16/08/2015
A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL
A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL
L'intention du suicide est la conséquence d'une histoire personnelle.
D'un état de grand délabrement psychique. Ou physique. Ou les deux.
Pour n'avoir jamais été doué pour le bonheur et,
Parce que les jours implacables se font noirs autour de moi,
Je m'enfonce dans l'évidence du tourment.
Dans le désordre spectaculaire.
Le chaos soudain devient la règle.
Je me retrouve projeté, protagoniste majeur, dans un étrange cauchemar
Troué d'images rouges et noires.
En vieillissant je le sais bien,
On aspire quelquefois à extraire l'essence de soi-même.
Et à s'approcher d'une flamme en une volonté libératrice.
Pour être certain de disparaître dans l'embrasement final
De ce qu'on n'a jamais su être.
Acte ultime et définitif d'une non-existence.
La question maladivement obsédante de certains est de savoir
S'il existe une vie après la mort.
Mais, sommes-nous simplement sûrs qu'il y en ait une avant ?
Moi-même, si je me sens à l'instant tragiquement dépourvu,
Sais que son univers n'est pas vide.
Je connais les sources les plus secrètement dissimulées
De ses vagabondages toujours recommencés.
Parce que je crois que j écris !
C'est ma souffrance secrète, présente, inaudible, indéchiffrable.
Je suis un montreur de mots qui brouille les images.
Au quotidien, je fréquente ce lieu de forte lumière intérieure.
Un espace de création personnelle, terre sublime et misérable,
Où se racontent le désespoir et le désarroi d'un homme
Qui se heurte à l'ancestrale brûlure du mystère.
Tous mes écrits sont dans la noirceur absolue,
Sans chaleur aucune, sans aucun avenir.
Ils sont la douleur d'une écriture qui se dégrade dans la solitude.
Jusqu'à la brisure.
Je possède en moi l'art l'art morbide de faire saigner le bleu du ciel,
Un ciel saturé de cris et de fureurs
Que rien ne sauvera jamais de l'oubli ni de l’indifférence.
Une écriture tendue, abrupte, torrentielle,
Arrachée aux entrailles d'une lucidité impitoyable.
Comme j'aimerais, dans une effervescence de tous les instants,
Savoir dire le charme énigmatique de certains mots transparents, cristallins et fugaces !
Posséder, même un peu seulement, la magie impérieuse de quelques mots mystérieux.
Refuser de céder aux tentations pourtant bien séduisantes de la facilité,
Et rester définitivement exigeant, intransigeant sur le choix des mots.
Connaître enfin le scintillant tourbillon de pensées que je saurait mettre en forme.
Comme des traits vivants, traits de plume, traits d'esprit.
Composer un véritable opéra des soupirs et de la solitude,
Avec la mélancolie peut-être, d'un désaccord avec moi,
Et savoir dire toute la tristesse du monde. Tous les soleils aussi.
Tout cela sans hâte, sans dissonance.
Par simple plaisir de la lenteur. Et de la précipitation.
Mais je sais aussi que les drames les plus crépusculaires
S'accordent de fait aux fastes les plus incongrus.
Et que tout est tout à fait perdu
Lorsque les perspectives quelles qu'elles soient, n'existent plus.
Alors, il me faut bien finir par m'affranchir de mes fantômes.
Aussi je cherche, avec une ferveur désespérée, la flamme libératrice.
Celle qui, au cœur vif de la terrifiante spirale,
Acceptera de m'embraser sans me poser de questions.
Dorénavant, je ne la cherche plus.
Je sait depuis peu que je l'ai trouvée.
Dehors est le soleil d'hiver, rond et pâle.
Et je m'y vois déjà !
P. MILIQUE
16:02 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sang, saigner, suicide, conséquence, délabrement psychique, doué pour le bonheur, implaquable, tourment, désordre, spectaculaire, chaos, protagoniste majeur, étrange cauchemar, rouge et noir, vieillir, aspiration, extraction, l'essence de soi-même, flamme, volonté libératrice, disparition, embrasement final, acte ultime, définitif, non-existence, drame, crépusculaire, fastes, incongru, perspectives, s'affranchir, fantôme, ferveur désespérée, flamme libératrice, coeur à vif, terrifiante spirale, s'embraser, soleil
14/01/2015
AU TEMPS DU RESSAC 4
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
AU TEMPS DU RESSAC
4
Le moment est venu de poser un doux regard sur ce monde qui va trop vite
Et de tout mettre en œuvre pour intégrer au temps l’étonnant ressac en cours.
Par bonheur cette vie qui ne s’arrête jamais de vibrer injecte au quotidien
Le désordre raisonnable d’un parfum fou qui se répand en nappes irrésistibles.
C’est l’accès à la maturité que rien dans l’à-venir ne parviendra plus à ébrécher!
Surtout pas ce qui ne saurait représenter guère plus qu’un grain de poussière.
Les années vont continuer à s’ajouter les unes aux autres, sans jamais vieillir,
Ou alors en été, dans la lumière d’un ciel exclusif offrant d’exister en plein soleil.
(FIN)
P. MILIQUE
10:16 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, moment, poser, regard, doux, mordre, vitesse, mettre en oeuvre, jubilation, déluge, intégration, étonnant, ressac, désaccort, mésentente, coursive, divergence, bonheur, arrêter, vibrer, injecter, abjection, quotient familial, désordre, raisonnable, parfum;flou, se répandre, nappe, irrésistible, accès, maturité, jardin secret, zizanie, avenir, parvenir, provenance, ébrécher, représenter, guerre, grain de poussière, feindre, année, continuum, ajout, vieillir, été, lumière, ciel, exclusif, ôcre
21/03/2014
IMPATIENCE
IMPATIENCE
Je vieillis...
Au cœur d'une atmosphère lourde et tendue,
Je ne suis qu'une gigantesque erreur de raisonnement,
Un douloureux agonisant malade de la vie.
Je vieillis...
Je suis soumis à ce temps fini
Qui pourtant jamais ne m'obsède.
D'ailleurs je trouve les heures biens lentes à venir.
J'en aurais bientôt terminer de vieillir.
Enfin.
P. MILIQUE
17:42 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : impatience, vieillir, coeur, atmosphère, lourdeur, inattendu, gigantesque, erreur, raisonnement, douloureux, agonisant, malade, vie, soumis, temps, finitude, obsédé, heures lentes, en terminer
12/10/2013
A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL 1
A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL
1
L'intention du suicide est la conséquence d'une histoire personnelle.
D'un état de grand délabrement psychique. Ou physique. Ou les deux.
Pour n'avoir jamais été doué pour le bonheur et,
Parce que les jours implacables se font noirs autour de moi,
Je m'enfonce dans l'évidence du tourment.
Dans le désordre spectaculaire.
Le chaos soudain devient la règle.
Je me retrouve projeté, protagoniste majeur, dans un étrange cauchemar
Troué d'images rouges et noires.
En vieillissant je le sais bien,
On aspire quelquefois à extraire l'essence de soi-même.
Et à s'approcher d'une flamme en une volonté libératrice
Pour être certain de disparaître dans l'embrasement final
De ce qu'on n'a jamais su être.
Acte ultime et définitif d'une non-existence.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:36 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, saigner, bleu ciel, intention, suicide, suicidair, conséquence, histoire, personnel, état de délabrement, géant, sychique, physique, doué pour le bonheur, journalier, implacable, noir, s'enfoncer, évidenc, tourment, désordre, désordonné, spectaculaire, chaos, devenir, règle, dérégler, se retrouver, projeter, protagoniste, majeur, étrange, cauchemar, trouer, image, rouge et noir, vieillir, aspirer, aspiration, xtraire, l'essence de soi-même, s'approcher, flamme, libérateur, volonté, certitud, disparition, embrsement, final, acte
02/10/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 12/09/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
12/09/2013
13:57 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, au sommet, fondre, peur, se retrouver seul, connaître, gloire, raison, hasard, finitude, accoucher, armée, enterrer, sandro, vieillir, cogner, rire, charogne, présentation, amour, offrir, partage, voyage, combat, éclater, joie, horaire, promesse, richesse, croyance, meubler, merveille, soleil, laideur, faubourg, secourir, secours, habiller, matutinal, mandarin, manteau de velours, prière, maux, troubadour, chercheur, tracer le chemin, forcer le destin, carrefour, canon, convaincre
29/09/2013
VIEILLIR
VIEILLIR
Vieillir, cette inévitable ode à la déchéance physique !
Pourquoi tolérer à longueur de vie cet insurmontable,
Cet insondable infini dessiné aux flancs de l’inexorable ?
Combat douteux jusqu’à l’obscène puisque perdu d’avance.
Vieillir, étrange affaire qui enlaidit le regard d’ombres fanées.
Glissement qui fige en un attentisme aussi désabusé qu’inutile.
Soleil disloqué qui hurla à l’imposture d’un masque grimaçant
Au cœur d’un univers de gris sale seulement zébré de noirceurs
Dans lequel tout porte à l’incapacité d’offrir du bonheur encore.
Vieillir, et tous ces mots suspendus qui, déjà, interrogent le silence,
Alors qu’il ne reste plus rien à dire et tant à raconter pourtant !
P. MILIQUE
09:20 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, vieillir, inévitable, ode, déchéance physique, tolérer, longueur, temporiser, vie, insurmontable, insondable, infini, dessiner, flanc, inexorable, combat, douteux, obscène, perdre, avance, catheine ribeiro, étrange, affaire, enlaidi, regard, ombre, fané, glissement, figer, attentisme, désabusé, inutile, soleil, disloqué, hurler, impostur, masque, grimacer, coeur, univers, gris, sale, zébré, noirceur, porter, incapacité, offrir, bonheur, mot, suspendu
28/09/2013
IMPRESSIONS D'ITALIE LES PREMIÈRES IMAGES DE DENIS DARZACQ « C'EST AINSI QUE JE SUIS DEVENU PHOTOGRAPHE »
IMPRESSIONS D'ITALIE
LES PREMIÈRES IMAGES DE DENIS DARZACQ
« C'EST AINSI QUE JE SUIS DEVENU PHOTOGRAPHE »
(2’23’’)
Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. Photographe indépendant, membre de l'agence Vu, Denis Darzacq montre la beauté des corps qui flottent en l'air. Il réalise ses premières photographies à quinze ans lors d'un voyage en Italie. Personne ne les a jamais vues : les voici.
Enregistrement : 28 mars 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Aude Laporte
00:28 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, impression, italie, premier, image, denis darzacq, devenir, photographe, aude laporte, rien à voir, raconter, photo, prendre, indépendant, membre, agence, montrer, la beauté des corps, flotter, en l'air, réaliser, art romantique, air doux, cathédrale de sienne, s'imprégner, classique, terreau, économiser, mémoire, limbes, esprit, refaire, laboratoire, vieillir
12/08/2013
A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL
A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL
L'intention du suicide est la conséquence d'une histoire personnelle.
D'un état de grand délabrement psychique. Ou physique. Ou les deux.
Pour n'avoir jamais été doué pour le bonheur et,
Parce que les jours implacables se font noirs autour de moi,
Je m'enfonce dans l'évidence du tourment.
Dans le désordre spectaculaire.
Le chaos soudain devient la règle.
Je me retrouve projeté, protagoniste majeur, dans un étrange cauchemar
Troué d'images rouges et noires.
En vieillissant je le sait bien,
On aspire quelquefois à extraire l'essence de soi-même.
Et à s'approcher d'une flamme en une volonté libératrice.
Pour être certain de disparaître dans l'embrasement final
De ce qu'on n'a jamais su être.
Acte ultime et définitif d'une non-existence.
La question maladive et obsédante de certains est de savoir
S'il existe une vie après la mort.
Mais, sommes-nous simplement sûrs qu'il y en ait une avant ?
Moi-même, si je me sens à l'instant tragiquement dépourvu,
Sais que son univers n'est pas vide.
Je connais les sources les plus secrètement dissimulées
De ses vagabondages toujours recommencés.
Parce que je croit que j écrit !
C'est ma souffrance secrète, présente, inaudible, indéchiffrable.
Je suis un montreur de mots qui brouille les images.
Au quotidien, je fréquente ce lieu de forte lumière intérieure.
Un espace de création personnelle, terre sublime et misérable,
Où se racontent le désespoir et le désarroi d'un homme
Qui se heurte à l'ancestrale brûlure du mystère.
Tous mes écrits sont dans la noirceur absolue,
Sans chaleur aucune, sans aucun avenir.
Ils sont la douleur d'une écriture qui se dégrade dans la solitude.
Jusqu'à la brisure.
Je possède en moi l'art l'art morbide de faire saigner le bleu du ciel,
Un ciel saturé de cris et de fureurs
Que rien ne sauvera jamais de l'oubli ni de l'indifférence.
Une écriture tendue, abrupte, torrentielle,
Arrachée aux entrailles d'une lucidité impitoyable.
Comme j'aimerais, dans une effervescence de tous les instants,
Savoir dire le charme énigmatique de certains mots transparents, cristallins et fugaces !
Posséder, même un peu seulement, la magie impérieuse de quelques mots mystérieux.
Refuser de céder aux tentations pourtant bien séduisantes de la facilité,
Et rester définitivement exigeant, intransigeant sur le choix des mots.
Connaître enfin le scintillant tourbillon de pensées que je saurait mettre en forme.
Comme des traits vivants, traits de plume, traits d'esprit.
Composer un véritable opéra des soupirs et de la solitude,
Avec la mélancolie peut-être, d'un désaccord avec moi,
Et savoir dire toute la tristesse du monde. Tous les soleils aussi.
Tout cela sans hâte, sans dissonance.
Par simple plaisir de la lenteur. Et de la précipitation.
Mais je sais aussi que les drames les plus crépusculaires
S'accordent de fait aux fastes les plus incongrus.
Et que tout est tout à fait perdu
Lorsque les perspectives quelles qu'elles soient, n'existent plus.
Alors, il me faut bien finir par m'affranchir de mes fantômes.
Aussi je cherche, avec une ferveur désespérée, la flamme libératrice.
Celle qui, au cœur vif de la terrifiante spirale,
Acceptera de m'embraser sans me poser de questions.
Dorénavant, je ne la cherche plus.
Je sait depuis peu que je l'ai trouvée.
Dehors est le soleil d'hiver, rond et pâle.
Et je m'y vois déjà !
P. MILIQUE
05:00 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, saigner, bleuet, ciel, intention, suicidaire, conséquence, histoire, persdonnel, étatique, délabrement, psychique, physique, doué, bonheur, journée, implacable, noir, s'enfoncer, évider, tourment, désordre, spectaculaire, chaos, devenir, règle, retrouver, projeter, protagoniste, majeur, étrange, cauchemar, trouer, image, rouge, vieillir, savoir, aspirer, extraire, essence, s'approcher, flamme, volonté, libérateur, disparaître, embrasement, fial, acte, ultime
25/02/2013
LE JOURNAL DE PERSONNE: " AU FEU MESSIEURS-DAMES "
Femme magnifique à l'intensité hors-norme.
Superbe et talentueuse...
A l'écriture riche et précise.
Il est important de ne pas passer à côté
Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!
http://www.lejournaldepersonne.com/ Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U
C'est l'homme qui dit Non
Parce qu'il n'a plus le temps de dire Oui...
15:05 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, le journal de personne, franchir le mur du son, vacarme, bruit, jéricho, acoustique, charivari, chambardement, température, assassin, humeur, tragique, criminel, foin, déshabiller, tirer sur le pianiste, sagesse, souffler, essence, jeunesse, faire vibrer l'âme, tranxène, se souvenir, vieillir, conserver, vouvoyer, permission, laiseur, faire un gest, max brothers, convalescent
21/06/2012
VIEILLIR
VIEILLIR
Je vieillis…
Je suis soumis à ce temps
Qui pourtant jamais ne m’obsède.
D’ailleurs, les heures s’épuisent, bien lentes.
Au cœur d’une atmosphère lourde et tendue,
Je ne suis qu’une gigantesque erreur de raisonnement,
Un douloureux convalescent de la vie.
P. MILIQUE
06:29 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, vieillir, ancestral, soumis, temporel, obséder, obsession, heure, s'épuiser, lenteur, au coeur, atmosphère, lourdeur, tension, terroroste, gigantisme, erreur, raisonnement, douloureux, convalescent de la vie