim lorsque Jules revint chez lui.
«Déjà de retour» s'exclamèrent-elles de concert.
«Tu es seul?»
«Oui! Jim n'est pas venu au rende-vous aujourd'hui.» s'entendit-il répondre.
(FIN)
P. MILIQUE
10:09 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, puisatier, fidèlité, rire, enfin, cornue, cheminer, endroit, rocaille, ordinaire, solidifier, ancré, raidissement, agacement, familier, en mesure, écouter, moins, entendre, servitude, te, tation, insurmontable, risque, détruire, accoutumé, passer devant, suggérer
15/09/2016
A FLEUR D’HUMILITÉ
A FLEUR D’HUMILITÉ
Tes mots ont la saveur de l'amer familier
Qui accompagne la fureur folle découlant
D'un séisme effrayé de tourments imprévus.
Ils disent cette fraction, souvent conséquente,
Propagée par l'ordinaire tangibilité de la vie.
C'est bien au poète de proposer une forme lyrique,
Romantique aussi, à l'inévitable cruauté du présent.
Même une fleur éclatante à son lot de souffrances!
Seul le poète parvient donc, au fil de sa sensibilité,
A nous faire imaginer combien la beauté est possible.
N'étant jamais, pour ma part, qu'un ersatz de poète,
Je me considère relevé de ces luxueux impératifs-là.
Tes mots qui saignent discrètement sont de ma race.
Offre m'en le partage, chez moi ils seront chez eux.
Et je saurai, à fleur d'humilité, m'attirer leur grâce:
Ces mots-là qui accompagnent l'âme sont mes amis.
Ma chaumière leur est ouverte: ils sont les bienvenus.
Ils pourront y demeurer tout le temps qu'il leur plaira.
Allégée de leur pouvoir vampirisant,
Tu sauras, avec une exquise évidence
Tous les diamants qui sont les tiens
Et qui te sont nécessaires pour écrire
Comme depuis toujours tu sais le faire.
Des bouquets de satin aux frôlements assurés,
S'harmoniseront d'amples discours exacerbés
Par le désir fou, consumé d'incandescence,
Des mots auréolés au pinceau d'espérance.
P. MILIQUE
08:16 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, fleur, humilité, saveur, compromis, amer, familier, accompagnement, fureur, folle, découler, séisme, effrayer, tourment, imprévu, fraction, conséquence, propager, ordinaire, tangibilité, poète, proposer, forme lyrique, romantique, inévitable, cruauté, langue, tendance, souffrance, sensibilité, inconny, styliste, ersatz, relève, luxueux, impératif, saigner, discrètement, race, partage, grâce, chaumière, bienvenue, demeurer, allégation, contamiiner, vampiriser, exquise, évidence, diamantaire
19/04/2016
LES RESSOURCES DE L'ERRANCE
LES RESSOURCES DE L'ERRANCE
C'est dans cette ville déréalisée par les néons,
Où l'anonymat règne en tyran clandestin,
Qu'il a exploité les ressources infinies de l'errance
Dans les dédales insoupçonnés de sa propre intériorité.
Tout dépend de l'aptitude dont on dispose
A se faufiler dans la douleur vive du réel!
Il faut profiter de la confusion pour neutraliser l'inconnu
Et mettre en perspective l’étrangeté lisse du familier
Sans jamais cependant céder à l'illusion de la transparence à soi.
Les vertiges de l'identité pénètrent la conscience de l'autre
Et, suspendu à une beauté magique et mystérieuse,
L'absorbent dans l'absolue récurrence du même.
Embarqué au fil tenace de dérives ondoyantes,
Se maîtrise l'étonnement d'être là où l'on est
A l'exacerbé d'une activité créatrice et subversive
Qui s'arpège d'accords existentiels.
Dès lors, la mise en musique progressive
Des modulations du visible
S'élève au secret dénudé d'un cœur d'instant épuré,
Sillon sonore d'où scintille le néant.
P. MILIQUE
14:19 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ressource, errance, ville, néon, anonymat, régner, tyran, clandestin, exploiter es ressources, dédale insoupçonné, intériorité, aptitude, se faufiler, douleur vive, profiter de la confusion, neutraliser l'inconnu, mise en perspective, étrangeté lisse, familier, céder à l'illusion, transparence à soi, vertige de l'identité, pénétrer la conscience de l'autre, beauté magique et mystérieuse, absorber, absolue récurrence, embarquer, dérives ondoyantes, maîtrise, étonnement, exacerber, activité créatrice et subversive, arpèges, accords existentiels, mise en musique, progressif, modulation du visible, secret dénudé, instant épuré, coeur, sillon sonore, faire scintiller le néant
14/08/2015
LES RESSOURCES DE L'ERRANCE 1
LES RESSOURCES DE L'ERRANCE
1
C'est dans cette ville déréalisée par les néons
Où l'anonymat règne en maître clandestin,
Qu'il a exploité les ressources de l'errance
Dans les dédales insoupçonnés de son intériorité.
Tout dépend de l'aptitude dont chacun dispose
Pour se faufiler à travers la douleur vive du réel.
Il faut profiter de la confusion crée par l'inconnu
Et mettre en perspective l'atypie lisse du familier
Sans jamais céder à l'utopie d'une transparence à soi.
Les vertiges de l'identité forcent la conscience de l'autre
Et, suspendu à une beauté aussi magique que sibylline,
Il s'éprouve absorbé dans la réminiscence du similaire.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:42 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, ressource, errance, ville, déréaliser, néons, urbain, urbanité, anonymat, règner, maître, clandestin, exploitation, dédale, insoupçonné, intériorité, dépendance, aptitude, charte, disposition, faufiler, travers, douleur, victime, crécelle, profiteur, confusion, créer, inconnu, mettre en perspective, atypie, lisse, familier, gendre, céder, utopie, transparence, xoie, vertige, identitaire, forçat, conscience, aorte, suspendre, magicien, sibyllin, éprouvant, absorbtion, réminiscence, similaire
13/02/2015
L'ANGOISSE DE DÉCEVOIR 4
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
L'ANGOISSE DE DÉCEVOIR
4
Comment imposer un tel état de détresse ordinaire à ceux qui m’aiment?
Et pourtant ils m’aiment ces belles âmes, et n’en ont que plus de mérite.
La lumière et l’obscur se succèdent en moi comme le jour succède à la nuit.
La lumière, c’est vous! La lumière c’est Elle, femme infiniment généreuse,
Pleine de tendre sollicitude, affectueuse et câline, douce et caressante.
Pour elle, je veux ne pas en finir avec l’espoir et poursuivre mon chemin
En attendant la levée triomphale d’un jour allumé d’aube radieuse, enfin.
(FIN)
P. MILIQUE
10:16 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, jardin à la française, commerce, imposer, elfe, état, détresse, ordinaire, aime, belle âme, mérite, esthéticienne, lumière, obscurité, succéder, jour, nuit, luciole, familier, infiniment, généreuse, plénitude, tendresse, sollicitude, affectueux, câlin, douce, caressant, voeux, finir, espoir, poursuivre, chemin, attendre, levée, triomphant, triomphal, allumage, aube radieuse, affiner
28/10/2014
CHOYER LE PRÉSENT 3
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
CHOYER LE PRÉSENT
3
Je viens d'allumer quelques mots par-delà le silence. De jeter un filet d'encre de lumière au-dessus de mes nuits blanches. Un espoir s'éveille, gonfle et va crever les eaux troubles du désenchantement.
La vie est si courte quand on réfute l'éternel. Et le temps qui blesse, le temps qui tue, est celui-là même qui nous fait vivre, et fait de nous que ce que nous sommes. Ainsi, lorsque l'avenir s’annonce potentiellement douloureux devient-il utile et urgent de choyer le présent.
Il s'agit là de simples mots émettant des signaux du bord de l'absence.
(FIN)
P. MILIQUE
10:16 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, allumer, frémir, empirer, silence, jeter, filet, pension, encre, détour, insolite, luminosité, au-dessus, nuit blanche, espoir, éveiller, gonfler, crever, eaux troubles, désenchantement, vie, cour, réfuter, éternel, tempérer, blessure, sourire, tuer, vivre, avenir, annonciation, potentiel, douloureux, divination, utilitaire, urgence, simplet, mot, émettre, signal, bordel, absence, familier, apprentissage, manteau, courber le dos
30/08/2014
LA VIE QUI S’ÉLOIGNE
LA VIE QUI S’ÉLOIGNE
Le combat fait rage jour et nuit.
Obscénité d'une toux sèche qui déchire
Une respiration qui peu à peu s'épuise.
Admirable de volonté malgré l'épuisement,
La jeune femme épouvantée, ivre de son mal
S'éloigne de la vie dans un mensonge inutile.
Dans le cri du silence recouvert par le bruit,
L'énergie se perd et laisse si peu de forces
Qu'elle paraît s'apaiser en un repos d'enfant.
P. MILIQUE
09:44 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, vie, s'éloigner, combat, combattant, fatum, rage, jour et nuit, obscénité, toux sèche, déchirer, déchirure, respiration, s'épuiser, admiration, volontaire, volonté, maigre, épuisement, jeunesse, familier, épouvanter, épouvantail, ivre, malt, mensonge, utilitaire, crier, silence, recouvrir, bruitage, énergie, perdurer, laisser, forcené, paraître, s'apaiser, reposer, enfantillage, adolescence, aduler
22/03/2014
OMBRES MENAÇANTES
OMBRES MENAÇANTES
Elle semble si impossible, si sectaire,
Tellement familière et cependant étrange
Cette incapacité avérée d’effort et de volonté
A reprendre quelques nobles valeurs à son compte,
A investir cet espace peuplé d’ombres menaçantes
Qu’il se résigne à laisser couler, lourdes, les larmes
En voltige d'ailes plombées par le tragique de la vie.
P. MILIQUE
05:44 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : menace, ombre, sectaire, familier, étrange, incapacité, avérer, effort, volonté, noble, valeur, prendre en compte, investir, espace, peuple, résigner, laisser couler, lourd, larmes, voltige, plomb dans l'aile, tragique, vie
20/02/2014
GEORGES SCHAEHADE: "SUR UNE MONTAGNE..." SUIVI DE "A CEUX QUI PARTENT..."
GEORGES SCHAEHADE
"SUR UNE MONTAGNE..."
SUIVI DE
"A CEUX QUI PARTENT..."
(il s'agit des premiers mots de ce poème sans titre)
Lecture par CÉLINE SAMIE
Références:
in Les Poésies
© Gallimard 2001
Georges Schehadé (1905 Alexandrie-Paris 1989) est un poète et auteur dramatique libanais de langue française.
Issu d’une famille libanaise aristocrate, Schehadé est l’auteur d’une importante œuvre théâtrale proche des conceptions du nouveau théâtre, dont il est l’un des chefs de file avec, entre autres, Beckett, Ionesco ou Arthur Adamov. La plupart de ses pièces ont été créées par Jean-Louis Barrault et la plus célèbre d’entre elles, Histoire de Vasco (1956), a été traduite en 25 langues, jouée un peu partout dans le monde pendant les années 1950 et 1960.
Schehadé est également l’auteur de plusieurs recueils poétiques (Rodogune Sinne, L’Écolier Sultan, Poésies I à VI, Poésies VII (posthume). Tôt reconnue, son œuvre a été saluée et défendue par les plus grands (Paul Éluard, André Breton, Saint-John Perse, René Char, Jean-Louis Barrault, Octavio Paz, Philippe Jaccottet, Salah Stétié...).
En 1986, il se voit décerner par l’Académie française le Grand Prix de la Francophonie, créé l’année même.
Fuyant la guerre civile (1975-1990) qui menace le Liban, Georges Schehadé quitte Beyrouth en 1978 et s'installe à Paris où il meurt en 1989.
Poèmes choisis par Lorette Nobécourt
Prise de son Djaisan Taouss
Montage Anne-Laure Chanel
00:27 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma présent de l'écriture, transformation, david, sophia, rose, rajeunir, claire hauter, recevoir, habitué, se métamorphoser, travestis, douche, épilation, maquillage, perruque, rituel, procéder, magie, illusion, pascale picard, montagne, troupeau, froid, origine, paix, douceur, angoisse, sommeil, puits, violette, écarter, genou, oublier, familier, bible, fer, jasmin, heureux, reposer, poreux, chant, rosée, tristesse, sourcier
19/02/2014
GEORGES SCHAEHADE: "ILS NE SAVENT PAS..."
GEORGES SCHAEHADE
"ILS NE SAVENT PAS..."
(il s'agit des premiers mots de ce poème sans titre)
Lecture par CÉLINE SAMIE
Références:
in Les Poésies
© Gallimard 2001
Georges Schehadé (1905 Alexandrie-Paris 1989) est un poète et auteur dramatique libanais de langue française.
Issu d’une famille libanaise aristocrate, Schehadé est l’auteur d’une importante œuvre théâtrale proche des conceptions du nouveau théâtre, dont il est l’un des chefs de file avec, entre autres, Beckett, Ionesco ou Arthur Adamov. La plupart de ses pièces ont été créées par Jean-Louis Barrault et la plus célèbre d’entre elles, Histoire de Vasco (1956), a été traduite en 25 langues, jouée un peu partout dans le monde pendant les années 1950 et 1960.
Schehadé est également l’auteur de plusieurs recueils poétiques (Rodogune Sinne, L’Écolier Sultan, Poésies I à VI, Poésies VII (posthume). Tôt reconnue, son œuvre a été saluée et défendue par les plus grands (Paul Éluard, André Breton, Saint-John Perse, René Char, Jean-Louis Barrault, Octavio Paz, Philippe Jaccottet, Salah Stétié...).
En 1986, il se voit décerner par l’Académie française le Grand Prix de la Francophonie, créé l’année même.
Fuyant la guerre civile (1975-1990) qui menace le Liban, Georges Schehadé quitte Beyrouth en 1978 et s'installe à Paris où il meurt en 1989.
Poèmes choisis par Lorette Nobécourt
Prise de son Djaisan Taouss
Montage Anne-Laure Chanel
00:21 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma présent de l'écriture, transformation, david, sophia, rose, rajeunir, claire hauter, recevoir, habitué, se métamorphoser, travestis, douche, épilation, maquillage, perruque, rituel, procéder, magie, illusion, client, ignorer, se cacher, derrière, la grande sophie, verger, exil, plage, familier, trise, beauté, oubli, griller, dormir, emperré, tendreté, souvenir, oiseau, charnel, montagneux, enfance, folie, cri de rage, vivaldi, faim, assassin, multimédia, grondement, volcan, dynamiter, compresser
03/02/2014
A L'APPROCHE DE TOI 1
A L'APPROCHE DE TOI
1
Les mots m’ont déclaré une guerre qu’il m’est malaisé d’endiguer,
Et pourtant il me faut relever l’affrontement pour pouvoir te dire…
C’est le premier anniversaire célébré de mon pur amour pour toi.
Le premier d’une longue série de ce patrimoine commun entrepris.
Que seul désormais le destin, cet intrus familier, pourra interrompre.
Alors plutôt que de les combattre futilement ces mots récalcitrants,
Je prends option de faire l’amitié, la connivence, la complicité avec eux.
Ce besoin m’est vital, pour le meilleur certain et ce pire qui ne sera pas.
Car je t’aime tu sais à quel point. Je suis heureux de toi, pour toi, avec toi.
Tu es comme le soleil rieur qui de ses rayons m’enveloppe et m’embrase
Tu me donnes beaucoup. Tu me donnes tellement. Peut-être trop parfois!
Je suis formidablement heureux que tu existes, si chaleureuse, si apaisante.
Tu m’as récupéré en ce temps de désintégration et a su me rendre entier.
Comprends le choc provoqué ce jour-là où tu m’as fait don de ton amour !
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:30 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, approcher, mot, déclarer la guerre, malaisé, endiguer, falloir, relever, affrontement, pouvoir, dire, premier, anniversaire, célébrer, pur, amour, longueur, série, patrimoine, clément rosset, communauté, entreprendre, entreprise, désormais, destin, intrus, intrusion, familier, familiarité, interruption, interrompre, combattre, futilité, récalcitrant, prendre option, amitié, connivence, complicité, besoin, vital, meilleur, certain, pire, empirique, aimer, pointer, pointillés, heureux, soleil, rieur